Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde... |
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| Vertigo [R.] | |
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Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
Nombre de messages : 1385 Age : 33 Emploi : DIRECTEUR et CHEF DE L'HÔPITAL. Titulaire spécialisé en immunologie et en hématologie. Copyright : SAILOR URANUS (aka Paweke) Humeur : MAD. Date d'inscription : 01/08/2008
Complications I-pod: U2 - Vertigo Niveau professionel: (100/100) Relations:
| Sujet: Vertigo [R.] Mer 6 Aoû - 1:10 | |
| Aiden Trager avait quitté l’hôpital quelques heures après la fin du service de jour des infirmières et de quelques internes. La veille avait été éprouvante : il avait du sortir une nouvelle fois tout son baratin médical pour convaincre une charmante donatrice de lui céder la somme nécessaire pour l’acquisition d’un nouvel IRM. Le seul problème, c'était qu'elle ne verserait pas un sous pour l'achat du troisième IRM de l’année… Il avait prit le risque de jouer sur l’instinct maternel de son actionnaire afin d'obtenir les fonds qu'il désirait : il lui avait expliqué que suite à une étude scientifique, les enfants réagissaient beaucoup mieux aux traitements et coopéraient mieux avec les médecins en ayant dans l’esprit que les leurs parents n’étaient pas bien loin. Le but ? Ouvrir une aile destinée à la prise en charge des parents en attente de la guérison de leur progéniture admis en pédiatrie, plutôt que de leur offrir un lit inconfortable, pliant et surtout, qui ne permettait que la présence de l’un des deux parents à leurs côtés… Cette idiote avait accepté et Aiden s’était dépêché de joindre l’organisation des technologies médicales pour qu’ils puissent leur livrer au plus vite un nouvel appareil IRM nucléaire avant qu'elle ne comprenne qu'elle venait tout juste de se faire... rouler? En bref, la journée de la veille avait été exécrable et l’avait mis sur les nerfs…
Et quoi de mieux en ce lendemain de dur labeur pour le chef d’hôpital qu’une séance de jogging, apaisante et en plein Regent’s Park, le plus bel espace vert de tout Londres ? Il ne savait pas combien de fois il avait fait le tour du parc aujourd'hui, deux, peut-être trois. Ses pieds connaissaient le terrain et c’était sans craintes qu’Aiden courait dans l’air frais de cette matinée ensoleillée… La douleur musculaire était une chose que peu de personnes appréciaient réellement. Trager avait apprit à l’aimer. Victime d’un accident de voiture huit ans plus tôt, manquant d’être paralysé moteur, le titulaire avait vite comprit que ses jambes étaient sans doute la chose qu’il aimait le plus au monde. La moindre parcelle de son corps était devenue une sorte d’objet qu’il lui fallait connaître comme la table de 2 ou de 8. Qu’il lui fallait disséquer en profondeur son corps pour en connaître les points forts comme les points faibles… Voilà pourquoi il était présent ce matin dans le parc, à jogger comme de nombreux jeunes londoniens, écouteurs aux oreilles, une musique du groupe irlandais le plus mondialement connu résonnant à fond dans ses tympans.
Il entendait la voix de sa conscience lui ordonner de baisser le volume alors qu'il passait les portes de l’hôpital mais rien n’y faisait : il préférait nettement mieux U2 aux réclamations des infirmières. De toutes manières, dans l’état d’abondante transpiration dans lequel il se trouvait, il serait bien étonné qu’un seul de ses titulaires ne le reconnaissent. Sans doute penseraient-ils qu'il n'était qu’un malade de la clinique venu ici pour des simple crampes. Futile mais passe-partout. Tentant de récupérer son souffle, c’est avec des gestes lents et précis qu’il retira l’électrode posée autour de son bras, censée mesurer ses battements cardiaques.
Dans les escaliers qu’il grimpa quatre à quatre, il se mit à chantonner la nouvelle mélodie que son baladeur diffusait à présent. Il était carrément en train de chanter les paroles de Vertigo lorsqu’une infirmière, dans le couloir le plus luxueux de l'hôpital, lui montra du doigt le comptoir d’accueil, là où les infirmières en heures supplémentaires venaient jouer les standardistes et les secrétaires pour Aiden. Trager se dirigea vers celui-ci après un vague signe de remerciement à la jeune rousse et il se dirigea vers l’infirmière en qu'il considérait comme sa secrétaire attitrée plutôt que pour une femme possédant des connaissances médicales.
Lorsqu’il frappa de la paume la surface lisse du comptoir, sa chère et tendre Fanny –l’infirmière-secrétaire sexagénaire- sursauta et posa sa main sur sa poitrine corpulente, pensant certainement que ce geste allait calmer les battements de son coeur. Elle se mit à bouger des lèvres, mais Trager, qui n’avait pas daigné retirer ses écouteurs, tira une moue d’incompréhension totale. L'infirmière recommença, sans plus de succès. "QU'EST-CE QUE VOUS DITES?".
Rien n’y faisait. Elle parlait à un mur. Rouge de colère, elle lui arracha l’écouteur droit de l’oreille et c’est à se moment qu’il se mit à râler « Mais, Fanny ! Vous avez faillit me déchirer le lobe et votre ongle à manquer de près mon œil ! Vous voulez me voir aveugle en plus d’être sourd ? » « Si vous cessiez de courir avec cette machine dans les oreilles… ». Trager prit une mine choquée « Fanny ! Vous ne savez pas ce que c’est qu’un IPod ?! Vous me décevez beaucoup sur ce coup-là… » « Et oui, on ne peut pas s’occuper de vos affaires personnelles et en plus trouver du temps pour se tenir à la page, Monsieur Trager ! » Aiden grimaça et, fléchissant les genoux pour commencer son étirement, il lui demanda « Qu’est-ce que vous étiez en train de me dire ? Vous ouvriez la bouche comme une carpe… qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’ai pas le droit de prendre ma douche avant le reste, vous voulez que je sauve des vies en jogging aujourd’hui ? » Il leva les yeux au ciel et déclara, comme si c’était une évidence. « Non, c’est vrai, vous êtes carrément folle de l’odeur dégagée par mon corps après l’effort ! ». Cette fois-ci, c’était à Fanny de grimacer de dégoût. « Il y a une femme dans votre bureau ! » « Oh, oh ! Une ancienne conquête ? Non ? Est-ce qu’elle est canon ?! » Fanny secoua négativement la tête, plus par dépit que par négation, et elle lui remit l’écouteur dans l’oreille avant de reprendre ses tâches administratives…
Il ouvrit la porte de son bureau à la volée, la femme assise face à son bureau étant de dos, il ne put la reconnaître ou même dire si elle était 'canon' ou pas… Si Ian était là, il lui aurait certainement rappelé que la beauté était intérieure et blablabla… « Excusez mon accoutrement mais je n’étais pas censé recevoir avant neuf heures aujourd’hui et il est… oh, neuf heures moins cinq… Je réussirais à me doucher en deux minutes tout à l’heure si vous m’exposer rapidement votre prob… » Sa voix rauque et charmeuse avait été subitement cassée lorsque l'inconnue se leva de la chaise en sursaut.Il stoppa tout mouvement en voyant le visage de celle qui lui faisait face à présent. Son cœur était en train de rater un battement là ou il était juste en train de délirer ? Il savait juste que le tailleur impeccable était parfaitement accordé à la pièce contrairement à lui, qui avait l’air d’une tâche grise dans son propre bureau… Ce n’était très certainement pas elle… et pourtant…
Il retira les écouteurs de ses oreilles, la musique paraissant tout d’un coup lointaine du silence gêné qui s’installait dans la pièce. Les muscles de ses mâchoires se contractaient au fur et à mesure qu’il reconnaissait les traits de la brune. Elle avait vieillie. Mais elle avait toujours les mêmes traits. Les mêmes expressions… Il décréta subitement qu'il ne voulait pas parler et il se dirigea directement vers l’arrière de son bureau d’où il tira un sac où se trouvaient des vêtements propres. Son lecteur de musique avait été jeté avec dédain en plein milieu du grand bureau de bois et, marquant un temps d’arrêt, il l’interrogea du regard.
