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 The Trouble Girl In The Jar | [R.]

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MessageSujet: The Trouble Girl In The Jar | [R.]   The Trouble Girl In The Jar | [R.] Icon_minitimeLun 1 Sep - 20:24

The Trouble Girl In The Jar | [R.] 20071206_006a The Trouble Girl In The Jar | [R.] 20071206_001b



The Trouble Girl In The Jar






    Les portes claquent violemment contre le mur. Je vacille un peu, me tenant maladroitement aux murs pour ne pas tomber. C’est en longeant ceux-ci que je parviens à arriver face à l’ascenseur. Mon doigt, imprécis, peine à appuyer sur le bouton d’appel. Une fois qu’il l’a atteint, il l’actionne frénétiquement, comme si ma vie en dépendait. Les portes finissent par s’ouvrir dans un tintement, et je m’engouffre dedans. Les néons grésillent, ce n’est pas un bon présage. Droite, ou du moins debout, je lève les yeux vers le plafond chromé de l’engin. Ma tête tourne. Je suis complètement ivre.

    Je suis arrivée à Londres ce matin, par le train. Cela semble conventionnel, sans doute, mais j’ai insisté pour ne pas aller en avion. Cela.. M’ennuyait. Je ne sais même pas pourquoi. Toute cette opulence me donnait envie de pleurer. Alors j’ai attendue, dans ce wagon poussiéreux, au milieu des cris des enfants, des discussions des adultes. Collée à la vitre sale de mon compartiment, je regardais le paysage défiler sous mes yeux. Cela semblait si irréel. Je savais d’hors et déjà que mon retour ferait jaser, et je m’attendait à croiser une horde de paparazzis à la gare. Il n’en fut rien. Je descendis sur la voie Une, et il n’y avait personne. Personne pour m’épier, personne pour m’attendre. Je me suis sentie seule, encore plus qu’avant. Londres m’a soudain semblé désert. Alors je suis restée sur un banc, à regarder les trains arriver, repartir. Un garçon, plutôt mignon, est venu me proposer un verre. Il n’était pas riche, mais j’avais besoin de boire. Dire qu’il fallait que j’arrête. Peu à peu, au fil des cocktails, je me suis saoulée et j’ai retrouvé mes sentiments d’il y a longtemps. Enfin, trois mois pour être précise. La rentrée approche, je vais bientôt devoir retourner à mes cours de droit. J’essaierai d’être assidue. Je suis finalement repartie sans le garçon qui m’avait poussée à l’ivresse. Mes idées n’étaient plus très claires, et je suis venue ici. Chez lui. Chez nous.

    J’avais une espèce de besoin de m’humilier. Cela arrive souvent lorsque j’ai trop bu. Quand je n’effraie pas les gens, que je ne couche pas en public ou que je ne danse pas sur les bars en hurlant, je fais en sorte de me rendre ridicule. Cela est si étrange. Comme si j’avais besoin de m’abaisser, moi qui suit si… Intouchable. Belle, intelligente, folle. Mais jamais ridicule. Et puis… j’ai envie de le revoir. Est-ce qu’il a changé ? Habite-t-il toujours là ? Je n’ai jamais été autant curieuse. En fait… j’ai besoin de le voir. De le toucher. Sa peau mon manque. Son odeur me manque. Ses sourires me manquent. Il est le seul dont je dépende et c’est pour cela que je l’ai haïs. Parce que je l’aimais. C’est une situation si simple, mais elle me fait pourtant mal à la tête. Un gémissement m’échappe et je me laisse tomber contre le mur de métal de l’ascenseur. Je suis vêtue d’un T-shirt noir, sur lequel figurent les inscriptions suivantes : « I know you have feelings, I just dont fucking care ! ». On ne me changera jamais. Par-dessus cela, j’ai enfilé une veste de cuir noir, qui se coupe au dessus de mon nombril. Nous sommes en Septembre, il fait froid. Enfin, il devrait faire froid, bien que nous sortions à peine d’août. De plus, il fait toujours chaud à Londres, chose étonnante. Aussi, j’ai mis un slim noir, et j’ai passé une ceinture de cuir pur, sur laquelle brille le mot « Glamorous » en lettres d’or. Je vous laisse deviner si c’est du vrai ou pas.

