Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde... |
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| Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } | |
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Invité Invité
| Sujet: Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } Lun 4 Aoû - 23:24 | |
| Une nouvelle journée commençait dès que le radio réveil de notre pédiatre préféré se mettait à sonner. Une sonnerie qu’il commençait à détester voir à craindre. Il ne l’avouera jamais mais il sentait quand même la fatigue davantage que par le passé, c’était peut-être l’âge qui faisait ça ... il n’en savait rien mais trouvait ça tout de même gênant à cause de son travail qui l’attendait et surtout avec cette Kalea qu’il devait à chaque fois battre devant Aidan. Il s’était lancé dans une compétition de gamins mais refusait une fois de plus de l’avouer. Même les plus brillants médecins peuvent s’avérer être puérils et on ne peut tout de même pas leur reprocher cela vu la vie qu’il mène. Bref, cette journée fut comme toutes les autres longues et pénibles. Il avait eut des cas plus que compliqués et difficiles à gérer surtout quand il se rendit compte qu’il était accompagné d’Ines Kane comme interne et qu’il allait avoir du mal à garder une bonne atmosphère durant cette journée puisque la jeune femme le détestait.
Le seul cas grave dont il eut à s’occuper fut cet enfant : Annie Becket, une petite fille âgée de vingt trois mois qui souffraient de convulsions, d’apathie, de vomissements suite à une varicelle. Bien sûr, il ne voulait pas faire de pronostic trop rapidement mais il se doutait déjà qu’il s’agissait d’un syndrome de Reye et qu’il fallait donc s’y prendre vite si on ne voulait que la petite succombe. Prévenir les parents, dans ce cas présent, la mère complètement paniquée qui avait vu son enfant prise de convulsions alors qu’elle jouait avec elle. Inutile de dire que Yanis comprenait cette femme et qu’il irait avec des gants pour ne pas trop la brusquer. Il donna un coup de coude à son interne pour qu’elle le suive et qu’elle voit à peu près comment annoncer une si mauvaise nouvelle. Froide. Distante mais montrer qu’on est là pour elle et pour le bébé. Des critères précis qu’il ne fallait pas dépasser. Le médecin annonça alors à cette mère paniquée qu’il fallait opérer son enfant car il s’agissait d’un oedème cérébral et que c’était la gravité de cet oedème qui définirait les conséquences de tout cela. Maintenant il n’y avait plus qu’à attendre et prier. La mère reprit alors son calme et demanda à la voir avant qu’on l’emmène en salle d’opération ... il accepta sans aucune hésitation. Son interne et lui se dirigèrent alors en salle d’opération où le bébé succomba à cause d’un oedème beaucoup trop développé. Cela faisait certainement longtemps qu’elle était prise de vomissements. Il jeta un bref coup d’oeil à son interne qui partit en ouvrant les portes avec violence : la mort, elle allait devoir s’y faire et elle allait devoir l’accompagner pour affronter cela. Cela faisait partie du boulot. Ils étaient désolés, toujours le baratin ... mais nécessaire.