Qu’est-ce que Lisa Harper fichait ici, dans son hôpital, dans son bureau alors que cela faisait des années qu’elle était sortie de sa vie ? [Ce ne sera pas aussi long la prochaine fois XD J'espère que ça te convient :s] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vertigo [R.] Mer 6 Aoû - 2:38 | |
| Lisa avait trouvé une place plutôt stable dans l’hôpital où elle travaillait, seulement, un incident fit qu’elle décida de changer d’endroit. Cet incident avait fait de sa vie un enfer avec son patron et franchement, elle en avait plus que marre. En effet, l’homme avait décidé d’engager Lisa pour ses compétences, enfin c’est ce qu’elle pensait, pourtant, il y a trois jours il lui a dit que c’était juste parce qu’il voulait coucher avec elle. Alors, quand il essaya de l’embrasser, elle lui mit une gifle, qu’elle reçue en retour et elle donna alors sa démission. Seul problème, une fois chez elle pour se dire qu’elle devait trouver un autre poste, elle ne savait pas où se rendre. Elle est médecin depuis des années et elle devait trouver un nouveau poste, alors franchement qui serait le chef d’un hôpital qui pourrait vouloir d’elle. Elle a quarante six ans, alors comment un chef voudrait d’une employée de cet âge. Elle avait peur de ne pas retrouver un poste et franchement, elle devait se faire à l’idée. Faisant ses valises elle chercha dans sa mémoire une personne qui pourrait l’aider à trouver un poste convenable. Tout en mettant ses affaires dans son sac, elle pensa à une personne en particulier. Aiden Trager, un homme qui a eu un impact particulier sur la vie de Lisa, mais il ne pouvait pas lui demander de la prendre comme employée. Elle savait comment il était, elle savait qu’il était gentil et qu’il pourrait l’aider. Mais elle se dit une chose, elle l’a connue il y a des années de cela, alors il devait sûrement avoir changé.
C’est vrai, au lycée et en fac, c’était un homme gentil, même si parfois il faisait des bêtises, c’est ce qui le rendait intéressant et différent des autres. Elle s’était rapprochée de lui et ils avaient passés de superbes moments ensemble, mais tout ça s’était du passé. Non, elle ne pouvait pas se permettre de le contacter, pas après tant d’années de séparations, sans aucunes nouvelles. Lisa chassa donc cette idée de sa tête et chercha de nouvelles personnes. Une fois ses valises faites, elle appela un taxi et demanda à ce qu’on l’amène à l’aéroport. En effet, Lisa travaillait dans un hôpital des Etats-Unis, alors elle voulait changer d’air et elle avait finalement décidée d’aller trouver Aiden et de voir s’il pouvait la prendre ou pas. Alors, elle prit l’avion, direction Londres et l’hôpital de son ami, ou ancien ami. Une fois en Angleterre, il alla dans l’hôtel le plus proche et elle y passa la nuit. Puis, le lendemain matin, Harper prit contact avec l’hôpital et une secrétaire lui proposa de venir directement ce matin, car Aiden n’avait pas de rendez-vous. Donc elle remercia la dame et prit ses affaires pour s’y rendre. En arrivant devant le grand bâtiment, elle resta un peu dehors. Elle avait dut mal à se dire qu’elle allait le revoir après tant d’années. Avait-il changé ? Etait-il le même ? Avait-il fondé une famille ou bien d’autres questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Lisa vit beaucoup de gens qui entraient et sortaient alors elle se dit que au moins, il avait réussit à avoir un hôpital qui avait fier allure. Elle n’avait jamais douté de ces capacités à pouvoir devenir un grand médecin, mais elle n’avait jamais eu l’occasion de le voir de ses propres yeux.
Alors, elle prit une grande inspiration et entra sans regarder autour d’elle tous les gens. Elle décida donc d’aller voir des infirmières et de demander à parler avec Aiden. Elle trouva l’infirmière et elle lui expliqua qu’elle pouvait attendre dans le bureau du chef et quand il arriverait elle le préviendrait de sa venue. Lisa remercia la jeune femme et partit dans le bureau. En fermant la porte, elle regarda autour d’elle, au moins, i n’avait pas prit la grosse tête, pas énormément de diplôme. Lisa semblait un peu perdue face à tout cela, car elle ne reconnaissait pas le style qu’il avait, amis les années avaient passés, alors c’était tout à fait normal. Puis, au bout d’un moment, elle alla s’asseoir face au bureau. Elle prit place et remarqua qu’il n’avait aucunes photographies, pas une seule. Il trouvait ça étrange, mais après tout, il n’avait pas été du genre à s’étendre sur ses proches. Puis, elle regarda sa montre, décidemment, la ponctualité, ce n’était pas son . . .
Elle entendit une voix et cru reconnaître le même timbre de voix que Aiden plus jeune, mais non ça ne pouvait pas être lui. Alors, elle repartit dans ses pensées et surtout comment est-ce qu’elle allait pouvoir lui en parler après tout ce temps. Plus elle réfléchissait et plus la réalité devenait floue. Puis, elle entendit un bruit et sursauta en entendant une voix masculine. C’était bien la voix qu’il avait entendu juste avant, celle de Aiden. Alors, il écouta ses propos et ne dit rien de plus. Elle était debout et se mit face à son ancien ami. Lisa se rendit compte que son passé venait de la rattraper et qu’elle aurait mieux fait de ne pas venir. Elle aurait dut fuir et surtout, ne pas le voir en face. Non, elle aurait dut partir et c’était sûrement ce qu’elle avait de mieux à faire. Pourtant, cet homme celui de son passé, celui qu’elle avait laissé. Pourtant, il avait prit un coup de vieux, mais il était toujours aussi beau garçon et elle retient un sourire. C’était ce qui lui avait aussi plut chez lui par le passé et aujourd’hui, il avait juste vieillit, mais il était resté le même. Puis, ce fut un silence qui s’installa. D’ailleurs, il devenait trop pesant pour Lisa et elle voulut réagir ou parler mais il prit les devant. Elle ne dit rien, sachant qu’elle lui avait fait du mal et du jour au lendemain elle apparaissait comme ça tout d’un coup. Lisa vit son regard interrogateur et elle se racla la gorge. En le voyant comme ça aussi étrange, elle avait sentit sa gorge se serrer et elle était devenue sèche. Alors, une fois qu’elle racla sa gorge, elle voulut parler sérieusement, mais elle ne réussit pas.