    Mes lunettes seventies, outrageusement grosses, ont des bordures d’un rouge criard, et me tombent sur le visage de manière obscène. J’ai toujours l’air d’une pétasse, bien que ma vulgarité soit compensée par une grâce naturelle, dans ma démarche, mes gestes. Complètement morte dans ce putain d’ascenseur, je suis sur le point de m’effondrer quand j’arrive enfin à l’étage demandé. Je me rue au dehors de cette prison et m’affale sur le mur d’en face. Je m’emmêle les pieds dans le tapis, manque de m’écraser au sol, mais continue d’avancer aussi dignement que possible. Le résultat est pitoyable. Je pince les lèvres, plisse les yeux, baille, me gratte la tête de manière étrange, agite les bras comme la dernière des demeurées et je reste belle, même en faisant ça. Je sais, vous me maudissez. Mais que voulez vous, il faut bien qu’il y ai des gens comme moi sur terre, sinon personne ne croirait plus en Dieu. Bon, d’accord, je ne suis pas un cadeau divin, un miracle ou quoi que ce soit d’autre, je ne suis pas non plus une bonne chose pour l’humanité, la décence et le rêve américain -dont je me contrefous, soyons clairs-, mais j’ai quand même le mérite d’être là, de vous écraser avec les rangées de zéros alléchants de mon compte en banque, le dorée de ma carte de crédit et, devinez quoi, je suis tombée amoureuse d’un beauf. C’est un peu comme le loto. Ça tombe sur de gueux détestablement ordinaires, et ils sont riches, paf ! Ce doit sûrement représenter la même chose pour Ryan, et Dieu sait que la plupart des hommes à sa place se seraient servis de mon amour pour s’enrichir. Pas lui. Et oui, il est bête. Mais je l’aime, et encore plus grâce à ça !

    Je ne vais pas vous dire que c’est l’homme parfait, bien que je sois tentée de le penser. Il a des défauts : Il laisse traîner ses caleçons et chaussettes dans l’appartement, il est très pris par son boulot, il n’est pas très loquace -mais ça c’est pas vraiment un défaut-, il ne m’écoute pas lorsque je lui expose mes problèmes existentiaux, et il a les occupations d’un vieillard -il a quand même dix ans de plus que moi-. Mais moi aussi j’ai des imperfections : J’éparpille mes bouteilles de bière vidées et mes sachets de coke sous les oreillers, je suis toujours en train de faire la fête avec des inconnus ou des personnes que je connaît -là encore ce n’est pas un bon point-, je lui hurle des horreurs ou des remarques blessantes, je ne l’écoute quasiment jamais lorsqu’il me parle et je le traite comme un gamin -ce qui est paradoxal vu son âge-, et mes activités sont plus que douteuses -et quasiment toutes illégales-… Mais je me rends compte que ça ne nous a pas détruit. Bon, la drogue, l’alcoolisme et mes adultères nous ont fait souffrir, d’accords, mais pour ce qui est du reste… je me rends compte que ça ne nous importait pas. Mes remarques cruelles, sarcastiques, ma manière de le traiter comme un enfant, ses silences réprobateurs qui me faisaient hurler de rire, nos étreintes passionnées et sauvages, ou même nôtre bordel commun, tout, cela faisait de nous un couple pitoyable, et peu enviable. Mais nous étions heureux, si heureux ensemble. Quand bien même nous avions l’air d’être des amants détestables et complètement opposés, nous nous aimions, et ce sans nous lasser. Mais j’ai eu peur. Peur de lui, de nous. Peur de ce que je devenais. Alors j’ai fait une erreur monumentale. Je savais que ce serait dur, mais je croyais m’en remettre. Je nous ai peu à peu détruits, et il y a eu cet accident. Alors comprenez ma curiosité maladive quant à l’avenir.