Une heure dix. L’heure de son repas. Yanis prit alors une pause pour pouvoir prendre ne serait-ce qu’un petit déjeuner. Il avertit ses internes de le bipper dès le moindre soucis et de ne pas faire n’importe quoi durant son absence. C’est ainsi qu’il se dirigea vers la cafétéria qui était comme toujours bondée et de laquelle on entendait les rires des internes et infirmières qui avaient toujours cette bonne humeur sur le visage. Plateau à la main, il parcourut des yeux les tables pour poser son regard sur le visage de son ex-femme Ellen qui fuyait aussitôt son regard. Génial. Il avait le choix entre la peste et le choléra : sa femme ou son abominable rivale Kalea. Et bien, il choisissait le choléra ... cela lui permettrait de ne pas remuer le couteau dans une plaie passée qu’il essayait de refermer. Posant son plateau sur la table de la jeune femme, il posa son regard clair et doux sur elle avant de lui demander avec un sourire poli : “Je me permets de m’asseoir. Je n’ai pas vraiment envie d’aller m’asseoir avec des internes trop bruyants ... j’aurais l’impression de me revoir il y a presque vingt ans.” Voilà qu’il essayait la diplomatie, ca changeait et il esperait qu’elle ne l’enverrait pas sur les roses. Trop tard. Il était assis en face d’elle et elle ne pouvait pas lui hurler dessus devant tout le monde ... ca nuirait à sa réputation. “Alors que pensez-vous de l’hôpital ?”Lui demanda t-il en toute innocence avant d’ouvrir sa bouteille d’eau pour en boire une longue gorgée. Il plongea son regard dans le sien, avec toujours ce sourire au bord des lèvres qui lui donnait un air de médecin totalement parfait alors qu’il la haïssait et qu’il voulait la mettre “out” au sujet du futur et probable poste de chef de l’hôpital. |
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| Sujet: Re: Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } Mar 5 Aoû - 11:24 | |
| Kalea avait eu sa matinée de libre aujourd'hui, choses rare. Elle avait été de garde au service la nuit passé, c'était donc un mal pour un bien. C'est dernier temps elle était assez fatiguée, Kalea avait donc décidé de rester sagement à son appartement pour la soirée de la veille. Evidement ses colocataires eux n'avaient pas l'air de vouloir être au calme, musique et danses étaient ce soir là au rendez-vous. Bien sur Kalea ne s'était pas jointe à eux, elle avait preféré s'enfermer dans sa chambre. La plupart des soirs elle ne rentrait même pas chez elle, préférant le lit confortable et calme d'un amant, mais peut être était ce l'âge qui se faisait sentir, elle avouait aujourd'hui que c'était érintant. Et oui, enchainer directement une rude journée de travail après ça et cela fait des soirs où la fatigue se fait vraiment sentir. Kalea ne laissait jamais rien transparître à l'hôpital de tout cela. Là-bas elle voulais troujours être au top, pour ses patients tout d'abord mais aussi pour le poste de chef bientôt libre. Ils avaient l'air d'être deux sur le coup; elle bien sur, c'était la raison de sa venue à Londres, s'il n'y avait pas eu cela c'était vrai qu'elle n'aurait pas changer sa vie si radicalement; et Yanis Carlton, un collègue à elle, lui titulaire ne pédiatrie. Depuis quelques semaines ils se livraient à une drôle de guerre à 'celui qui serait le/la meilleure'. Kalea ne voulait pas perdre cette bataille, cette place c'était la récompense d'une carrière, de tant de sacrifices si elle l'obtenait. Alors elle faisait tout pour être parfaite pour ce rôle.
Hier, à vingt heures, le Dr. Abrams dormait déjà malgré le bruit et les cris qui pouvait y avoir dans sa salle à manger et/ou salon. C'était une chose qui n'arrivait jamais, c'était une couche tard là belle rousse, une sacrée fatigue devait donc la guidée pour s'endormir ainsi. C'était sa façon de vivre et cette bataille qui se déroulait au travail avec l'autre docteur, elle se demandait bien si lui aussi était victime d'un certaine fatigue ? Mais ce matin, par habitude, elle se reveilla aux aurores, six heures elle était lever. Kalea regarda son reveil avant de se reglisser sous la couette et la tête sous l'oreiller. Elle gagna ainsi une heure de plus de sommeil. Mais il était toujours tôt quand elle se reveilla pour de bon. Elle savait pourtant qu'elle avait du temps avant de commencer le travail. Elle prit donc un livre, placé sur sa table de chevet et commença à le relire. C'était un auteur anglais, un libraire le lui avaitt conseillé ici à Londres, elle ne connaisait pas les auteurs britanniques et avait commencé à le lire une fois, il y a quelques semaines mais n'avait pas la tête à ça, avait abandonné sa lecture. A onze heures, elle ne savait déjà plus quoi faire et décida d'aller à l'hôpital. Elle avait lu deux bonnes heures avant de passer dans la salle de bain se faire une beauté, cuisiner ensuite un petit déjeuner américain comme elle les aime et finir devant une émission absurde qui passait à la télévision. S'en était trop, Kalea qui vivait pour son travail, avait un peu récuperé de ses longues nuits des précedents jours. Maintenant son job lui manquait ...