Tu n’es pas accoutré, le jogging te va toujours aussi bien à ce que je vois.
C’est tout ce qu’elle avait trouvé à dire, elle ne savait pas du tout que dire de plus. Comment parler à celui qui le regardait avec ses yeux là. Il avait l’air d’être énervé et elle avait comprit pourquoi, son retour après tant de temps, mais elle ne pensait pas l’avoir blessé à ce point là. |
| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Vertigo [R.] Mer 6 Aoû - 18:00 | |
| Aux dernières nouvelles, il la savait aux Etats-Unis. Lorsqu’elle avait opté pour la fuite à l’anglaise en faculté, Aiden avait reconnu avoir fait de leur relation son obsession première. Pourquoi avait-elle réagit ainsi ? Pourquoi ne l’avait-elle tout seulement pas écouter une seule seconde avant de se forger une défense contre l’unique possibilité qu’Aiden voulait voir leur rapports évolués autrement que comme ceux des bons copains buveurs de bière et encyclopédies sur pattes lors des révisions d’examens ? Ils s’étaient évités comme la peste après cette nuit-là, lui ne pouvant supporter d’avoir été ainsi repoussé et elle… elle, il ne savait pas. L’examen clôturant leur vie d’étudiants en médecine terminé, elle s’était envolée vers les USA pour y réaliser ses années pratique de son internat, lui restant bêtement à Londres, intégrant les murs du London James Hospital. Après une année de séparation, il avait enfin abandonné la seule idée qu’elle puisse continuer à vivre une vie, là-bas, au-delà de l’océan Atlantique.
Il avait tout fait pour oublier ce manque total d’attention de la part de Lisa après cette fameuse nuit. Ce fut certainement la genèse de son nouveau caractère. Certainement cette nuit-là qui lui avait soufflé de ne surtout plus jamais faire confiance aux femmes, à ne jamais s’attacher pleinement à elles, à toujours garder cette liberté intérieure qui aurait été sa seule défense en cas de nouveaux coups durs. C’est ce manque de confiance en une seule personne qui l’avait fait haïr le genre humain. Il ne jetait pas la première pierre sur Lisa, mais il savait parfaitement que sans son départ surprise, il n’aurait très certainement pas commencé à lister tous les défauts de ceux qui l’entouraient et ainsi se créer une carapace cynique et froide. Il était devenu celui qu’il était seul, alimentant lui-même toutes ses phobies d’arguments qui le poussait à être de plus en plus exigeant, de plus en plus craintif et méfiant avec sa propre société.
« Puis-je connaître la raison de votre venue ici, docteur Harper ? » Entrons tout de suite dans le vif du sujet. Il n’avait pas envie de l’entendre déblatérer des excuses, il n’avait pas envie de l’entendre lui rappeler qu’il portait parfaitement les vêtements de sport ou les costumes trois pièces. En observant son bureau, il félicita intérieurement d’avoir retiré toutes les preuves de sa vie présente… ou passée. Au choix. Il avait retiré l’unique photographie du jour de son mariage avec Grace ou celles de sa nièce et de ses sœurs. Il n’aimait pas les photographies : elles lui rappelaient combien le temps passait et l’éloignaient un peu plus de ces moments de pur bonheur.
Utiliser le vouvoiement était la seule façon acceptable qu’il avait trouvée pour s’adresser à elle. De trop nombreuses années les séparaient de la faculté et de leur adolescence déjantée. Et puis, il y avait ce sentiment qui recouvrait totalement son cœur qui le forçait à ne plus jamais se montrer agréable par simple envie ou par politesse : un sentiment d’indifférence totale envers ses semblables. Docteur Harper parce qu’il ne l’imaginait pas autrement qu’ainsi. Elle avait fait médecine et elle avait été incroyablement intelligente lorsqu’ils se côtoyaient auparavant. Il était impossible qu’elle soit autre chose que médecin, sauf si bien sûr elle avait eut la stupide idée d’épouser un homme et de lui faire toute une fratrie de gosses turbulents et capricieux. Son regard la jaugea de bas en haut et comme à son habitude, il s’attardait toujours sur le visage et les attributs de ses visiteurs féminins. Non, visiblement, aucun gosse ne devait avoir été expulsé du corps de Lisa étant donné qu’elle avait toujours la même silhouette que dans ses souvenirs, découpée et fine.
Il posa son sac de vêtement sur le bureau en attendant qu’elle prenne la parole et de décida d’enrouler le fil de ses écouteurs autour du lecteur avant de le placer dans un des tiroirs qui se trouvait en bas du bureau. Après s’être redressé, il attrapa sa cheville droite et la colla contre l’arrière de sa cuisse, grimaçant en sentant ses muscles se tendre après le footing qu’il avait fait avant son arrivée. C’était une habitude, il s’étirait toujours dans son bureau avant de se diriger vers les douches de l’hôpital… Ainsi, elle aurait très certainement vite fait de lui expliquer son problème, il aurait vite fait de s’en débarrasser et vite fait de l’oublier. Moins elle restait dans son champ de vision et plus vite l’oubli s’emparera de ce moment-là. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vertigo [R.] Mer 6 Aoû - 18:22 | |
| Lisa savait que sa visite ne ferait sûrement pas plaisir à Aiden, mais elle ne voyait pas où elle pouvait aller. Elle savait aussi que de lui demander de l’embaucher ne serait pas une idée brillante, mais au moins, si ça pouvait mettre les choses au clair. C’est vrai qu’elle avait eu peur, peur de le perdre. Elle avait préférée ne pas briser leur amitié et finalement, elle ne lui avait jamais demandé s’il ressentait quelque chose pour elle. Non pas qu’elle s’en fichait, bien au contraire, comme ils avaient réussit à se rapprocher à ce point là pendant des années, elle avait eu des sentiments pour lui. Lisa était plus qu’amoureuse de lui, mais comment le lui dire, alors que vous savez que vous ne voudriez pas qu’une rupture si cela devait arriver, brise tout ce que vous aviez construit en amitié. Ne sachant pas quoi faire, elle l’avait abandonnée, elle n’avait pas était une femme forte comme elle le pensait. Elle avait été lâche et ça elle le reconnaissait. Pourtant, l’amour qu’elle lui portait était fort et sincère, mais la peur l’avait envahie. Elle aurait dut savoir ce que lui avait ressentit à l’époque, mais elle n’avait pas osée.
