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Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde...
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 Délicieuses retrouvailles ... { R. }

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MessageSujet: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 20:21

    Londres. Voilà déjà quelques temps qu’elle n’était pas venue dans cette charmante ville et étrangement, cela ne lui avait pas manqué ... En même temps qu’est ce qui pourrait manquer à Margareth. Je ne saurais vous le dire. Bref, il devait être aux alentours de vingt et une heure quand la jeune femme arriva à Londres en taxi, un petit sourire nostalgique au bord des lèvres. C’étai tout le même symbole de pas mal de souvenirs cette ville et puis elle était certaine que cette ville allait lui plaire : elle allait revoir son frère, un nouveau jouet. La première chose à laquelle elle pensa en posant son talon aiguille sur le sol fut de se rendre au Waxy O’Connor, ce lieu mythique qui n’aura certainement pas changé. Une profonde inspiration et elle se dirigea vers ce lieu avec ce petit sourire au bord des lèvres, sourire caractéristique chez la mère Trager O’Ryan. Elle poussa alors les portes de ce café londonien et balaya d’un vague regard distrait les personnes présentes. Bien entendu elle savait qu’elle ne reconnaîtrait personne mais elle avait toujours cet espoir de croiser quelqu’un qu’elle avait connu par le passé.

    Se dirigeant vers une table libre, elle commanda un simple cocktail à base de mangue, fruits de la passion et ananas. Elle ne se souvenait jamais du nom de ce cocktail mais avait toujours commandé la même chose, c’était sucré et plutôt rafraîchissant. Le serveur arriva alors à sa table, prit sa commande pour venir lui apporter le tout quelques minutes seulement après. Rapidité londonienne, elle appréciait surtout qu’elle n’était pas très patiente. Pas très ? Elle détestait attendre. C’était une perte de temps et perdre son temps n’était pas dans ses habitudes. Sirotant son cocktail tout en discutant avec un homme d’une quarantaine d’année qui était venu à sa table pour discuter, elle ne l’avait pas envoyée sur les roses tout simplement parce que ce soir là, elle avait besoin de parler avec quelqu’un et que cet abruti ferait bien l’affaire. Mais alors qu’elle allait se présenter, une voix familière se fit entendre derrière elle. Un large sourire se dessina sur ses lèvres comme si un miracle venait de se produire juste sous ses yeux. Elle se retourna dans un mouvement élégant.


    “ Judas ? Qu’est ce que tu fais ici ?”
    “ Et bien comme toutes les personnes qui se rendent dans un café ... je viens boire un verre. J’ai cru que tu l’aurais deviné seul.” Lui répondit-elle avec un petit sourire amusé au bord des lèvres. Judas ? Ce surnom lui allait à merveille et elle aimait quand son frère lui lançait directement des attaques du genre. Il était adorable... Regardez-le avec ce petit froncement de sourcil et cette surprise de la voir dans sa ville. “Veux-tu que je t’offre un verre ? Assieds-toi à ma table ... Monsieur allait partir de toute manière et puis j’ai à te parler en plus comme quoi tu tombes au bon moment pour une fois.” Avait-elle dit d’une voix si douce qu’on aurait cru entendre un ange. L’homme qui avait essayé de la séduire quelques minutes auparavant s’en alla alors la queue entre les jambes, tête baissée pour laisser la place à cet homme au visage froid et aux traits fatigués. Margareth était pressée de voir la réaction de son frère quand elle lui dirait qu’elle viendrait travailler dans son hôpital surtout qu’on aurait besoin d’une femme “ très” qualifiée en chirurgie orthopédique et puis ... il n’allait tout de même pas claquer la porte au nez de sa chère et adorable petite soeur qui lui souriait d’un air dès plus innocent. “ Oh ! Comme ca me fait plaisir de te voir ! Je te trouve fatigué, t’as une tête d’enterrement et apparemment les années commencent elles aussi à peser lourd voire même très lourd ... Ton charme n’en pâtit pas j’espère ?!” La jeune femme avait dit cela tout en ayant ce sourire adorable au bord des lèvres. Elle pouvait vraiment être excécrable quand elle s’y mettait et là, elle s’y mettait à moitié. Elle n’allait pas lui donner envie de l’étrangler dès leur première rencontre, elle avait tout son temps puisqu’ils allaient se voir tous les jours quand elle travaillerait pour lui.
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Aiden Trager
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeVen 8 Aoû - 1:39

