Aiden TRAGER > Chief... are you sure?

I. Identité

Nom : Trager.
Prénom : Aiden, Andrew.
Age : 46 ans.
Lieu de naissance : Leeds, Angleterre.
Nationalité : Anglaise. Mais il adore dire brittanique.
Emploi : Voilà près de six ans qu'Aiden occupe le poste de chef de l'hôpital universitaire London James. Il est cependant un brillant médecin spécialisé en hématologie et en immunologie. Mais dans le rôle du titulaire ou du chef de l'hôpital, peu de personnes le pensent capable d'occuper correctement ces postes. Sans doute son côté déjanté...

III. Personnalité

- Profil Moral
3 Défauts : Misanthrope - renfermé - non-conformiste.
3 Qualités : Imprévisible - altruiste - responsable.
Caractère : Vos mères ont certainement dus vous rabâcher des centaines de fois le dicton ‘ne jamais se fier aux apparences’. Dicton qui a très vite dépassé le stade apparence, recouvrant ainsi la catégorie des rumeurs et des réputations que chacun se fait aux quatre coins d’une ville, d’un pays ou du monde. C’est entre deux notes de piano qu’Aiden Trager prend connaissance de la réputation qu’il possède, que le corps médical lui fabrique, qu’il traîne et qu’il aime polir constamment. Peu de personnes font ce genre de choses : continuer d’alimenter les ragots par de nouveaux actes décadents, injurieux et incorrects. Trager, si. Il sait qu’aux yeux des nouveaux internes, il est celui-qu’il-faut-éviter. Si vous voulez reprendre certains termes de la romancière J.K. Rowling, anglaise de nationalité, Aiden pourrait très vite être assimilé à celui-dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom. Non pas qu’il prend du plaisir à tuer, en revanche, il en prend beaucoup lorsqu’il s’agit d’ironiser, d’user de cynisme, une voix cassante en accompagnement, et de briser le superbe monde rose bonbon que certains de ses internes ont le malheur d’avoir dans son hôpital. Car oui, Aiden déteste les poires. Les pommes et même les bananes. Il est clairement contre-indiqué d’offenser le directeur du London James sans raison et encore mieux, ne pas passer devant son superbe bureau aux baies vitrées afin d’éviter les représailles ou les moqueries. Idée originale de son prof-chef. Il déteste le côté patient-médecin qui, selon lui, fausse complètement le travail des docteurs. Cependant, il est inutile de le considérer comme un tyran. Il se vante de posséder un esprit analytique sans faille qui lui permet de cerner rapidement une situation, un problème ou une personne. Il a cette façon de vous mettre à nu, après quelques jours d’observation à peine, qui gêne et qui fait mal si vous n’avez pas pleinement accepté vos erreurs ou vos défauts. S’il parait froid, direct et distant face à ses patients, il possède un tant soit peu de bon sens qui l’oblige à se préoccuper de la santé mentale et émotive de ses employés. Il est aussi d’une responsabilité incroyable lorsqu’il s’agit de l’hôpital et si vous le voyez un instant faire l’idiot pour ridiculiser l’un de ses titulaires, il peut devenir le docteur Aiden Trager, chef d’un établissement à renommée mondiale, intraitable et manipulateur, en quelques secondes devant un représentant pharmaceutique ou un potentiel donateur prêt à fournir les fonds pour l’amélioration ou l’ouverture d’une nouvelle aile de l’hôpital. Aiden est aussi un très bon orateur et il possède un charisme qui a pour effet de laisser ceux qu’il a en face de lui sans voix ou tout du moins silencieux le temps qu’il prononçait des paroles injurieuses, inquisitrices ou charmeuses. Il a souvent usé de ce don du ‘blabla’, comme il aime l’appeler, pour charmer les femmes.
Si ce misanthrope vous paraît irritant, méprisable et imbu de sa personne, vous auriez sans doute raison. Il n’a jamais voulu devenir le médecin parfait que tout le monde remercie lorsqu’il informe un patient de sa mort à venir, ou de l’incapacité d’une femme à procréer. Il a fait médecine pour prouver à ses parents qu’il était capable de devenir quelqu’un, contrairement à tout ce qu’ils ont bien pu penser de lui, pour mépriser tout ceux qui ont un jour eut la mauvaise idée se moquer de son intelligence ou de son physique grossier lorsqu’il était gamin. Une vengeance personnelle mais aussi le simple fait de rendre visible à la société que la médecine, ce n’est pas glorifiant. C’est sale et meurtrier car on y voyait le genre humain se dégrader et l’organisme fragilisé par le moindre coup de vent.
Aiden n’a jamais aimé les gentils médecins, ceux qui derrière leur serment d’hypocrites, faisaient ce que lui ose publiquement… Dans le fond, il est ce même petit garçon qui avait peur du noir, de l’isolement et des moqueries que lorsqu’il était gamin. Il n’a pas vécu un conte de fées, ses parents n’ont jamais été fiers de lui et cette séquelle l’a toujours protégé aux dangers sociaux que représentait le monde, en le mettant en sécurité derièrre une apparence froide et cynique. S’il est misanthrope, c’est uniquement pour éviter de s’ouvrir et souffrir.