Aujourd’hui, elle se retrouvait face à lui et tout ce qu’elle avait essayée de cacher ses dernières années lui revenait en pleine tête. La Lisa forte qui aime son travaille et qui ne s’attache à personne partait en fumée. Enfin pas totalement, elle revoyait encore ce jeune étudiant qui n’arrêtait pas de l’embêter pendant ses révisions, mais avec qui elle aimait passer du temps. Puis, ce fut ce soir là que tout bascula pour eux deux. Le revoir après tant d’années avait finalement un goût amer. Elle ne se sentait pas à laisse et se demandait si elle avait bien fait de venir après tout ce temps sans nouvelles. Une fois qu’elle prit la parole après ce silence pensant, elle resta le fixer. Il n’avait pas tellement changé, plus vieux c’était sûr, mais toujours avec ses yeux aussi bleu où ont se perd facilement. C’était un trait physique qui avait plu tout de suite à Lisa. Au moins, il avait gardé ça chez lui, mais est-ce que le reste aussi était resté ? Son humour, sa joie de vivre, ses bêtises en tout genre et tout ce qui faisait de lui, l’étudiant le plus détesté des professeurs, mais celui qui faisait rire tous les autres étudiants y comprit elle.
Alors, il finit par prendre la parole et elle comprit qu’il ne voulait pas d’effusion. C’est vrai que ce ne serait pas facile de parler de ce qui s‘était passé et encore moins de savoir ce qu’ils avaient put faire toutes ses années. Lisa ne l’avait jamais dit à personne, elle a toujours tout gardé pour elle, mais une chose était sûre et certaine pour elle, si elle devait avoir des enfants, ce ne serait qu’avec lui, mais ils ne sont pas ensembles et elle ne comptent pas en parler et encore moins le lui dire à lui. Il avait été là tout le temps pour elle, quand ils étaient jeunes et elle s’était une idée précise de la famille, elle, Aiden et leurs enfants. Mais elle avait prit peur et était partie. Ce beau tableau de famille avait prit fin à ce moment là, alors elle n’y pensait plus depuis toutes ses années et ne comptaient pas là-dessus non plus aujourd’hui. Elle le regarda alors venir faire ses étirements et se rendit compte qu’il avait toujours cette même tête quand il les faisait. Elle arrêta un sourire qui allait s’afficher sur son visage et décida de prendre la parole.
Si je suis ici, c’est parce que j’aurais besoin de votre aide docteur Trager.
Elle resta alors le regarder. Elle savait qu’il pourrait la remballer, mais elle ne se laissa pas démonter, au contraire.
Je sais que votre hôpital est réputé et j’aurais besoin d’un poste si vous acceptez ma présence dans votre lieu de travail.
Il avait prit le vouvoiement, elle en faisant tout autant. Lisa savait que sa requête n’allait pas lui plaire, mais pour le moment, elle ne voulait pas en savoir plus que ça. Le boulot et rien d’autre, enfin elle savait qu’il pourrait en parler, vu la demande qu’elle faisait. |
| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Vertigo [R.] Mer 6 Aoû - 20:48 | |
| Trager lança un drôle de regard à Lisa lorsque cette dernière se mit à sourire alors qu’il réitérait son geste d’étirement avec sa jambe gauche. Elle était sans doute devenue un peu cinglée avec le temps… Lorsqu’elle se décida enfin à parler, il entendit avec soulagement qu’elle avait aussi adopté le ‘vous’ neutre. Mais s’il était soulagé de ne pas devoir lui expliquer pourquoi est-ce qu’il se comportait en parfait étranger, il l’était beaucoup moins quant à sa future requête. Dans ses souvenirs, elle avait toujours été beaucoup trop fière pour demander de l’aide à quiconque… à lui, encore moins. Voilà qu’à présent il posait l’un de ses pieds sur le bureau et ramena son torse contre son genoux. C’est le front posé contre son genou qu’il l’entendit prononcer les mots ‘hôpital réputé’, ‘besoin’ et ‘poste’. Hou hou ! Qu’est-ce qu’elle racontait là ?
Posant son pied à plat à terre quelques secondes après la déclaration de Lisa, Trager passa son bras derrière sa tête afin de détendre toute la partie de son épaule droit qui était crispée, les muscles s’étant accommoder au rythme de sa respiration lors de sa course. « Et qu’est-ce qui vous fait bien penser qu’un poste n’attend que vous ici ? » Il s’attaqua ensuite à l’épaule gauche pour enfin revenir dans sa position initiale, c'est-à-dire un pied sur le bureau, front collé au genou gauche cette fois-ci. Inspirant et expirant à un rythme régulier, les yeux clos, il attendait désespérément d’Harper des mots qui ne venait pas.
« J’attends de l’argumentation, Docteur Harper » Prenant soin de ne laisser transparaître aucune émotion, Trager se redressa et se dirigea vers le fond de son bureau. Il se mit à la hauteur des meubles et, en ouvrant un placard, il sentit sur son visage la fraîcheur du mini-frigo qu’il avait fait mettre là pour tous les petits trucs qu’il aurait eu envie de grignoter ou de boire, les nuits où il était obligé de camper à l’hôpital. Il en sortit une bouteille d’eau, referma le meuble et il retourna vers son bureau en s’asseyant sur son siège en cuir. Il montra d’un signe de main le siège où Lisa était assise quelques minutes plus tôt afin de l'inviter à s'installer de nouveau : il ne la jetait pas encore dehors et souhaitait écouter ce qu’elle avait à lui dire.
« Vous n’étiez pas bien aux Etats-Unis, trop loin de l’Angleterre peut-être ? » Lança t-il sarcastiquement, comme à son habitude. Il ouvrit la bouteille et en but quelques gorgées, ne lâchant pas du regard Lisa. Il mettait un point d’honneur à regarder tous ceux qui s’asseyait face à lui dans les yeux, qu’il les détestait ou les appréciait. En ce moment, Aiden ne savait pas où classer son étrange visiteuse. Mais peu importait. S’enfonçant un peu plus dans son siège, il fronça les sourcils avant de continuer « Votre carte verte, plus à jour ? »
C’était certain. Après cette entrevue, après sa douche, il irait squatter le bureau de Spencer. Si même dans son propre bureau il était assaillit d’internes pleurnichards, d’ex-compagnes complètements fêlées et de fantômes revenus des USA, alors il n’avait plus qu’à aller se réfugier dans le bureau de Ian : il le forcerait à mentir et à dire qu’il était sans doute quelque part dans l’hôpital à martyriser un interne ou à tenter une expérience complètement délirante. Le chantage fonctionnait toujours sur Spencer. Toujours... Ouai… Il ferait ça aujourd’hui… se cacher et fuir.