Il avait surtout besoin d’un bon café. Aujourd’hui, les équipes de chirurgies avaient tués trois patients. Oui, ils les avaient tués parce que ces crétins d’internes et ces crétins de résidents avaient laissés entrer dans les blocs des infirmières contaminées par un simple rhume… C’était comme apporté de la cocaïne dans un centre de désintoxication : inévitablement fatal. Ces pauvres chéries avaient besoin d’argent pour continuer de nourrir leurs familles et éduquer leurs enfants. De colère, il avait lancé à l’infirmière en chef du service de chirurgie qu’elle devait plutôt se faire ligaturer les trompes et nourrir ses deux jumeaux au sein plutôt que de l’emmerder avec de telles conneries ! On était au vingt-et-unième siècle et les jours de congés payés existaient, non ? « A moins que Marty et Doc se sont alliés de nouveau et m’ont forcé à entrer de force dans la Delorean pour pouvoir retourner dans le passé ! » L’infirmière avait filée tout droit dans la salle de repos, honteuse de s’être fait passé un savon en plein milieu du hall principal du service…

Arrivé sur le parking, admirant sa moto plus qu’à l’accoutume, il s’était finalement décidé à ne pas rentrer tout de suite chez lui aujourd’hui. Qu’allait-il y faire de toute manière ? Allumé sa télé, chercher un vieux James Bond dans ses placards ou au mieux, il allait se préparer des pattes avec une sauce de sa propre invention… Soirée définitivement ennuyeuse à en devenir. C’est dans cette optique qu’il avait allumé le contact de l’engin et s’était dirigé vers le centre de Londres… Il avait laissé sa moto dans un lieu où les allées et venues étaient fréquentes et c'est à pieds qu'il avait décidé de rejoindre l'endroit dans lequel il voulait aller… Remontant Oxford Street, il avait commencé à réfléchir à sa situation. S’il n’arrivait même plus à se décider à rentrer chez lui, c’était qu’il ne pouvait plus continuer ainsi… La maison qu’il occupait avait été la maison dans laquelle il avait bâti son couple avec Grace. Là où il lui avait fait des promesses abracadabrantes d’avenir… Ils avaient même fait en sorte à ce qu’il y est une chambre d’amis tout près de leur chambre… vous savez, le genre de chambre que l’on transforme aisément en cas d’arrivée surprise d'un superbe paquet cadeau tout fripé dés les premières secondes de sa mise en marche.

Sans elle, et la bâtisse remplie de souvenirs, Aiden n’arrivait pas à y vivre correctement. Il était gêné, il n’osait plus mettre la musique à fond au réveil ou bien à s’exercer au piano ou à la guitare : il se rendait compte à chaque fois qu’il attendait désespérément les hurlements d’une Grace exténuée par une garde au beau milieu de la nuit. Mais elle, elle n’était plus là. Les habitudes étaient impossibles à effacer… En poussant la porte du café WOC, il était enfin déterminé : il allait quitter cette foutue baraque et la vendre. Mise à part son piano et quelques autres affaires, il laisserait sans doute le mobilier aux futurs propriétaires… A eux de se débrouiller avec ce qui lui restait de son ancienne vie…


« Judas ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Ca, c’était la meilleure ! Il entrait dans ce café pour se relaxer, boire un verre ; ou peut-être un café, il ne voulait pas non plus se crasher contre un arbre en rentrant tout à l’heure ; et qu’est-ce qu’il trouvait là, assise à la table où il s’installait habituellement ? Sa sœur. Son visage, déformé par la fatigue, l’était encore plus par la surprise et l’incompréhension. Il jaugea durement du regard l’homme qui accompagnait sa blonde de sœur et, lorsqu’elle le somma de s’en aller, il ne se priva de grogner tout en lui jetant un regard meurtrier… Réflexe protecteur de grand-frère, ne cessait de répéter leur mère. Elle l’invitait à boire ? Parfait, elle le ramènerait donc ! « Non… j’ai vu un abruti à tes côtés j’ai bien crû que t’étais en train de vendre tes charmes pour un moindre coût ! » Il soupira de fatigue lorsqu’il prit place face à elle, se débarrassant de sa veste en cuir, laissant apparaître son superbe tee-shirt noir qui avait le privilège de découper parfaitement la carrure de Trager. « Parler ? Okay, mais avant, je m’envoie un remontant, ta tête me plaît pas du tout… tu sais que ta fille a prit de toi de ce côté-là ? Une vraie peste déguisée en angelot blond… »