- Profil Physique
Physique : Physique ? Mais qu’est-ce que ce mot ? Si Aiden devait s’auto juger, il se serait automatiquement mis à la poubelle. Sélection naturelle. De toutes manières, pourquoi se préoccuper d’un homme qui trouvait ses oreilles beaucoup trop grandes, avec des rides prématurées à peine les trente ans passés et une allure d’un type qui semblait s’être arrêté aux dix-sept ans d’âge mental. Et pourtant, à en croire ses conquêtes et les femmes qu’il croise dans la rue, Aiden ne peut s’empêcher de penser qu’il est bourré d’un charme qu’il qualifie lui-même de ‘fatal’. Son visage n’est pas banal, ses traits sont peut-être grossiers mais les moues qu’il fait effectuer à son visage ont de quoi faire oublier l’allure filiforme qu’Aiden possède. La carrure de Trager a aussi de quoi impressionner, cette dernière est rassurante, protectrice et son meilleur ami lui a un jour dit : tout en toi respire l’homme. Depuis, il préfère éviter le meilleur ami mais la remarque lui a fait étrangement plaisir. Manquerait plus que ça qu’il n’ait pas l’air d’un homme. Autre chose, Aiden ne sourit pratiquement jamais ou alors, son sourire est ironique ou accompagne son amusement et sa tendance à la moquerie ou à l’échange d’une joute verbale particulièrement épineuse. Mais lorsqu’il sourit, réellement, alors plus rien n’existe… Il a aussi deux yeux envoutants qu’il a apprit à ‘apprivoiser’ : il fait passer n’importe quelle émotion ou sensation d’un regard. Si vous avez l’impression que le bleu de ses yeux est glacial… alors c’est que vous êtes mal barré.
Habitude vestimentaire : Si vous voulez vous faire une idée du style vestimentaire d’Aiden, voici une idée qui vous indiquera clairement le genre du quarantenaire : il préfère mille fois mieux un de ses veux tee-shirt AC DC plutôt que de l’éternelle blouse blanche. Il lui arrive souvent de s’habiller décontracté lorsqu’il se rend à l’hôpital et de mettre une veste par-dessus le tout, pour tout de même rappeler aux personnes qui l’entoure que c’est lui le chef et qu’il est conscient que cela doit avoir une influence sur ses vêtements. Il porte des costumes cravates mais en général, sans la cravate, le col déboutonner et les manches de la chemise remontée aux coudes. Autrement dit, même en haillon, le directeur garde tout son charme…

V. Hors Jeu

Avatar : Hugh Laurie.
Fille ou garçon : * vérifie * Haheeeem... j'crois que j'suis bien une fille
Comment avez-vous connu Complications : Une demande de partenariat. J'ai suivis le lien!
Code : M41WH.
Commentaire : Je suis mourare je peux rien dire tellement j'aime

II. Histoire

Allô Docteur :

-Encore une ampoule d’adré’ ! Au-dessus de la table d’opération, Aiden continuait incessamment les gestes précis et rapides du massage cardiaque. Le son de l’arrêt du cœur de sa patiente résonnait dans ses oreilles comme une terrible mise à mort. Pas celle de la patiente, mais la sienne. Comme si c’était lui qu’il abandonnait s’il était amené à stopper le massage qui aurait du ramener à la vie le corps inerte depuis cinq minutes.

-Docteur Trager ! Arrêtez ! C’est terminé !
-Hors de question, passez lui le coagulant avant qu’elle n’est plus une goutte de sang dans le corps, espèce de crétin ! Qu’importe qu’il ait insulté son chef. Qu’importe que ses internes, dans la salle d’observation, le voient mener un combat perdu d'avance.