    J’arrive jusqu’à sa porte, je vérifie que c’est son nom au dessus de la sonnette -parce que j’ai dérangé deux inconnus en les appelant Ryan et en leur annonçant mon retour-. Je sonne, plusieurs fois de suite. Personne n’ouvre. Est-il là ? Je ne sais pas. C’est dur d’être dans une telle impasse. Je veux qu’il soit derrière cette porte ! Je veux qu’il ouvre. Je veux qu’il me voit. Je veux qu’il m’embrasse, qu’il m’engueule, qu’il me frappe… Je veux qu’il réagisse, je veux qu’il… existe. Ma main frêle s’élève, je toque à la porte. Mon poing la martèle de coup, je hurle :
    « Ryan ! Ryan ! Ryan, ouvre-moi ! Ryan… Je t’en pris, ouvre… » finis-je par murmurer alors que ma voix se brise… Je me laisse tomber contre la porte en bois clair. Je suis étalée dessus, et je risque de tomber à tout moment. Ma tête tourne, je veux qu’il m’aide, je veux qu’il m’aime. Il avait l’habitude de me voir dans cet état autrefois. Rien n’a vraiment changé, j’ai juste l’air plus sympathique, plus triste aussi, mais je suis toujours belle. Durant ces trois mois, je suis devenue encore plus jolie qu’avant. Mes cheveux sont encore plus doux, attirants, mes lèvres, mes yeux … Tout me rend détestable et fascinante. Pourtant je suis pitoyable, ou du moins je crois l’être. Ma tête me fait mal, je vacille, laisse ma main tomber contre la poignée. Je murmure dans un dernier souffle : « Ryan… je t’aime… »
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MessageSujet: Re: The Trouble Girl In The Jar | [R.]   The Trouble Girl In The Jar | [R.] Icon_minitimeMer 3 Sep - 16:29

    Encore une journée des plus banales. Levé tôt pour partir tôt au boulot. Au fur et à mesure que McKenzie s’installait définitivement dans son rôle d’ambulancier des airs, une petite routine s’inscrivait à son insu. Lui qui la détestait cette rengaine « métro-boulot-dodo ». Même si son métier actuel lui permettait quelques petites pointes d’adrénaline et de tension lors de certains cas exceptionnels, ces dits-cas restaient exceptionnels. Le temps des missions de sauvetage en combat lui paraissaient si loin désormais. Ce temps ou il était le seul maître à bord après Dieu, à survoler des plaines et des vallées désertiques et arides ; des montagnes enneigées. Aucune règle ne le soumettait à cette époque. Maintenant, il subit les lois du trafic aérien international : interdiction de descendre en-dessous d’une certaine altitude, suivi radio , procédures longues et interminables.

    Arrivé sur la petite plate-forme qui lui servait de lieu de travail, son « Royaume » comme il le surnommait, Ryan prêta main-forte au seul mécano de l’hôpital : Tommy. Un gamin de 25 ans qui était sorti quelques années plus tôt de ses études professionnelles. Avec une clé à molette, il envoyait du pâté, le p’tit. Même si dans ce monde, ce n’était plus un « petit ». Nettoyage, entretien de sa machine avant de prendre l’astreinte dédiée à tous les ambulanciers des airs. Le London James Hospital prenait le relais à partir de 14 heures et ce jusqu’à 19 heures. Assis dans la salle de repos de la plateforme, blaguant avec Hawkins et fumant une cigarette, les deux pilotes et leur équipage d’infirmiers volants attendent une alerte. Celle qui rompra la banalité quotidienne. Juste deux interventions aujourd’hui, et rien de bien palpitant. Juste des transferts de patients d’un service vers un autre, d’un hôpital à un autre. Payé à jouer aux cartes, à boire un café et à ne voler que maximum deux heures dans la journée. Rien de bien glorieux, malgré ce qu’on pouvait en penser.

