CARLYLE, Meeli —

I. Identité

Nom : Carlyle. Son nom est d'origine américaine, d'où provient une grande partie de sa famille du côté paternel. Cependant depuis bien des années, tous ont élu domicile en Angleterre, à Londres pour la plupart.
Prénom : Meeli Elizabeth Agnes. Ses deux derniers prénoms proviennent tout droit de ses deux grands-mères. Son premier prénom, quant à lui, fut trouvé au détour d'un livre.
Age : Vingt-six ans.
Lieu de naissance : Birmingham (UK).
Nationalité : Anglaise. Origine américaine.
Emploi : Interne.

III. Personnalité

- Profil Moral
Secrets : -3 élément minimum-

- Meeli ne parle que très peu de sa famille. Lorsqu'une personne quelconque aborde ce sujet, elle devient rapidement distante et trouve une excuse pour s'éclipser. En effet, deux de ses oncles purgent actuellement une peine de prison, ce qui ne la rend pas fière. Bien que Meeli possède un casier juduciaire vierge, elle reste persuadé que les mésaventures de sa famille pourrait lui coûter son poste.
- Elle jure à qui veut l'entendre qu'elle est sortie en pôle position de sa première année de médecine. C'est faux mais qui ira vérifier les paroles -pleines de sens- d'une blonde ?
- Elle n'a jamais réellement su ce qu'elle souhaitait dans la vie. Aussi, en ce moment même, est-elle partagé entre son meilleur ami et son ex. Une situation bien fâcheuse qu'elle gère parfaitement bien.. Elle vous dit que si.
- Elle est passée sur le billard.. une fois. La courbe de son nez lui était insupportable. Personne n'est au courant car elle prétend avoir dû recourir à la chirurgien reconstructrice après un petit accident.

Particuliarité : -5 élément minimum-

- C'est une véritable éponge sur patte. Elle vous retient un cours de trois pages en 20 petites minutes sans le moindre problème.. mais uniquement lorsqu'elle est stressée.
- Dans une journée, il lui arrive d'avaler une dizaine de cafés, ce qui ne la réveille pas, au contraire. C'est une accro'.
- Elle possède un tatouage dans le dos, au niveau des reins. Il représente le numéro '07'. Malheureusement elle n'en a jamais réellement connue la signification. Il a atterri à cet emplacement alors qu'elle avait légèrement forcé sur l'alcool.
- Malgré les apparences, Meeli parle plusieurs langues : espagnol et français. Mais sa particularité la plus insolite, c'est qu'elle insulte les gens en russes.
- Elle dépense plus qu'elle ne gagne.
- C'est une hyperactive toujours en mouvement qui tape sur le système.

IV. Book List
- présentation inspiré des pv -

© cocaina

CESAR Nicholson (Guillaume Canet)
Meeli a fréquenté César autre fois, elle n'a pas échappé à cette relation interne-titulaire. Son amour pour lui était indéniable, mais persuadait qu'il ne le partageait pas, elle a fini par s'éloigner de lui. Un maximum. Ainsi elle a littéralement fait exploser leur petit couple, ce qui a vraisemblablement bien atteint César. Et là, elle s'est mise à douter. Serait-il possible qu'il l'aimait ?

© ery_90

COLIN Sparks (Ian Somerhalder)
Il s'agit de son meilleur ami, auprès de qui elle passe énormément de temps en ce moment, enfin depuis sa rupture. Trop visiblement car elle a fini par passer avec lui. Depuis, Meeli est dans la tourmente. César reste dans ses pensées, Colin est son meilleur ami.. s'engager dans une relation est un point important sur lequel elle est incertaine.

© captain_yavanna & quiddity

LULLABY Austen (Keira Knightley)
Lullaby est son soutien. Toutes les deux ont sympathisé et parlent beaucoup. D'ailleurs Lullaby tente tant bien que mal de la consoler de manière maladroite. Mais qu'importe, son attention compte plus que le reste.

V. Hors Jeu

Avatar : Spencer Grammer
Fille ou garçon : Fille.
Comment avez-vous connu Complications : Bazzart.
Commentaire : Je n'ai jamais osé m'inscrire sur la première version, alors je suis heureuse que le forum soit de retour. <3

II. Histoire

— Je vous félicite Carlyle ! Votre premier patient mort, à deux en plus de ça ! Bravo !