Il héla un des serveurs et commanda deux pressions de bières blondes. Il se souvenait de l’avoir emmener dans un bar quand elle était ado et si il ne se trompait pas, c’était un des alcools basiques que la sœur s’envoyait à la chaîne sans aucun problème majeur. Comme le frère, pour info… Il ricana en l’entendant décrire son superbe charme de séducteur aux yeux pochés et aux expressions vieillies par l’heure qui continuait immanquablement de faire avancer le cycle de la nuit… « Tu veux que je te confie un secret ? J’ai tué le poisson rouge d’un de mes titulaires et je l’ai jeté dans la cuvette des toilettes… Le pauvre, en rentrant chez lui ce soir, il va voir une tombe dans le bocal… » Il posa son menton sur son poing refermé, à moitié avachi au-dessus de la table, et il affichait un sourire plein de malice, comme lorsqu’il était gamin et qu’il tentait de faire avouer par des paroles doucereuses sa sœur qui avait volé une sucette ou bien cacher l’une des locomotives du circuit ferroviaire géant qu’il construisait dans sa chambre… « Mon discours a été tellement émouvant la pasteur a pêché ! Et m’a supplié de lui faire l’amour au beau milieu de sa foutue chapelle… mais bon, tu me connais, je supporte pas ce bon vieux Dieu, j’ai donc refusé de rendre ce service à sa zombie frustrée… » Il remercia d’un signe de tête le serveur qui posait devant les deux Trager les commandes et il but sa première gorgée, passant sa langue sur ses lèvres pour faire disparaître la mousse de la bière. « Toi par contre, t’as l’air crispée… t’es constipée ou tu as eu une nouvelle injection de bottox ? » Il haussa les sourcils en signe d'interrogation avant de lancer à sa sœur un sourire qu'il ne lui réservait qu'à elle : fraternel.

Ce sourire serait probablement le seul signe de la soirée d’Aiden qui prouvait à Maggie qu’il était tout de même heureux de la revoir après tant de temps…
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeVen 8 Aoû - 11:51

    Margareth était le double féminin du chef de l’hôpital et ce depuis leur plus jeune âge mais elle n’avait que de merveilleux souvenirs de sa vie passée sous le même toi que lui c’est à dire avec ses parents. Elle se souvenait de tous les mauvais coups qu’il lui avait fait ; des blagues plus ou moins drôles dignes de n’importe quel gamin mais même si elle avait tapé des crises et des scandales, elle adorait ces moments à se crêper le chignon et à s’hurler des vacheries. Margareth espérait que son frère n’ait pas trop changé avec le temps voire qu’il se soit amélioré et ce petit nom par lequel il l’appela la fit doucement sourire. Judas ? Ca lui allait plutôt bien. Lorsqu’il se mit à parler de la présence de cet homme à sa table, elle ne put que rire doucement. Voilà qu’il allait cacher son rôle de grand frère protecteur. Elle se souvint encore de leur période lycée où Aidan gardait toujours un oeil sur elle ce qui l’énervait au plus haut point à l’époque. Vendre ses charmes ? Bien qu’elle traversait une sorte de crise de la quarantaine et qu’elle détestait voir les années passées, Margareth considérait que l’âge la rendait mystérieuse et lui donnait une certaine élégance inégalable. Bref, elle se trouvait en quelque sorte ... parfaite.

    “Tu as toujours eut une imagination débordante Aidan. ” Lui répondit-elle avec ce sourire taquin sur les lèvres. Puis, elle le laissa prendre place face à elle et elle analysa alors son frère à sa façon. Soupir de fatigue, visage aux traits tirés par cette même fatigue : son boulot lui prenait trop de temps et il en était exténué. Veste en cuir : toujours le même que lorsqu’ils étaient adolescents. Anti-conformiste. Elle aimait bien son frère en fait, elle l’aimait bien surtout quand elle voyait que ses piques le touchaient mais bon ... Elle serait capable de lui donner un rein s’il en avait besoin : une relation fraternelle assez particulière mais de la part de Trager, on en attendait pas moins. Margareth se redressa alors sur sa chaise et ne put qu’arquer un sourcil en entendant la remarque de ce dernier. Un remontant à cause de sa tête ? Pourtant lorsqu’elle avait jeté un dernier coup d’oeil dans son miroir, elle se trouvait magnifique. Un visage d’ange? Comme Cassidy ? Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas parlé à sa fille, elle ne lui avait même pas dit qu’elle venait travailler dans le même hôpital qu’elle. Elle ne lui parlait que très peu surtout depuis leur dernière dispute où Margareth avait certainement un peu abusé en lui mettant sur le dos tous ces problèmes. Peut-être qu’elle parviendrait à obtenir à nouveau son rôle de mère ou alors peut-être pas ? “Mais je t’en prie Aidan ... prends toi tout ce que tu veux. Je te conseillerais des lunettes pour te protéger de ma beauté éblouissante. - elle esquissa un petit sourire amusé avant de poursuivre avec plus d’entrain - Cass’ ? Oh je savais qu’elle avait tout de sa mère. Elle a eut un bon modèle, j’espère que tout se passe bien pour elle ? Elle va bien ? ” Son rôle de mère parfaite était plus que nul puisqu’elle avait fait fuir sa fille qui ne lui donnait même pas une demi nouvelle. Cela ne la dérangeait pas jusqu’à ce qu’elle se rende compte que sa fille n’avait plus dix sept ans mais qu’elle était devenue bel et bien une jeune femme et qu’elle avait pas mal de temps à rattraper.