    Le boulot fini sur les coups de 19 heures 30, libéré de toutes obligations existantes, Mac rentra chez lui, se changeant pour finir totalement en civil, un jean simple surmonté d’une chemise bleue marine. Son éternel blouson en cuir d’aviateur sur les épaules, évidemment. C’était la moindre des choses. Passant les ultimes portes coulissantes du London James Hospital, Ryan se retrouva à l’air libre, profitant cette pseudo-liberté pour porter une cigarette à ses lèvres qu’il alluma consciencieusement. Marchant la tête baissée à travers les rues londoniennes, aspirant une bouffée de nicotine, McKenzie se dirigea vers la première des choses à faire de sa soirée : passer chez Ram, l’épicier indien du coin et faire des petites courses pour le menu de ce soir. Ryan avait envie de cuisiner et il avait déjà sa petite idée en tête. Au menu : riz aux crevettes, accompagné d’une sauce au curry. Ca promettait. Avec un vin en accompagnement, pourquoi pas …. Et puis après, il descendrait au pub boire une Guinness ou deux, ou bien il irait au cinéma. Il paraît qu’il y a des films pas mal ces temps-ci. Il verrait bien. Et puis, si ça se trouve, une soirée était prévue quelque part et il serait invité à la dernière minute, comme d’habitude.

    Après avoir fait ses courses chez Ram, il revint vers son appartement. Enfin .. celui qu’il louait avec Venus. Son ex. Enfin, il savait pas trop. Si, il en était persuadé. Elle ne reviendrait jamais. Elle s’était lassée et était partie du jour au lendemain, sans prévenir. Après cet accident .. ce foutu accident. Chassant ses pensées de sa tête, l’air renfrogné, il continua sa route tant bien que mal, tenant son sachet de courses du mieux qu’il le pouvait. Depuis qu’elle était partie, il ne pouvait pas s’empêcher de penser à elle et à ce qu’elle avait bien pu devenir. Peut-être … peut-être s’était-elle-même améliorée ? C’est ce qu’il se laissait croire, toujours optimiste. Mais franchement, quand vous connaissiez Venus London Woodsen, vous saviez d’ores et déjà que c’était presque du Mission Impossible 4. Pourtant, malgré tout le mal qu’elle pouvait lui avoir fait .. et il y avait beaucoup à ajouter à la liste, il était resté avec elle. Non pas par compassion, mais parce qu’il l’aimait. Enfin, peut-être trop puisque cela joua contre lui ….

    Arrivé au pied de son immeuble, McKenzie entra le digicode avant de pénétrer dans la bâtisse. La concierge, sur le pas de sa porte, lui jeta un drôle de regard. Ryan fronça les sourcils, ne comprenant pas le sens du message qu’elle avait probablement voulu lui faire passer et poursuivit sa route, menant vers l’ascenseur qu’il appela frénétiquement, comme à son habitude. Lorsque la cage en acier daigna s’ouvrir, il réfléchit au regard que lui avait lancé la vieille bourrique. Il payait toujours ses loyers à l’heure, même s’il n’allait probablement pas rester dans cet appartement sauf s’il trouvait un ou plusieurs colocataires, et n’avait pas eu de problèmes de voisinage depuis le départ de Venus. Venus … un frisson parcourut l’échine du pilote rien qu’en pensant à son prénom. Il avait un mauvais pressentiment…. Le *ting*, symbole de la fin de son court voyage dans l’installation labellisée ‘OTIS’ le sortit de sa torpeur. A peine passa-t-il les portes qu’il revint en trombe dans la cage d’acier.