Prête à être parfaite, elle prit donc sa voiture pour aller à l'hôpital. Joliment vêtue, élégante était le mot, cheveux impécablement soignés, teint halé et bronzé très californienne, physiquement il était vrai que Kalea était une très jolie femme pleine de charme qu'on remarquait. Si physiquement elle s'approchait très bien de la perfection, mentalement aujourd'hui ça allait bien, personne ne pouvait savoir qu'elle était en fait fatiguée, dès qu'elle entrait dans cet hôpital elle se donnait à fond donc c'est avec une nouvelle énergie qu'elle franchi le pas de la porte. Elle décida de monter s'occuper de quelques papiers à son bureau vu qu'elle avait un peu de temps, cela lui éviterait du retard. En montant se fut aussi la multiplication de questions concernant son emploi du temps par les secretaires et de questions souvent idiotes dont ils auraient trouvé les reponses en cherchant un peu d'internes. Kalea finit par arriver à son bureau, le temps passa à une vitesse ... Elle finit par décider d'aller déjeuner.
Il était près d'une heure, l'heure de pointe. D'habitude elle s'arrangeait pour l'éviter mais là, elle n'avait pas d'autres choix. Kalea après avoir choisi quelque chose à manger finit par trouver une table de libre, au milieau de tout le monde ce n'était pas la meilleure place pour être tranquille mais il n'en restait plus d'autres. Elle sortit les quelques papiers qu'elle n'avait pas fini de remplir ou signer et les posa sur la table, tout en déjeunant elle pouvait bien s'avancer un peu, vu qu'elle ne pensait pas du tout déjeuner en la compagnie de quelqu'un. Placant ses lunettes sur son nez, Kalea commença à lire ce document, une demande d'ordonnance, elle la signa ... C'est alors qu'un plateau se posa en face d'elle, elle releva la tête d'un regard étonné au dessus de ses lunettes. C'était le Dr. Carlton, quel surprise ! Il lui demanda tout de même : “Je me permets de m’asseoir. Je n’ai pas vraiment envie d’aller m’asseoir avec des internes trop bruyants ... j’aurais l’impression de me revoir il y a presque vingt ans.” . Voilà pourquoi il venait ici il n'y avait plus de place ... Tout s'expliquait, malgré leur différent et surtout leur rivalité, Kalea réussit à lui sortir un sourire approbateur, elle ne pouvait quand pas le laisser manger debout (quoi que) mais c'était surtout pas à sa propre personne qu'elle en voulait, elle ne le connaisait pas, mais à la place de chef qu'il enviait lui aussi. Yanis s'assit donc en face d'elle et l'interrogea sur ce qu'elle pensait de l'hôpital. Il ne voulait donc pas simplement manger mais aussi discuter. Kalea retira ses lunettes qu'elle posa à côté d'elle. Elle aurait bien aimé lui répondre qu'elle trouvait cet hôpital tout à fait charmant malgré qu'avant elle ne connaisait pas un hôpital avec tant d'interne fou mais qu'il y avait un point noir au tableau de cet hôpital : LUI. Et oui s'il n'avait pas été là tout aurait été bien plus simple. Cependant Kalea n'allait quand même pas lui répondre ça, il essayait d'être agréable. Et avec ce sourire et ce regard qu'il lui lançait on pouvait dire que lui aussi savait jouer au medecin parfait. Comment le chef pourrait-il choisir entre deux medecins parfaits ? Avec cette discussion qui se poursuivait avec son ennemie de taille, Kalea remarqua tout de même une certaine hypocritie mais maintenant elle n'allait pas l'envoyer dans les roses, elle décida de jouer sur le même ton que Yanis en lui répondant :
« Rien à redire sur cet hôpital, c'est une nouvelle experience pour moi, je ne connaisait pas les joies de l'hôpital universitaire. Mais j'avoue que je m'y sent de mieux en mieux. » Elle lui faisait passer ainsi le message qu'elle n'abandonnerait pas. Elle avait des coups durs ici c'était vrai et ce sentait beaucoup plus seul qu'à Los Angeles mais elle savait pourquoi elle était là, et de pouvait laisser passer ça. Yanis venait de boire, Kalea décida d'entamer donc son sandwich. Cependant elle décida de s'interesser un peu à son interlocuteur, cela lui permetterait de mieux le connaître et peut être de découvrir les points faibles de son sosie de perfection.