Il but une nouvelle gorgée d’eau lorsque Lisa prit de nouveau la parole… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vertigo [R.] Jeu 7 Aoû - 13:02 | |
| Lisa toujours face à son ancien ami se disait qu’elle n’avait du tout prit la bonne décision. C’est vrai que leur passé tumultueux ne pouvait pas apporter de bonnes choses, enfin ont ne sait jamais, mais pour le moment, c’était mal partit. Le fait qu’il la vouvoie la gênait dans le sens où elle savait qu’il lui en voulait et qu’elle aurait aimé mettre les choses au clair. A savoir si elle l’aimait encore, difficile à dire, elle l’avait aimée, mais elle ressentait encore quelque chose. Comment le définir ? De l’amour probablement, mais il devait avoir refait sa vie, donc pas moyen d’en parler comme ça. Mais, ce n’était pas le moment de penser à tout ça, pour l’instant, laisser le passé de côté et parler de ce qui l’amène ici. Après avoir parlée, elle vit le visage de Aiden et elle comprit que cette bataille ne serait pas facile. C’est là qu’elle entendit les propos qu’il tenait. Elle fut surprise par tout ça, comment pouvait-il dire cela ? Elle pensait qu’il lui demanderait au moins pourquoi elle venait chez lui après tant de temps. Elle était vraiment surprise et franchement, elle avait l’impression d’être face à une personne totalement différente de celle qu’elle avait connue.
Puis, il finit par lui demander de l’argumentation et cela elle fut encore plus surprise. Au lycée, ou à la fac, il aurait dit ça sur un ton plutôt humoristique, mais là non, c’était sec et sans émotion aucunes. Elle était vraiment perdue, elle ne le reconnaissait plus et ça lui faisait bizarre de devoir lui faire face. Lisa le laissa faire se qu’il avait à faire dans son bureau et le vit venir s’asseoir. Quand il lui fit signe de prendre place elle n’hésita pas, vu comment elle était. Elle savait qu’il avait changé depuis tout ce temps, mais à être comme ça, elle ne l’aurait pas imaginée. Alors, elle entendit à nouveau ses propos et là, s’en était trop pour elle. Elle fronça les sourcils et le fixa dans les yeux.
Que vous me disiez tout cela je m’en fiche bien docteur Aiden Trager. Ce que je vous demande, c’est de m’embaucher si vous avez un poste. Si vous voulez de l’argumentation, en voici.
Elle le vit avec sa bouteille d’eau et son regard qu’il n’avait pas perdu, alors elle continua sur le même ton.
Je suis médecin depuis des années, je suis venu ici parce que votre hôpital est reconnu dans le monde, y comprit aux Etats-Unis. Je me suis dis que comme je vous connaissez j’aurais peut-être une chance à mon âge de retrouver un poste, avec une personne que j’ai connu. Mais apparemment, vous n’êtes pas l’homme que j’ai connu et j’ai dut me tromper. Alors, peut-être qu’il serait mieux d’en rester là et que je m’en aille, qu’en pensez-vous chef ?
Le fait de ne plus voir un minimum du Aiden qu’elle connaissait, l’avait fait se mettre en colère et elle se disait qu’elle n’avait pas bien fait, mais elle n’avait pas tellement changé et d’être comme ça, c’était dans sa nature. Puis, elle se dit qu’elle aurait mieux fait de ne pas parler du passé, mais c’était trop tard, heureusement, elle n’avait pas employée le mot ami. Elle resta donc le fixer un moment dans les yeux, espérant une réponse qu’elle soit positive ou non et qu’elle au moins reconnaître un minimum son ancien ami, même si elle doit dire ancien, car pour elle ça n’a pas changé de trop. |
| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Vertigo [R.] Jeu 7 Aoû - 20:13 | |
| Les doigts entrelacés les uns les autres, Aiden avait plus l’air d’un conspirateur que d’un directeur d’hôpital ordinaire. De plus, on ne pouvait pas le qualifier de directeur d’hôpital étant donné que ce qu’il portait sur le dos était l’une des tenues de sport qu’il trainait avec lui depuis des années. Son expression dure et sérieuse avait, elle, tout d’un grand chef. L’impassibilité qu’il affichait face Lisa était celle qu’il donnait à tout son personnel. Rares étaient les personnes ayant la chance de le voir souriant… abondantes celles dont il prenait un main plaisir à se moquer. Lisa n’y réchapperait donc pas…
Intérieurement, il se surprit à sourire en reconnaissant l’ancienne Lisa. Toujours le regard franc et cette même rage de vaincre. Il ne sourcilla pas en rencontrant les yeux océans de son ancienne meilleure amie… Elle mettait apparemment à part les remarques de Trager et ne sélectionnait que l’essentiel de ses propos. Faisant pivoter son siège de gauche à droite et de droite à gauche, comme un gamin pourrait bien le faire, il laissait Harper discourir sur les raisons de sa présence dans l’hôpital. Mettons au placard la carte des blagues vexantes et écoutons pourquoi Lisa Harper souhaitait un poste dans son établissement.