Il le savait qu’il lui était impossible de la ramener. Mais à cause des parents, à cause d’elle et à cause de lui, il ne pouvait pas l’abandonner en prononçant l’heure du décès… sous ses doigts tremblants et la pression qu’il exerçait à l’aide ses paumes, il sentait le corps perdre de son élasticité et gagner en rigueur. Il savait qu'elle était morte depuis plusieurs minutes…

-Arrêtez ! Il se sentit partir en arrière. Lui qui d’habitude était impassible, voilà qu’un simple interne avait réussit à le dégager de l’emplacement où il se tenait. Il avait beau se débattre, les bras qui le maintenaient par les aisselles ne le laisseraient pas s’échapper de si tôt. Il ne pouvait plus se battre pour Kathleen. Elle était morte… Lorsqu'il arrêta de se débattre, l’interne avait relâché sa pression. Lorsqu’il fut libéré, il jeta un dernier coup d’œil à l’abdomen de la patiente, fixant obstinément le sang qui continuait de s’échapper du corps et venait s’écraser au sol, et c’est après avoir retiré ses gants, et dans un état second, qu’il prononça ces mots fatals…

-Heure du décès… 22 heures 31. Après avoir jeté à terre sa combinaison et ses gants, il sortit du bloc, livide.

***

-Hey… est-ce que ton intervention s’est bien déroulée ? Murmura Grace en entourant son bras autour de la carrure d’Aiden qui s’était jeté sans retenue dans son lit après avoir passé une vingtaine de minutes dans la douche, à effacer les dernières tâches de sang qu’il n’avait su effacer à l’hôpital.

Pour seule réponse, il grogna et se nicha dans le cou de sa femme. Ses traits étaient défaits et son humeur allait au plus mal. Il n’irait pas travailler demain. Il ne voulait pas…

-Quel âge ? Demanda l’épouse Trager, après avoir comprit la gravité de la situation, faisant face à son mari dans le lit conjugal. Elle posa tendrement son front contre le sien, remarquant qu'il était brulant. Il mit quelques secondes avant de lui dire d’une voix défaite…
-Huit ans… son infection a détruit le système de coagulation et cet enfoiré de Finlay à toucher une artère…

A ce moment, il ne sût pas quoi faire. Il était vulnérable. Lui qui d’habitude prenait toujours soin à rassurer Grace lorsqu’elle n’allait pas bien à cause de ses cours à l’internat, c’était elle qui le rassurait à cet instant et qui lui murmurait des paroles réconfortantes. Il n’avait pas pleuré. Mais il avait été submergé d’une douleur qu’il ne pouvait pas qualifier… Lui, le grand médecin de trente-sept ans, avait l’impression d’être aussi fragile que la gosse de huit ans qu’il venait de laisser mourir. La gosse. Elle n’avait plus de prénom au moment même où il avait passé l’entrée du parking de l’hôpital…

Kathleen Steward a été la dernière patiente avec qui Aiden Trager avait sympathisé. La dernière qu'il ait aidé à surmonter la douleur de la maladie avec gentillesse, la dernière qui avait réussit à lui confier les peurs et les craintes qui pouvaient occupés son esprit.

Kathleen a été la dernière patiente du docteur Trager, celui qui éprouvait encore une certaine compassion pour ses patients, qui venait leur rendre visite dans leur chambre. Sa dernière patiente en tant que médecin intègre, possèdant quelques notions religieuses qu'il respectait autant qu'il le pouvait… La dernière personne dont il avait réussit à retenir le nom...

Après elle, les mots déontologie et Dieu n’avaient plus aucun sens pour lui. Cynisme et haine étaient devenus ses préceptes…

Métier : Bip. Bip. Bip. Bip.

A tâtons, la main droite de l’homme chercha la source sonore placée sur la petite table de chevet qui se trouvait à ses côtés. La bouche était pâteuse, signe qu’il avait très certainement dû passer sa soirée dans un bar, aux alentours de l’hôpital. C’était de plus en plus fréquent… non pas qu’il se retrouvait perché sur les tabourets pour oublier en buvant verre sur verre, mais il savait que s’il n’était pas constamment entouré, il deviendrait très vite cinglé.