« Et vous, vous travaillez ici depuis longtemps ? »
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| Sujet: Re: Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } Mar 5 Aoû - 15:04 | |
| Yanis se souvenait encore de la première fois où il vit cette femme rousse aux yeux émeraude. Il se souvient très bien de cette fois où Aidan la lui présenta avec ce grand sourire qui lui arrivait jusqu’aux oreilles. Il se souvient de cette sensation qui l’avait alors submergé, cette envie de tout envoyer en l’air. Il s’en souvient comme s’il s’agissait de la veille et pourtant c’était bien il y a deux mois. Yanis commençait sa journée de garde avec les yeux un peu fatigués et un gobelet de café qui venait du Starbuck d’a côté. Il n’avait à cet instant pas besoin d’une mauvaise nouvelle et pourtant elle était là, en face de son ami et collègue Aidan en train de sourire, et de pavaner. Intrigué, il s’approcha alors d’eux quand Aidan lui lança :
“Viens ici, Yanis. Je vais te présenter Kalea Abrams, notre titulaire en psychiatrie et prétendante également au poste de chef de l’hôpital qui s’offrira quand je daignerais bien partir d’ici.”
Yanis lui tendit alors la main avec toute la politesse dont il pouvait faire preuve et lui adressa un large sourire qui se voulait sincère. Yanis poursuivit alors ses présentations en tout bon gentleman. Soit c’était le matin qui le rendait aussi sympathique ou alors était-ce ce regard vert qui le transperçait qui lui faisait perdre ses moyens ... dans tous les cas, il se conduit en amour avec cette jeune femme qui venait de quitter les Etats Unis pour se retrouver en l’Angleterre. Quel changement.
“Et bien dans ce cas bonjour ... et bienvenue ici. Je suis le docteur Yanis Carlton, titulaire en pédiatrie et j’espère que vous vous plairait dans notre hôpital.” Fin du flash back Comment avait-il pu oublier ces retrouvailles ? Elle était là face à lui et semblait se plaire dans cet hôpital, elle s’y plaisait tellement qu’elle voulait même y devenir chef. Génial. S’installant tranquillement à sa table, il buvait son eau avant d’attaquer la salade qu’il avait prise au réfectoire et qui s’avérait à chaque fois plutôt délicieuse. Entamer une discussion avec elle n’était pas toujours chose aisée mais Yanis considérait qu’il devait tout de même en futur bon chef de l’hôpital s’entendre à merveille avec tous ses collègues. Il écouta alors sa réponse avec une grande attention comme si cela allait faire basculer quelque chose de sa vie mais il était vrai que son avis importait. Hôpital universitaire ? Elle ne connaissait pas cela ? Yanis y avait toujours été et considérait que c’était le meilleur moyen d’apprendre pour les internes comme pour les plus qualifiés. Il y avait toujours à apprendre des autres. Il lui adressa un sourire cette fois-ci sincère en entendant sa remarque : “Les joies de l’hôpital universitaire, on a toujours à apprendre ... les internes comme vous et moi. Ca permet de rester dans le mouvement. Ravi que vous vous y plaisiez.” Il prit une bouchée de sa salade quand elle lui posa une question qui le fit sourire. “J’ai fais mon internat dans cet hôpital mais je me suis absentée quelques années après avoir obtenu mon diplôme mais le destin a voulu que je revienne ici ... Je suis très attaché à cet endroit et je tiens beaucoup à cet hôpital je dois l’avouer.”Lui avait-il répondu sur un ton dès plus sereins comme si tout se passait à merveille mais tout le monde autour d’eux savaient qu’ils se détestaient, qu’ils étaient des rivaux. On avait presque à faire à une lion et un lion en train de se défier pour voir qui aurait le plus gros bout de viande. Ils étaient pathétiques mais peut-être allaient-ils se rendre compte qu’en fin de compte, ils se ressemblaient plus qu’ils ne le pensaient. { Désolé pour la qualité du post ! ^^ } |