Le visage de Meely se décomposa. Il était 03h56 lorsque le titulaire de garde cette nuit lui annonça la nouvelle. Elle avait eu, en compagnie d'une autre interne, en charge la surveillance des constantes d'un patient, opéré la veille d'un cancer. Une tâche quelque peu ingrate pour avoir osé répondre effrontément à son résident. Simple erreur de parcours.
Les mots ne daignaient pas sortir. Là, devant la porte de la chambre, elle observait le corps déjà pâle de l'homme qui avait été son patient. La culpabilité commençait à la ronger.

— Eh bien, expliquez-vous. Pourquoi ne pas m'avoir prévenu plus rapidement ?
— Eh bien.. je..
— Vous ?
— J'ai dû m'assoupir monsieur, je suis confuse, je..
— Vous assoupir ? Incompétente !

Les yeux mouillés de Meeli n'eurent absolument aucun effet sur le titulaire. Son regard sévère lui était insoutenable. Il lui était impossible de laisser sa tête haute, tant elle se sentait coupable. En se lançant dans la médecine, elle savait pertinemment que ce moment là arriverait un jour, que tous ses patients ne pourraient survivre. Sauver des vies, oui. Sauver tout le monde, non, malheureusement. De là, à tuer quelqu'un par fatigue.

— Et où se trouve l'autre interne incompétente ?
— Je l'ignore.

Sa camarade déboula subitement, le visage trempé de sueur. La stupeur s'installa sur son visage, visiblement troublé par cette mort elle aussi.

— Oh mon Dieu !
— C'est l'expression ! Où étiez-vous ?
— Aux toilettes.
— Parfait. Vous annoncerez la nouvelle à la famille.

Le 'vous' concernez les deux jeunes femmes. Meely échangea un rapide regard inquiet avec sa camarade. Son supèrieur s'arrêta là, prit la porte et s'en alla sans ne rien ajouter de plus. Pourtant intèrieurement, elle savait que dès le lendemain, elle en paierait les conséquences. Elle haussa les épaules pour ensuite se diriger vers l'accueil ou une infirmière de nuit remplissait quelque papier. Lorsqu'elle s'enquit enfin à relever la tête pour observait d'un oeil dédaigneux la jeune interne, un souffle s'échappa de ses lèvres, témoin de l'extrême méprise qu'elle lui portait. Mais c'est sans rien dire qu'elle lui donna un numéro de téléphone gribouillé sur un post-it. Une fois le téléphone repéré, elle le saisit et composa le numéro, mains tremblantes, ventre noué. Il sonna, encore, encore.. Et lorsqu'enfin une voix lâcha un 'allô', elle demanda simplement à voir la famille à l'hôpital le plus rapidement possible, mais resta vague sur les circonstances.
Vingt-trois minutes plus tard, une femme d'une quarantaine d'année déboula dans le hall, les yeux bouffis, les cheveux en batailles.

—Je vais le faire, attend moi là. Lâcha-t-elle à l'intention de l'autre interne.

D'un pas -presque- sûr elle se dirigea vers cette femme. Femme qui, quelque minute plus tard finit par fondre en larmes dans ses bras sans pouvoir articuler ne serait-ce qu'un mot.

*Aujourd'hui, j'ai tué un patient. Et ce n'est que le commencement*



— ILS ONT OSE NOUS FOUTRE CES INCAPABLES DE BROWN INSTITUT PREMIER ! COMMENT EST-CE QU'ON PEUT ETRE AUSSI CRETIN ?!
— Chef, s'il vous plaît calmez-vous..
— HORS DE QUESTION ! JE ME CALMERAI QUAND ON SERA REDEVENU PRE-MIER, COMPRENDO ? PREMIIIIIER !

Le temps semblait s'être arrêté dans le couloir. Monsieur le grand manitou venait d'apprendre et avec grande surprise, que le London James Hospital était passé deuxième des meilleurs hôpitaux. Ce vieux siphonné avait fini par piquer sa crise devant du monde, beaucoup trop de monde, pendant qu'un interne tentait visiblement de le calmer. Sans succés.

— Tu sais ce que j'aime chez Träger ?
— Non, vas-y, je t'écoute.
— Il transforme cet hôpital sordide en un soap opéra. Jai l'impression d'être une figurante. Lui, il a le premier rôle. Et le pire, c'est qu'il est merveilleusement sexy là dedans !
— Meeli ? T'es sûr que tu vas bien ? On a une épidémie de grippe, je vais t'examiner.
— Mais non ! Moi j'adore. Ca me donne envie de prendre un paquet de pop-corn et de rester assise ici.
— Meel..
— Tu crois qu'il va tuer quelqu'un, hein ?