Pour la première fois depuis des années, Aiden Trager ressentait pleinement la solitude dans laquelle il s’était plongé. Les mêmes mouvements étaient répétés. Chaque matin. Après avoir coupé la sonnerie criarde de son réveil, il s’était tourné vers l’intérieur du lit afin d’y embrasser… un coussin. Toujours cette même déception. Celle du lit conjugal, vide et froid… Il ne saurait l’expliquer mais il avait l’étrange impression que l’oreiller portait encore son odeur. Alors il humait le tissu pendant quelques minutes avant de se diriger vers la salle de bain afin de se préparer pour une nouvelle journée de travail…

Tant pis pour son nouveau tee-shirt, il devait recevoir un donateur aujourd’hui, et paraître un minimum sérieux était la seule chose à laquelle il devait penser. C’était avec regret qu’il rangeait le tee-shirt au logo déjanté et fantasque et revêtait une chemise bleue ciel, un pantalon –au pif, le pantalon- et foutait sa veste dans l’habitacle qui était sous le siège de sa moto. A son divorce, heureux d’être débarrassé de l’habituelle rengaine de Grace à propos des deux roues, il s’était offert la petite merveille qui le portait jusqu’au London James chaque matin. Bien que sa voiture l’attende sagement dans le garage, Aiden semblait complètement lassé de cette dernière. Et puis, il n’y avait que sa moto qui pouvait lui procurer cette sensation de liberté. Et puis, il avait l’air tellement class avec son cuir !

Et puis, toujours la même chorégraphie. Il allait chercher son café dans le service des diagnostiques de l’hôpital, n’omettant jamais d’emmerder l’équipe de l’un de ses meilleurs titulaires, puis retournait tranquillement à son bureau, évitant au mieux sa secrétaire qui, si cela arrivait, allait lui sauter dessus pour lui rappeler tous ses rendez-vous de la journée, toutes les lettres qu'il devait rédiger et lui aurait mit quelques rapports sous le nez à signer. A 10 heures, le donateur. Et à midi, il allait emmerder Ian Spencer à la cafétéria.

Cependant, une journée sans imprévus est une journée particulièrement étrange au James London. Car l’hôpital ne pouvait pas éviter le moindre imprévu ou la moindre scène de la part de ses titulaires et des élèves de médecine. Aujourd’hui, ce n’était pas les pleurs d’un interne, confronté à la mort d’un patient qu’il recevait, mais deux de ses meilleurs titulaires qui se disputaient un cas. L’un des deux était Ian –étrange, puisque d’habitude, Aiden ne le voyait que le midi à la ‘cantine’ et certaine fois le soir, chez lui, ou chez Ian, ou dans un bar, à siroter des bières tout en refaisant le monde- l’autre… il avait oublié son nom.

-Vous n’aviez pas le droit de venir fureter aux urgences alors que nous n’avions pas prévenus la chir’ d’un patient potentiel pour la neurologie !
-C’est une de vos infirmières qui a fait passé le mot en disant que vous deviez sans doute avoir trop bu pour ne pas confondre l’arrière train du patient de sa tête ! Vous…

Blablabla. En fait, Aiden n’aurait rien à dire. Son bureau était souvent prit d’assaut par les membres du corps médical afin de venir régler leur différent. De montrer lequel pouvait rivaliser avec lui au jeu des paroles blessantes et cassantes. En général, Aiden assistait aux disputes, posant le regard sur chaque interlocuteur à chaque nouvelle expression qui ne venait qu’enrichir la joute verbale. Il avait souvent l'impression d'assister à un match de tennis plutôt qu’à une discussion entre deux personnes normalement civilisées. Pour un peu, il demanderait à sa secrétaire de lui amené un pot de pop-corn et un soda. Il jeta un coup d’œil à sa montre et, remarquant que cela devait faire une bonne dizaine de minutes que les deux médecins se crêpaient le chignon, il se décida à agir –enfin- et à régler le problème.

-Messieurs, messieurs calmons-nous ! Vous, vous avez été un très vilain médecin en vous saoulant une veille de garde et vous, vous n’auriez pas du voler le patient de ce monsieur ci-présent. Si le patient a un problème neurologique, occupez-vous en plutôt que de venir dans mon bureau pour venir tester vos capacités à enfoncer l’autre dans un merdier pas possible. Quelqu’un m’aurait parlé de testostérones, là… Je suis le directeur de cet hôpital et je sais que c’est uniquement pour ça que vous venez vous battre dans mon bureau, mais il n’empêche que dans le fond, je suis une véritable lectrice de potins et une concierge exemplaire ! Alors, si vous avez terminé de vous défier verbalement, vous pouvez baisser vos pantalons, vérifier lequel d’entre vous a le plus grand pénis et retourner travailler et sauver des v… Oh oh !