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| Sujet: Re: Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } Dim 10 Aoû - 19:37 | |
| Il était vrai qu'elle ne connaisait pas les hôpitaux universitaires, Yanis en vantait les mérites, évidement puisqu'il n'avait connu que ça et qu'il en voulait le poste, à sa phrase : "Les joies de l’hôpital universitaire, on a toujours à apprendre ... les internes comme vous et moi. Ca permet de rester dans le mouvement. Ravi que vous vous y plaisiez." Kalea ne put s'empecher de sourire, c'était du blabla et il ne devait pas en penser un mot. En tout cas elle n'était interieurement pas très d'accord avec cela, croire que l'hôpital universitaire était une joie c'était comme être un peu fou. Elle était bien plus tranquille dans son hôpital à Los Angeles, des internes qui vous tournent autour pour vous poser des questions stupides ou bien qui viennent ennuyer vos patients, ou encore jouer à des jeux idiots dans les couloirs. Elle ne voyait vraiment pas ce qu'ils avaient à lui apprendre à elle. Elle était d'accord sur le fait que oui, elle elle leur en apprenait beaucoup et c'était assez enrichissant mais sur le fait qu'elle en apprenait grâce aux internets ce n'était qu'un moyen de ce voiler la face. Enfin elle n'allait pas l'avouer ici à son pire rivale. Elle voulait ce poste de chef autant que lui et voyait quand même dans leur relation une grande hypocritie, surtout avec la dernière phrase qu'il venait de prononcer 'Ravi que vous vous y plaisiez'. La encore Kalea ne pouvait que sourire, elle savait bien qu'il aurait adorer qu'elle ne s'y plaise pas et qu'elle parte. Cela aurait été bénéfique pour lui et pour le poste de chef qui l'attendait sans problème si elle n'était pas là.
Cela lui rappelait évidement leur première rencontre, une rapide entrevue menée par Trager. Bien sur il avait voulu que ces deux là deviennent des guerriers et il avait reussi, malgré la sympatie des propos du Dr. Carlton, qu'elle n'avait d'ailleurs pas bien compris. En effet elle s'était immaginer à sa place et vraiment n'aurait pas réussie un tel effort. Se montrer en véritable amour avec l'homme qui voulait votre place ? Impossible en tout cas pour Kalea, la battante. Le pire dans tout ça c'est qu'elle le savait agréable et beau garçon, mais elle ne pouvait quand même pas faire ami/amie et plus si affinités avec son ennemi.
Le dialogue repris avec la question de Kalea, elle s'y interessait pour mieux sentir ces points faibles et le battre. Il lui expliqua qu'il n'avait en fait quasiment connu que cet hôpital. Bien sur c'était un point faible que remarqua Kalea, elle avait la connaisance sur d'autres, elle n 'était pas resté dans le même toute sa carrière, elle savait comment ça marchait ailleurs et ainsi cela pourrait être un avantage à dire à Trager pour le poste de chef. La jolie rousse le voyait comme ça, mais c'était sur que Yanis lui devait le voir autrement, le fait qu'il soit dans cet hôpital quasiment depuis toujours le faisait aussi être en première ligne pour le connaître très bien et battre Kalea sur ce point. La guerre était décidement lançée entre les deux concurrents. L'athmosphère n'y était pourtant pas mais chacun savait qu'ils étaient dans le jeu. En apparence seulement leur conversation était anodine et posée ... On pouvait dire sans se tromper en tout cas qu'il était de féroce adversaire et pour ça il fallait qu'il se ressemble un peu, voire beaucoup.