    Margareth l’écouta alors commander deux pressions et en fut ravie. Il n’avait pas oublié que la jeune femme aimait les bières et que cet alcool ne lui avait jamais posé de problèmes. Mais, il poursuivit par une histoire abracadabrantesque en prenant cette pose qu’il avait si souvent adoptée par le passé et qui le rendait craquant selon elle sûrement parce qu’elle le revoyait âgé d’une douzaine d’années. Elle haussa les épaules avec ce sourire au coin des lèvres. Il était ... fou enfin elle trouvait que parfois si on ne le connaissait pas, on pourrait le prendre pour un fou sorti ou plutôt évadé de l’asile, ca en était inquiétant.
    “Je connais pas mal de gens qui pourraient t’aider, tu sais. La psychiatrie intéresse de plus en plus de jeunes ...” Prononça t-elle d’une voix douce et tranquille avant qu’elle ne remercie d’un large sourire et d’un délicat merci ce bon monsieur qui leur apportait l’hydromel. Margareth en prit alors une gorgée après avoir levée son verre en direction de son verre comme pour fêter leur retrouvaille. Elle se pinça les lèvres pour effacer la mousse de bière de ses lèvres. Crispée ? Constipée ? Botox ? Pas de souci niveau intestins et elle refusait de s’infliger quoique ce soit à cause de son âge et puis les rides d’expression n’étaient pas si marqués que ça. “Merci de te soucier de ma santé mais pour l’instant mes intestins fonctionnent à merveille. Quant à l’injection de botox, je pensais t’avoir dis que cela devait rester secret ! Tu ne sais vraiment parler aux femmes ...” Avait-elle dit en faisant une petite moue. Elle ne s’était pas injectée de botox mais entrait dans le jeu de son frère et puis si jamais quelqu’un venait à lui parler de botox, elle considérerait que c’était parcequ’elle ne faisait pas son âge et que cela en choquait plus d’un. Pas de sa faute si Dame Nature était si sympathique avec elle. Le sourire de son frère la fit tendrement sourire à son tour, ils étaient ravis de se retrouver après ces longues années.

    “J’ai un service à te demander ... de la plus haute importance.”
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeSam 9 Aoû - 16:49

Aiden grimaça en l’entendant dire qu’il aurait certainement besoin de lunettes pour s’accommoder de l’image qu’elle renvoyait. Son froncement de sourcils attestait surtout qu’à cet instant précis, il avait l’impression de porter les mêmes gênes que ceux d'une folle furieuse sans doute atteinte d’un syndrome de CCN : Conne Complètement Nombriliste. « Non, je t’en remercie… mes lunettes me suffisent pour lire les dossiers. Pas pour observer des grandes blondes idiotes ! » Son visage se renferma lorsque Margareth commença à parler de Cassidy. Cette gosse n’avait pas eut le droit à une mère normale et par-dessus le marché, la matriarche avait été secondée par un type bête qui avait jugé bon de lui obéir au doigt et à l’œil, lui cédant tout comme si l'argen tombait du ciel…

Il haussa d’abord les épaules, ne sachant pas quoi dire à sa sœur. Il était censé n’être que le chef de Cassidy et peu de personnes ne connaissaient leur lien de parenté. Il la torturait, comme les autres internes. Mais elle, il était obligée de lui donner un aperçu plus dur de la médecine…
« Tu n’as qu’à aller lui poser la question toi-même, Margareth… Physiquement, ça va. Elle a toujours l’air d’une bonne poire quand on lui dit que son patient va mourir et elle se sent toujours obligée de venir hurler au scandale dans mon bureau quand quelque chose ne va pas. Ta petite fille, quoi » Lança-t-il en appuyant son regard perçant dans celui de sa sœur. Avec ce qu’elle avait vécut, Aiden aurait eut beaucoup de mal à croire que Maggie aurait pu délaisser ainsi sa fille et la priver de l’amour qu’une mère devait donner à son enfant.