Aiden attrapa l’agenda sur lequel il posait régulièrement les coudes et le mit face à son visage, se tassant tant qu’il le pouvait sur son siège afin de disparaître derrière l'agenda. Peine perdue, le haut de son crâne et ses épaules dépassait du rectangle en cuir derrière lequel il se cachait. Au loin, il avait aperçut une Grace plus enragée que jamais avancer vers son bureau, rouge de rage certainement. Lorsque la porte s’ouvrit à la volée, il lança d’une voix forte et claire.

-Le docteur Aiden Trager n’est pas disponible pour le moment, veuillez rappelez ultérieurement…
-TRAGER ! Qu’est-ce qu’il t’a prit de me coller des maniaco-pervers sur le dos en internes aujourd’hui ! Hurla Grace en frappant du poing le bureau de Trager, qui se redressa après avoir reposé son carnet de rendez-vous à plat sur la surface lisse.
-Quoi ?! J’avais pensé que t’en aurais besoin ! Des petits jeunes en manque de sexe dans le service de gynéco, c’est plutôt fun tu trouves pas ? En plus, moi avec une prof’ aussi sexy que toi, je deviendrai totalement maboul avant la fin de la journée !
-Mes patientes se sont plaintes aux infirmières de l’étage pour remarque déplacées durant les visites de routines, engages des internes sains d’esprits et qui arrivent à se satisfaire avec leurs mains plutôt que des pervers qui viennent emmerder des femmes en plein travail ou des filles gênées dans les salles d’examens !
-Mais tu sais tout aussi bien que les vierges sont les pires de toutes les patientes ! J’ai mis en place le plan ‘satisfaisons les fantasmes des patientes, en enchaînant à la gynécologue Hunter les plus beaux internes du service !’ Et puis, puisqu’ils sont beaux, tu sais qu’ils ne passeront même pas le deuxième trimestre, les médecins canons, ça n’existe pas, pas vrai docteur Urgences ?

L’urgentiste chef eut une moue choquée et Ian préféra se la fermer afin de lui rappeler à la fin de la journée qu’il n’avait pas volé son diplôme et l’avait eut honnêtement. Il n’était passé sous aucun bureau pour l’avoir…

-Je suis belle et je suis médecin ! Médecin tu entends, pas nounou d’adultes attardés en manque de sexe !
-Oh, je te trouve bien prétentieuse, en y regardant de plus près, t’es pas si canon que ça. Le matin surtout, tu fais peur à voir !

Grace sembla manqué d’air à cet instant et Aiden en profita pour lui sourire sadiquement et, ne voyant aucune réaction de la part de Grace ou des deux médecins pleurnicheurs soudainement silencieux, il commença à jouer avec sa balle rouge et blanche.

-En plus, je te les ai donnés à toi pour que tu puisses te lâcher un peu ! Manque plus que les relations sexuelles tes collègues pour que tu deviennes un véritable ripou du domaine médical ! Mais un conseil, évite de refiler la syphilis à tout mon personnel. Sinon, je devrai te donner un congé à durée indéterminée jusqu’à ce que l’épidémie s’arrête… Imagines l’ambiance dans les couloirs si tout le cortège médical se voyait interdit de relations sexuelles pendant deux semaines… Hum, je voudrai pas être à ta place… représailles, représailles…

Il posa son menton dans la coupe des paumes de ses mains, la balle temporairement posée face à lui.

-Pour ton salaire, ne t’en fais pas va, il me semble que tu as une pension alimentaire que tu suces sur mon compte bancaire, tu ne risques pas de perdre dix kilos, tu auras toujours tes trucs de filles et tu ne seras pas privée de ta si délicieuse glace aux cookies !

Spencer se pinçait les lèvres et regardaient fermement le sol, souhaitant tout d’un coup être un magicien pour disparaître du bureau ou bien devenir une petite souris. Une étrange tension s’élevait dans la pièce et gênait les deux titulaires, ennemis quelques instants auparavant.

-Les dix kilos, c’est pas toi qui les a prit à force de manger mes trucs de fille, ces dix dernières années ?
-C’est qu’elle attaque la petite maintenant !
-Ouai, c’est à cause des dix ans passés avec toi qui m’ont façonnée à ton image ! Arrête de jouer avec ta balle !
-Oooh, excuse-moi, mais moi, à force de laver mes chemises à tes culottes bisounours, j’ai régressé sur l’échelle de la maturité. On devrait p’être demandé à Spencer de nous ouvrir le crâne et de nous rendre nos comportements respectifs, tu ne penses pas ? Demanda Aiden en haussant les sourcils de manière suggestive.
-C’est moi ou t’es juste frustré de me voir uniquement ‘sucer’ ton compte en banque ?