La quartagenaire décida de relancer le dialogue, maintenant qu'il était assis à la même table, la meilleure chose à faire était de se parler, elle remarqua d'ailleurs que ce n'était pas si embêtant qu'elle ne le pensait ... Regardant sa montre, pour ne pas râter son prochain rendez-vous, elle lui dit : « Vous mangez tard aujourd'hui, dure matinée ? »
[Désolé pour la qualité du mien LOL] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oh ! Vous ! Comme c'est surprenant ! { Reservé } Sam 16 Aoû - 18:01 | |
| Malgré tout ce que l’on pouvait croire et penser de Yanis, il ne pouvait nier le fait que l’hôpital universitaire était selon lui quelque chose de génial et il en vantait les mérites avec une grande sincérité bien que Kalea en pense le contraire. Il trouvait qu’il apprenait de certains internes qui avaient encore ce regard jeune et tenace contrairement à lui et à ses vieux jugements. Il aimait beaucoup voir les internes le regarder avec des yeux pétillants comme si c’était un miracle qui s’accomplissait sous leurs yeux. Voir que la médecine avait encore un grand avenir derrière elle lui plaisait et il n’y avait aucun mal à ca. Quant au fait que cette discussion était plus qu’hypocrite, il ne pouvait pas dire le contraire car il la détestait elle et son accent d’américaine qui croit que tout lui est dû. Britannique et fier de l’être, inutile de dire à quel point il haïssait les Etats Unis et ses ressortissants qui selon lui se ressemblaient tous. N’était-elle pas venue en se croyant victorieuse ?
Ennemis. Ennemis de toujours. Ils ne faisaient pas partie de la même équipe, du même camp. Ils étaient opposants et il était impossible pour eux de se donner la main pour faire ami/ami. C’était tout de même bien triste mais la stricte vérité. Eux qui sauvaient des vies, aidaient des milliers de gens étaient deux farouches têtus, incapables de faire un effort pour se sourire cordialement et sincèrement.
Yanis posa son regard un dixième de seconde sur la médecin avant de finir son plat tout en affichant ce même sourire hypocrite et serein. Comme il pouvait être détestable dans ce genre de situations mais c’est ce qu’il voulait, il voulait qu’elle le haïsse. Et puis ... elle ne resterait pas bien longtemps à Londres, elle partirait très vite ... à bout. Il savait que certains internes étaient impossibles avec elle et il savait également qu’elle ne tiendrait pas le coup ... c’était une femme après tout. ^^ Une infirmière qu’il connaissait depuis longtemps le salua d’un signe de main auquel il répondit par le même signe accompagné d’un sympathique bonjour, elle avait ce sourire amusé aux lèvres en imaginant Yanis à la table de Kalea. En effet, quelques infirmières étaient au courant de la guerre qu’ils s’étaient déclaré, tout se sait dans un si petit hôpital et puis les sarcasmes qui volent dans les salles de consultation pouvaient tout de même nous guider sur les sentiments de chacun. Il ne répondit pas alors au sourire plein de sous entendu de cette jeune infirmière et se contenta de reposer toute son attention sur cette médecin qui était désormais l’ennemi privé numéro un à abattre.
“Dure matinée ! Une interne a du annoncer la mort d’une patiente aux parents. Difficile comme toujours mais cela fait partie du boulot et il faut en prendre conscience.” Avait-il dit sur un ton un peu désappointé car effectivement ca le troublait toujours un peu d’avoir perdu un patient. Cela lui rappelait la perte de son ex-femme, cet enfant qu’il n’avait pas eut. Yanis faisait toujours semblant de ne pas en souffrir, il détestait jouer le rôle de la victime mais il ne pouvait nier le fait que ca le blessait. Son métier avait pris une importance plus vive depuis cette perte et surtout depuis ce divorce, voilà pourquoi il considérait ce poste et cette possible promotion comme une chance unique.
“Je vous donne envie d’accélérer le temps ou alors vous avez un rendez-vous ? Je vous voie regarder votre montre ...”Poursuivit-il avec ce petit sourire amusé et taquin sur les lèvres. Il avait l’air d’un petit bambin avec ce sourire et cela le rendait craquant aux yeux de certaines infirmières et internes qui avaient croisées son chemin. Yanis avait préféré changer de conversation pour ne pas trop s’aventurer sur le sujet “ perte d’enfants”. Pas trop son truc et puis il trouvait drôle de voir la reaction de cette femme à cette question et surtout voir quelle serait sa reponse.
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