S’il en croyait ses paroles, elle était sans emploi. L’âge n’avait en général rien à faire dans une conversation sur un tel ton mélodramatique devant un employeur qu’elle avait jadis connu. C’était d’ailleurs étrange, et cette simple hypothèse fit froncer les sourcils de Trager. Lisa Harper ne pouvait pas être renvoyée d’un quelconque hôpital ou autre dispensaire sans la moindre raison… à moins qu’elle ne soit alcoolique ou droguée, il ne voyait vraiment pas. Peut-être qu’elle pourrissait la vie de jeunes internes qui abandonnaient rapidement l’internat sous ses ordres… Non, en général, les tyrans étaient les professeurs les plus qualifiés… Aiden en savait quelque chose, étant lui-même autrefois sous les ordres d’une femme horripilante et aujourd’hui, il agissait en parfait salaud lorsqu’il prenait en charge des étudiants souhaitant se spécialisé en hématologie ou immunologie…
Il allait la couper et lui demander directement la cause du vide professionnel qu'elle vivait en ce moment lorsqu'elle se mit à hausser le ton et à lui rappeler son caractère. Il hallucinait ou bien ? « La définition de ma personne est ici-même, Harper : je ne suis plus l’homme que vous connaissiez auparavant » Ses yeux étaient devenus de glace. Lui renvoyer en pleine face son passé, c’était comme lui enfoncer un couteau dans le cœur. Auparavant, on l’appréciait pour ce qu’il était et pour ses pitreries. Aujourd’hui, on le détestait, on l’évitait et il aimait ce rapport de terreur qu’imposait sa réputation, ou même sa simple présence physique dans un espace bien défini et en 3D… Il ne voulait plus être blessé par d'autres personnes et à vrai dire, il s'était plutôt fait avoir : il avait aimé Grace et aujourd'hui, il commençait à subir les conséquences de ses actes. « Je dirai même que vous vous êtes trompée de décennie » Le regard dur qu’il lui jeta n’avait rien d’impassible… mais il préférait l’ignorer et fermer les yeux…
Son cerveau était en ébullition et il était en train de se demander quoi faire. En temps normal, il n’aurait pas attendu une seule seconde, il aurait prit une décision aussi rapide que l’éclair et il aurait renvoyé celle qui l’avait abandonné des années auparavant. Mais là était le problème. S’il avait tant de rancœur, était-ce seulement normal ou surmontable ? En rouvrant les yeux, il ne put qu’observer les traits ravagés par le temps de Lisa. La voir avec des années de plus, devant lui pour lui réclamer de l’aide le laissait perplexe –à l’époque de la fac, il lui aurait très certainement rappelé que son sang chaud de par ses origines juives l’aurait empêchée de réclamer de l’aide à quiconque. Elle demandait de l’aide, un poste, et ce simple fait troublait Trager. Il passa sa langue sur ses lèvres à moitié desséchées par le manque d’eau et c’est après une dernière pesée des pours et des contres qu’il lui posa une ultime question…
« Êtes-vous certaine de vouloir un poste dans cet hôpital ? Psychologiquement et émotionnellement parlant… » Voilà qu’il parlait de sentiments. Si Ian aurait été présent, il se serait esclaffé et l’aurait emmerdé jusqu’au Noël prochain avec cette histoire… Son visage était de nouveau impassible, fermé et il était prêt à se comporter comme le Aiden Trager habituel dés qu’elle aurait donné sa réponse : non et il lui lancerait un ‘Et bien, bye bye, vous aurez toutes vos chances dans une maison de retraite’ et si elle acceptait… Hum. Il fallait qu’il réfléchisse activement à quoi lui dire, là… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vertigo [R.] Jeu 7 Aoû - 21:23 | |
| Lisa était vraiment énervé contre cet homme qu’elle ne reconnaissait plus. Elle ne comprenait pas comment il avait put changer à ce point. Il avait l’air beaucoup plus renfermé qu’il ne l’était déjà et elle avait peur de devoir réapprendre à le connaître. Quoi que elle ne savait si finalement elle voudrait rester ici ou pas. Plus elle le regardait et plus elle avait l’impression de voir et de parler à un inconnu. Cette façon plus froide de la regarder, pourtant, elle ne se laisserait pas démonter. Elle savait de quoi il était capable à l’époque et apparemment, il était devenu bien pire. Alors, ce ne serait pas celui avec qui elle . . . celui avec qui elle avait vécus une belle histoire, oui c’était le cas, mais pas le bon moment pour y penser. Alors, il enleva tout ça de sa tête et se concentra à nouveau sur lui et leur conversation. Le fait de savoir qu’il serait son patron l’avait au départ un peu surprise, mais après tout, ils se connaissaient donc ça pourrait passer. Mais de le voir comme ça, elle le trouvait vraiment étrange. Puis, elle resta le fixer, cet homme qu’elle ne reconnaissait pas. De plus, avec ce qu’il était entrain de lui dire, elle hocha la tête.
En effet, l’homme que je connaissait était bien intéressant à côtoyer que celui que vous êtes devenu docteur Trager.
Elle ne se laisserait sûrement pas démonter face à lui. C’est vrai qu’avant elle aurait put, mais face à cette façon de parler, d’agir et de la fixer, elle ne se laisserait sûrement pas faire. Elle n’était pas une femme à se laisser marcher dessus, mais elle n’était pas non plus du genre à se laisser prendre de haut par une personne qu’elle a connu étant bien plus aimable. Le fait de le voir changé à ce point lui faisait comprendre qu’elle allait devoir changer son comportement face à lui et surtout, qu’elle devrait faire attention dans cet hôpital. Oui, la façon dont il lui parlait ne venait que renforcer le fait qu’elle allait désormais vouloir un poste dans cet hôpital. Lisa se fichait pas mal de ce qu’il pourrait à son sujet dans tout l’hôpital, elle sait ce qu’elle est, ce qu’elle a vécue et y comprit avec lui. Elle savait que ça risquait de ne pas être évident, mais elle s’y ferait.
Après tout, son ancien patron avait essayé de la mettre dans son lit, alors celui-ci ne tenterait sûrement pas. Pourtant, elle ne dirait pas non et ne referait sûrement pas la même erreur qu’en fac, mais elle savait qu’elle ne se laisserait sûrement pas faire par lui. Lisa savait que Aiden n’avait jamais joué les gros durs à l’école, même si parfois, c’était pour impressionné les filles, ce qui rendait les garçons jaloux, vu que c’est lui qui emportait les filles dans sa chambre. Pourtant, elle savait aussi que si il jouait ici les gros bras, c’était peut-être, pour la déstabiliser. En tout cas, elle ne se laisserait pas faire sans rien dire. Harper avait prit de l’âge, elle avait une vision différente de la vie, mais elle ne laisserait pas une personne dont elle sait qu’au fond cette personne est aimante et agréable, lui gâcher sa carrière. Elle était venue pour avoir un poste dans cet hôpital, elle ne repartirait pas sans avoir parlé de son futur métier ici.
Alors, il prit la parole et lui demanda une chose dont elle ne pensait pas possible d’entendre de sa part un jour. Elle sourit légèrement comme amusé par le fait qu’il puisse oser dire cela. Mais, elle se passa une main sur le visage et le regarda un moment dans les yeux. Elle voulait essayer d voir s’il parlait du passé ou non. Elle voulait tout comprendre à ce qui avait put changer ses lui en temps de temps. Comment avait-il put devenir comme ça ? Est-ce de sa faute à elle, après l’avoir abandonné ? Elle n’en savait rien, mais elle le découvrirait avec le temps. Même si elle ne travaillait pas ici, elle viendrait passer du temps pour le voir, où comprendre qui il est devenu aujourd’hui. D’ailleurs, s’il ne voulait pas d’elle, Lisa irait faire un tour dans l’hôpital qu’il déteste le plus et demanderait un poste, après tout, elle pourrait y trouver des choses plus intéressantes qu’ici. Alors, elle resta toujours à le fixer et prit la parole.
J’en suis et certaine, sinon je ne serait pas venu vous voir. Pour ce qui est du psychologiquement et émotionnellement parlant, je dois dire que je sais mettre ce genre de choses de côté et apparemment, ce n’est pas moi qui est le plus de mal à en faire le tri, vu que c’est vous qui en parlez docteur Trager.