« Je m’inquiète pour son esprit… elle a des parents cons comme leurs pieds et un oncle qui fait tout pour lui mener la vie dure et par-dessus le marché, il veut qu’elle devienne comme lui… elle risque de devenir aussi dégueulasse que nous et nos parents si ça continue, non ? » Lança t-il en jetant à Maggie un regard interrogatif. « M’enfin, c’est ta gamine, après, moi ce que j’en dis ! » Termina t-il en levant les mains de part et d’autre de sa tête.

Il eut un rire lorsqu’elle lui proposa d’aller en psychiatrie. Nombreux étaient ceux et celles qui pensaient qu’il devait aller y faire un petit séjour. Buvant une nouvelle gorgée de sa bière, il essayait de répondre, encore, à l’une des principales questions existentielles qui le formait. Etait-ce lui ou les autres qui étaient fous ? Il n’eut pas le temps d’approfondir la réflexion là où il l’avait laissée la dernière fois et c’est en grimaçant d’excuse qu’il lui dit sur un ton plus élevé mais paradoxalement faussement désolé
« Oh ouiii, bien sûr et je devais aussi cacher le fait que tu t’es faite refaire les seins et le derrière… vraiment, ça m’a échappé ! » Il sourit d’amusement en voyant plusieurs clients de l’O’Connors se retourner vers lui après ça… Qu’est-ce que les gens pouvaient être idiots quand ils le voulaient… « Quoi ? Elle n’est pas parfaite maintenant ? Quoique, je dois vous avouer que j’aurai préféré un bonnet en plus dans le soutien-gorge ! » Lança t-il à un vieillard qui lorgnait avec un peu trop d’insistance Maggie. Lorsque ce dernier se retourna enfin, Trager lança une nouvelle moue grimaçante à sa sœur.

« Un service ? Je dois te filer combien cette fois ? » Il savait que lorsque Margareth réapparaissait aussi soudainement et surtout pour un service, c’était qu’il n’y avait rien à envisager de bon. Il pensait qu’elle allait lui demander de l’argent, un test de compatibilité pour voir s’il pouvait lui donner un rein ou peut-être même lui demander de devenir le tuteur légal de Cassis, bien qu’elle n’ait plus besoin de personne maintenant pour survivre… Elle vivait avec Bambi après tout…

« Et je te préviens tout de suite : si c’est pour me présenter une de tes amies sirènes, c’est pas la peine, je fais pas dans le thon ou la morue… » Il se mit à jouer avec son verre de bière, le faisant passer de la main gauche à la droite en le faisant glisser sur la surface de la table.
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeMer 13 Aoû - 21:42

    Notre résidente ne put que sourire d’un air amusé en entendant la réponse de son frère, réponse qui n’était absolument pas surprenante de sa part. Elle s’y attendait comme les vaches s’attendent à voir passer un train dans leur pré. Cela lui faisait plaisir de voir que son grand frère n’avait pas changé avec l’âge et elle crut pendant quelques secondes qu’il avait même empiré son état avec les années devenant plus aigri. Le fait d’être aigri touchait ceux qui passaient le cap des quarante ans. “Grande ? Blonde ? Oui une grande blonde mais idiote, je ne suis pas d’accord.” Lui répondit-elle avant de boire une fine gorgée de sa boisson posée face à elle.