Silence.

-Ouai, c’est bien ce que je pensais, allez, si tu te retrouves avec une syphilis générale, tu vas devoir t’occuper de toi-même de tous les patients, étant donné que tu seras le seul à ne pas être touché ! C'est vraiment une punition terrible pour un misanthrope dans ton genre

Elle sortit du bureau après un signe de tête aux titulaires, ignorant royalement Aiden.

Oui, il me fait le même effet, surtout quand il joue le House cynique et misanthrope * adore ces vannes *
Merci à toi l'avatar ne va pas tarder, je dois décidé de la photo encore
Et j'aimerai savoir, est-il possible que je reprenne le plus gros de la psychologie de House pour Aiden (en la modifiant bien entendu dans l'optique du directeur d'hôpital)? Bien sûr, en dehors du caractère, je ne reprendrai pas l'histoire de Gregory House, ni rien d'autre, mais j'ai du mal à imager Hugh Laurie autrement que comme ça

HAN HUGH
Bienvenue

Inès > D'accord, c'est top alors * j'espère pouvoir arriver au moins à la cheville de House quoi *
Tu verras les autres, c'est encore mieux

Dante > C'est mon ex

Achille > Merciii, JRM
Ennemi de moi

IV. Répertoire Téléphonique

Yanis CARLTON
Aidan apprécit énormément Carlton, le trouvant reponsable, intègre, acceptant le fait qu'il puisse perdre des patients tout en continuant à connaître leurs noms. Tout son contraire, peut-être est-ce ceci qui l'attire... Il trouve que c'est un excellent médecin et jusqu'à ce qu'il ne découvre en Kalea Abrams une parfaite prétendante au 'trône', Aiden pensait sérieusement donné son poste de directeur le jour où il prendrait sa retraite...




Grace HUNTER
Irritante, agaçante, gamine. Voici les trois mots qu'Aiden lança à Grace la dernière fois qu'il l'avait vu avant son départ pour les Etats-Unis. Autant vous dire que Trager détestait cette petite qui ne cessait de lui faire du rentre-dedans à tout va. Au début, il était amusé du comportement, n'osant cependant pas trop l'approcher, étant donné qu'elle était mineure mais avec le temps, il la trouvait collante et la menaça même d'aller porter plainte si elle n'arrêtait pas de le harceler régulièrement... Durant un an, il y eut un manque. Au final, cette gamine avait beau être chiante, il avait apprit à repousser avec violence ses avances et à tenter de démolir l'image qu'elle se faisait de lui. Il apprit à l'oblier...
Jusqu'à ce qu'elle ne réaparaisse lors d'un cours que son chef lui avait ordonné de faire passé aux futurs internes de l'hôpital. Bougonnant, il n'avait pas supporté toutes ses répliques qui avaient pour unique but de le casser devant un amphithéâtre de près de quatre-vingt élèves... Mais il était heureux de pouvoir de nouveau lui lancer des piques, comme avant... C'est à la suite de ce cours, remarquant qu'il ne pourrait certainement plus se passer de cette peste, qu'il décida de prendre les devant. Il brava la famille de la jeune fille et lui qui avait beaucoup de mal à croire aux lins du mariage, il lui avait demandé de l'épouser. Dix ans. Dix longues années, oscillantes entre le bonheur et l'enfer. Dix années ou il a passé le plus clair de son temps à lui mentir, se rendant compte que le mariage était un tue-l'amour plus qu'un évènement censé lier deux personnes à jamais...
Quoique. Le divorce prononcé, Trager se demande si finalement, il n'a pas été un gros con... Elle lui manque terriblement et ce divorce l'a affecté plus qu'aucun autre de ses choix... Mais butté et fier comme il est, jamais il n'osera l'avouer à haute voix. Pas même à Ian, son meilleur ami...




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Je pense avoir terminé! Je rajouterai mes liens lorsque LJ se décidera à ne plus me bouder pour que je puisse trouver des icons

Citation :

‘satisfaisons les fantasmes des patientes, en enchaînant à la gynécologue Hunter les plus beaux internes du service !’

Citation :

C’est moi ou t’es juste frustré de me voir uniquement ‘sucer’ ton compte en banque ?