Elle savait que ça ne serait pas forcément facile de faire le tri, amis s’il continuait à lui parler comme ça ce serait vite classé. Alors, en finissant de parler, elle avait insisté sur le docteur, pour lui montrer qu’elle ferait la part des choses et que s’il voulait parler du passé, ce serait en tête à tête et qu’elle ne dirait rien à personne. D’ailleurs, elle savait que ce serait plus rôle de faire languir les gens autour et de plus, elle pourrait jouer avec lui, s’il continuait à avoir cette attitude. |
| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Vertigo [R.] Ven 8 Aoû - 18:21 | |
| Insensibilisé aux sentiments humains depuis pas mal de temps déjà, Trager observait avec une certaine incompréhension la réaction de Lisa. Il ne comprenait ni les froncements ses sourcils, ni les muscles de sa mâchoire qui se crispaient lorsqu’elle parlait… Il avait aussi du mal à comprendre pourquoi elle avait tant de mal à dissimuler dans le timbre de sa voix ô combien elle semblait déçue de son comportement. A quoi s’attendait-elle ? Un sourire et une bonne vieille tape dans le dos ? Quand bien même il aurait eut un tant soit peu de bon sens, il aurait été indifférent à son apparition… elle s’était effacée d’elle-même de sa vie et il avait du tourner la page. Il passa sa main gauche sur sa mâchoire inférieure, il ne répondit pas à sa remarque qui stipulait très clairement qu’elle avait beaucoup de mal à accepter le fait qu’il soit froid…
La laissant réfléchir, il se mit à farfouiller dans un de ses tiroirs. Retirant des tonnes de babioles des différents compartiments, lançant un regard faussement désolé à sa visiteuse, il continuait activement de trouver un de ses signets d’admissions et sorties du personnels. Le IPod qu’il avait rangé quelques minutes auparavant se retrouva en plein milieu du bazar qu’il venait de faire et c’est triomphant qu’il repoussa dans un coin du meuble les quelques livres et autres dossiers qu’il venait de sortir des entrailles du bureau. Le pire, c’est qu’il se fichait pas mal que quelque chose ne tombe à terre. D’ailleurs, plusieurs stylos et autres romans à l’eau de rose avaient manqués de chuter sur les genoux d’Harper.
D’une impulsion, Trager fit rouler son fauteuil jusqu’à la commode qui était derrière lui et en sortit un énorme répertoire qu’il laissa tomber dans un bruit sourd sur son bureau lorsque Lisa suggéra le fait qu’il avait du mal à faire le tri dans ses émotions. Là, à vrai dire, à part l’envie une bonne douche, il ne ressentait rien de particulier… Vu ce qu’il allait faire, il valait mieux qu’il ne ressente que du déni et de l’indifférence total s’il ne voulait pas immanquablement devenir cinglé. A considéré le fait, il était peut-être le directeur d’hôpital le plus corrompu de toute l’Angleterre… « Je n’ai pas besoin de tri… » Commença t-il, du haut de sa stature, regardant théâtralement le plafond « Vu que de vous à moi, c’est vous qui portez les sous-vêtements affriolant… les femmes ont toujours eu un pauvre petit cœur et une capacité de réflexion assez lente en ce qui concernait le rationnel et le sentimental… »
Il commença à tourner les pages de son planning et c’est en avançant un dossier de closes administratives et juridiques devant Lisa qu’il rajouta « Il y a un mur autour de ma pompe interne, je ne ressens plus rien ! » Le sourire carnassier qu’il affichait avait de quoi faire trembler les infirmières travaillant à son étage… Il attrapa le combiné de son téléphone et après avoir appuyé sur l’un des boutons il se mit à chantonner une de ces musiques d’attente que les services téléphoniques durant une bonne vingtaine de minutes…
« Allô, la NASA ? Ici Spoutnik, j’aimerai savoir si l’astronaute Leeks travaille aujourd’hui ? Oui, bien sûr, attendre… pourquoi vouloir tout plus vite surtout quand on est le patron… Merci ! Ô ma tendre Fanny ? J’allai oublier, ramenez-moi un dossier E16 et un café, tant qu’on y est ! »
Il raccrocha sans même attendre une autre réponse de la part de son infirmière chef et, pinçant ses lèvres entres ses dents. Le regard en biais jeté vers Lisa était suspicieux et c’est après quelques secondes de réflexion qu’il lui dit.
« Vous allez être mise à l’essai au service des urgences jusqu’à… mercredi, date à laquelle notre bon vieux Leeks sera de retour après s’être remis d’une très grosse grippe ! Si d’ici-là aucun de vos patients ne meurent, peut-être faudrait-il espérer sortir un contrat à plus longue durée que celui-ci » Il accompagna sa dernière parole par un mouvement de tête vers le fin papier qu’il avait mis devant les yeux de Lisa quelques minutes plus tôt. C'était incroyablement iciot ce qu'il disait, parce que si Lisa arrivait à tenir cinq jours aux urgences sans voir l'un de ses patients éclairs mourir, ça relèverait alors d'un trop plein de chance dans lequel Aiden aurait adoré vivre. « Fanny apporte les dernières clauses, à emportée chez vous avec une liste de ce qu’il faut nous amener pour prouver au monde que vous existez… Papiers d’identité, preuve de votre rapatriement en Angleterre, dossier médical… Ce serait ballot de vous engager si, en plus d’être hors catégorie d’âge, vous nous ameniez une maladie chronique ou un VIH » Il haussa les épaules et les sourcils en même temps et, en attrapant son sac et son IPod, s’adossant contre la bibliothèque médicale qui se trouvait derrière lui, à droite de la commode, il termina…
« Vous avez des questions ? » | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vertigo [R.] Lun 11 Aoû - 0:46 | |
| Mais c’est quoi ce type ? Lisa n’en revenait pas, il avait vraiment trop changé pour que ça soit le même Aiden Trager qu’elle avait connue au lycée et en fac. Même s’il lui disait qu’il avait changé Elle ne comprenait pas cet homme en face d’elle, lui qui était si gentil, si drôle, si attentionné, si beau. Oui, bon pour le dernier point, il a pas changé, mais bon, passons. Lisa se sentit légèrement rougir, c’est vrai qu’elle l’avait toujours trouvé beau, mais là avec l’âge, malgré les rides, elle le trouvait aussi bien et très bien conservé pour son âge. Mais malgré tout, elle ne le reconnaissait pas et ne comprenait pas comment il avait put changer à ce point. Evidemment que non, elle ne s’attendait pas à un accueil chaleureux, mais au moins un comment vas-tu malgré tout. Même si elle n’avait pas été des plus sympathique avec lui, elle espérait un minimum de courtoisie. Elle ne savait pas ce qu’il était devenu depuis toutes ses années, elle n’avait fait qu’entendre des rumeurs. Lisa est une femme qui écoute beaucoup et qui prend des notes au coin de sa tête, mais elle n’est pas du genre à se fier aux rumeurs. Non, elle préfère toujours vérifier par elle-même, mais là elle se disait qu’il était l’homme que tout le monde décrivait. Puis, elle le vit regarder dans ses tiroirs et le laissa faire. Au moins, il n’avait pas changé sur ce point là, son bureau n’était pas rangé. Encore quand il était jeune, ça allait à peu près, amis là c’était apparemment une vraie catastrophe. Elle ne dit rien et préféra se passe rune main sur le visage, parfois elle arrivait à reconnaître certaines choses en lui et parfois, elle aurait dit qu’il s’agissait d’un inconnu.