    Venus. Elle était là. Devant sa porte. L’air aussi pitoyable et minable que lorsqu’elle avait bu. McKenzie s’adossa à la paroi de l’ascenseur avant de laisser échapper un bruyant soupir, tout en appuyant sur le bouton permettant de bloquer les portes. Elle ne l’avait pas vu, enfin .. il croit. Il l’avait entendu marmonner quelques bribes de mots mais dans l’état ou elle se trouvait, ce devait être quelques insultes vociférées contre l’australien. Qui restait immobile au fond de son ascenseur, ne sachant trop comment réagir. Ryan ne sait pas s’il est prêt à la revoir. Il ne s’y attendait pas. Elle aurait pu prévenir. C’est de sa faute. C’est toujours de sa faute. Mais c’est comme ça qu’il l’aime ce petit bout de femme. Il se demande comment réagir. Doit-il y aller ? Doit-il redescendre ? Il doit tout de même rentrer à son appartement, elle va probablement se lasser. Au plus profond de ses réflexions, il se remémore leur relation. Leur rencontre, au LJH, un peu au hasard. Elle venait voir son frère, et le percuta dans un couloir. Subjugué par sa beauté, les insultes vénuséennes ne lui faisaient absolument rien, à part attiser sa passion. Ils sortirent ensemble, mû par le même amour et au bout d’un mois de couple, ils décidèrent de se prendre ce petit appartement. Après ce qu’il avait vécu en Afghanistan et en Irak, la jeune Vénus, qui avait tout de même quelques années de moins que lui, était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Pendant quelques temps, tout se passait bien. Pendant quelques temps seulement. Ses vices reprirent le dessus et elle blessa de nombreuses fois l’australien, qui s’obstinait à ne voir que le bien en elle. Elle le trompa, l’insulta, le salit mais lui, il restait avec, lui pardonnant tout ou presque sans rien dire. Vous allez me demander pourquoi il est resté avec une fille pareille ? Parce que c’était elle qu’il voulait. Et personne d’autre ! Son argent ? Il s’en moquait éperdument, il avait le sien …. Bon, d’accord, il était pauvre comparé à elle, mais ça lui suffisait pour vivre. Cette femme vivait dans un cercle vicieux, une sorte de spirale infernale et lui voulait la sortir de là. Il avait échoué la première fois. Et voilà qu’elle revenait le tourmenter. Posant son sac de provisions par terre, il souffla une nouvelle fois en se passant les mains sur le visage. Il aurait bien besoin d’une cigarette.

    Récupérant ses courses, il soupira fortement avant de se lancer et de sortir de l’ascenseur, se dirigeant vers son appartement d’un pas ferme et décidé. Elle a l’air plus pitoyable qu’auparavant, affalée contre cette porte, murmurant des mots pour la plupart incompréhensibles. Elle est encore ivre, une habitude qu’elle n’a visiblement pas perdu en trois mois. Arrivant derrière elle, posant son sac en papier au pas de la porte, il saisit sa main qui était accrochée à la poignée pour défaire son étreinte. Passant le bras de Venus sur son épaule, son autre main la soutenant à sa taille, il l’aida à se relever, sans dire un mot. La tenant par la taille, la main qui avait auparavant aidé son bras à se hisser sur son épaule la laissa libre, pour saisir ses clés et ouvrir la porte. Première chose à faire, passer les courses de l’autre côté, il serait ensuite tranquille. Aidant Venus à passer la porte, il la referma ensuite d’un coup de pied mesuré. Il ne disait rien. Il ne savait pas quoi dire. Il n’osait même pas la regarder. Comme s’il avait peur. Une fois la porte fermée, Ryan prit ensuite son ancienne amante dans les bras, l’amenant dans la chambre à coucher ou il la posa délicatement sur le lit, ou elle pourrait se reposer. Délesté de son fardeau, il se décida à mettre quelques caleçons qui traînaient dans la bassine de linge sale prévue à cet effet, avant de ramener une bassine vide qu’il posa à côté du li et de s’installer dans un fauteuil situé dans un des coins de la chambre, posant son regard sur la divine créature, la surveillant.

    Elle n’avait pas changé … Toujours aussi belle ….
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