Il finit par rouler avec son fauteuil jusqu’à l’armoire et Lisa ne dit rien. Il avait l’air de chercher activement quelque chose et elle se demandait bien quoi. Ca devait sûrement être très important, vu dont la façon avec laquelle il se démenait avec son tiroir et ses papiers. Alors, elle le regarda avec son classeur et fronça les sourcils, quand il le laissa tomber dans un grand fracas. Elle ne dit rien mais ne fit que lever les sourcils, pour montrer qu’elle était légèrement ennuyé, mais surtout désespérée par son comportement. Puis, il prit la parole et Lisa l’écouta attentivement, peut-être qu’un propos important pouvait se cacher dans tout ça. Mais, elle ne trouva rien de bien intéressant à part son humour qu’il n’avait pas trop changé, mais il était devenu sexiste à ce point là ? C’est vrai que quand ils étaient plus jeunes, il aimait bien se moquer de ses tenues plutôt strict, où ont ne voyait pas un morceau de peau. Mais aussi les décolletés qu’elle pouvait parfois porter et ça l’amusait, mais là elle avait l’impression de voir un monstre. Bon, c’est un peu fort, mais elle préféra ne rien dire et leva simplement les yeux au ciel. Alors, quand i finit par lui présenter un papier, elle regarda le visage qu’il affichait. Elle sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Elle ne comprenait vraiment pas comment il avait put devenir comme ça. Peut-être à cause d’elle ? Non, ça ne pouvait pas être que à cause d’elle. Si ? Elle hocha la tête pour s’enlever ça de la tête et le regarda au téléphone.
Elle écouta ce dont il parlait et fronça les sourcils. Vraiment trop étrange pour qu’il s’agisse du vrai Aiden Trager. Mais bon, il lui ressemblait et avait des similitudes dans son comportement qui ne trompe pas. Alors, elle ne dit toujours rien et regarda la feuille qu’il venait de lui tendre. Lisa commença donc à la lire et ne prêta plus attention au médecin en face d’elle et regarda tout ce qui était écrit. Puis, elle l’entendit parler et elle leva les yeux vers lui. Elle l’écouta attentivement, au moins ça lui faisait toujours un poste intéressant. C’est vrai que ce n’était pas un poste des plus intéressant comme celui qu’elle avait avant de venir ici, mais elle s’en contenterait et puis après tout, si elle pouvait faire ses preuves et montrer qu’elle valait le coup d’avoir un contrat plus long, elle se donnerait à fond comme d’habitude. Alors, elle écouta à nouveau ses propos et quand il parla du fait qu’elle devrait remplir des formulaires et surtout, le coup du VIH, elle lui fit un sourire forcé en lui montrant bien qu’elle ne se laisserait sûrement pas faire pas ses propos et encore moins par son comportement de grand méchant.
Alors, il finit par aller se placer près de sa bibliothèque et lui demanda si elle avait d’autres questions. Elle eu un léger sourire et se leva de sa chaise, puis elle resta le fixer dans les yeux n instant. Elle avait énormément de questions à lui poser, amis ce n’était pas le bon moment. Elle devait à tout prit rester professionnel et tout ce qui concerne le passé viendrait ensuite, mais là elle préférait ne pas aborder le sujet. Voyant en plus qu’il avait changé, elle ne savait pas comment il pourrait réagir et elle préférait le connaître mieux avant de pouvoir faire ou dire quoi que ce soit. Finalement, elle se rassit sur la chaise, pour attendre l’infirmière et resta le fixer dans les yeux.
Vous allez être mon patron, je préfère m’abstenir de poser certaines questions. |
| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Vertigo [R.] Mar 12 Aoû - 18:48 | |
| Trager adorait son poste. C’était étrange de penser à ce genre de chose alors qu’en face de vous, il y avait la pire femme que vous n’ayez jamais rencontrer. Celle qui réunissait le meilleur comme le pire, qu’on ne savait pas s’il fallait soupirer de plaisir ou de rage en la voyant. Ou alors, ça ne l’était pas tant que ça : il avait peut-être juste besoin de lui faire savoir qu’il était directeur aujourd’hui, plus l’étudiant d’autrefois qui était encore indécis sur son avenir. Gonflant l’intérieur de ses joues d’air, il tapota du bout des doigts le bois de sa bibliothèque lorsque Lisa lui annonça qu’elle n’avait aucune question professionnelle à poser. De surprise, ou de fatigue, on ne pouvait pas réellement prévoir, Aiden souffla l’air qui était dans sa bouche comme un enfant de cinq ans le ferait.
D’un bout de bras, il attrapa le sac de vêtements qui était resté sur sa table, délaissant complètement le bazar qu’il venait tout juste de faire à la recherche de son classeur d’employés. Fanny allait très certainement ranger, elle qui était insupportée à la moindre punaise collée de travers… « Bien, heureux que vous ayez compris le message, pour la moindre question professionnelle, je suis en général coincé dans ce bureau. » Il entama quelques pas avant de faire face de nouveau à Lisa « Mais ce n’est pas une raison pour venir squatter mon bureau… les infirmières aiment beaucoup les plaintes des médecins… » En hochant la tête par l’affirmative, il continua « Ouai… elles adorent les ragôts ! » Soudainement, Aiden venait de se rendre compte qu’il n’avait pas été voir sa taupe depuis quelques jours déjà… Il fallait absolument qu’il règle ce détail.« Fanny va arriver d’ici peu. Bonne journée ! » Termina-t-il avant de reprendre son chemin, passant avec autant de fracas le pas de la porte du bureau. Sur son chemin, il croisa la dîte Fanny… et là, d’on ne savait où, la colère le prit. « Veillez à régler tous les détails avec elle ! Si elle est dans mon bureau à la seconde précise où je passerai le pas de l’entrée du service, je vous fous à la porte, c’est clair ?! » Le regard meurtrier et le murmure noir qu'Aiden employa face à Fanny la pressa à rejoindre le docteur Harper afin de lui donner les documents qu’elle tenait dans la main gauche au plus vite.
Aiden tentait de rester impassible lors de son trajet jusqu’au douche de l’hôpital. Il faillit tuer deux internes qui recherchaient activement leur résident. Comme si il avait implanté une puce électronique dans la peau de chaque membre de son personnel afin de le pister. Son esprit était embrouillé d’idées noires, de paroles colériques et d’excès de rage… La journée avait si bien commencée… le voilà maintenant confronté à ses vieux démons. Froide. Une douche froide… il avait besoin d’une douche glacée pour essayer de calmer les battements de son cœur. De colère, il balança son poing contre le carrelage de la douche dans laquelle il se prélassait habituellement sous une douche brulante.
Il dut passer à la clinique avant de rejoindre son bureau… sa main lui faisait un mal de chien. Mais ce n’était rien comparé à ce qu’il ressentirait s’il ne faisait pas abstraction de tout sentiment depuis des années…{TOPIC TERMINE} | |
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