    Lorsqu’elle entama le sujet concernant sa fille, elle vit tout de suite le visage de son frère se fermer comme si cela le dérangeait. Elle lui avait mis dans les jambes sa fille prouvant pour ainsi dire son incapacité à l’élever en même temps que ses problèmes avec son époux. Elle n’avait pas été assez forte pour supporter une adolescente capricieuse, en pleine crise d’adolescence et un époux qui allait voir ailleurs sous son nez. En fait, elle s’était retrouvée face à ses propres faiblesses et cela lui avait fichu un sacré coup au moral. Mais il lui donna tout de même un petit résumé de sa fille à l’hôpital et Margareth put alors l’imaginer avec cette air abattu en apprenant que son patient allait mourir. Toujours aussi fragile en fin de compte même si elle n’avait pas montré ce profil à sa mère mais plutôt celui de la fille en colère et qui a besoin d’attention : ce qu’elle ne lui donnait guère d’ailleurs. Margareth se mit à sourire doucement en entendant de tels propos. Sa fille hurler dans le bureau de son oncle, elle n’avait pas changé et il était certains que l’on ne pouvait pas remettre en question le fait qu’elle était sa fille.
    “Tu as raison, je compte lui donner un rendez-vous pour un petit dîner et lui annoncer mon arrivée en ville également. Mais je suis heureuse de savoir qu’elle va bien et puis si elle a la force d’aller hurler dans ton bureau, c’est bon signe.”

    Mais les paroles de son frère ne se terminèrent pas par cette bonne note ... il continua à lui parler de l’esprit de sa fille qui était pas aussi rose. Il avait raison, elle avait eut des parents abrutis comme pas possible ... Aussi cons que leurs parents ? Margareth avait décidé de changer tout du moins avec sa fille, essayer de devenir une bonne mère même si ca allait être difficile puisqu’elle ne savait absolument pas ce que c’était : être une bonne mère. Elle avait joué la carte de la bonne amie à donner tout ce qu’elle désirait, à lui gonfler sa carte de crédit mais cela ne suffisait pas. De l’attention ? Oui mais il y avait son boulot ... Une piètre mère. “J’avoue avoir échoué dans mon rôle de mère ... mais avant que tu ne dises quoique ce soit, nous sommes devenus des gens biens malgré papa et maman alors elle a ... Oh mon dieu ! Si elle devient comme nous ! Oui ... je vais essayer d’aller lui parler.” Lui dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. Oui, si sa fille devenait comme eux ... elle était perdue et finirait seul à quarante ans, avec uen brillante carrière mais personne sur qui s’appuyer et finir ses jours. Elle ne voulait pas de ce futur pour sa gamine.

    Sa soeur ne put que rire en l’entendant parler de sa poitrine et de son arrière train. Il n’avait vraiment pas changé. Buvant une nouvelle gorgée d’un air serein, elle haussa les épaules en regardant les clients qui s’étaient retournés vers leurs tables. En pleine crise de la quarantaine, Maggie aimait avoir les regards des hommes - surtout jeunes - tournés vers elle et c’était pour cela qu’elle faisait très attention à son physique et qu’elle était toujours aussi sportive.
    “Avoue Aiden, si je n’étais pas ta soeur ... je serais ton fantasme et tu rêverais de m’avoir parmi ton tableau de chasse.”Lui dit-elle d’une voix pleine de sous entendus et en terminant par un clin d’oeil accompagné d’un petit rire délicat et élégant.

    Elle haussa les épaules et soupira lorsqu’il parla d’une amie sirène. Elle ne savait pas vraiment comment lui parler de cela, comment entamer le sujet mais il le fallait et tout de suite.
    “Pas d’argent ... ça roule comme sur des roulettes de ce côté là : enfin quelque chose qui va. Par contre, je viens de demander ma mutation et devine qui va avoir la chance d’avoir la plus brillante des residentes dans son hôpital, qui va avoir la chance d’avoir la plus brillante orthopédiste dans son hôpital : Bingo. C’est toi ... Je savais que tu accepterais, tu es un amour.” Elle avait tout enchainé en une seconde et demi avec un sourire, des gestes et surtout en simulant le fait qu’elle l’embrassait à la fin de sa tirade puis elle but une nouvelle gorgée de sa bière comme si de rien était. “Je commence demain ? Ca me va !”
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeDim 17 Aoû - 2:28

Trager tordit sa bouche et lança dans la volée un « Ha ha ha ! » significatif. C’est qu’elle se croyait drôle maintenant la sœurette… Il haussa les épaules considérant qu’il avait assez de problèmes de son côté. Il n’allait pas en plus ajouter à sa liste les tracas de sa jeune sœur. Jeune ? Trager ! Faut pas pousser non plus !

Il entremêla ses doigts entre eux et posa ses mains sur son menton, prenant tout d’un coup une mine sérieuse. Il arborait souvent cette posture lorsqu’il était dans son bureau, face à des internes qu’il devait réprimander ou bien prêter une oreille attentive aux donateurs qui pensaient mieux savoir ce qui serait bon pour l'hôpital, comme s'il savaient mieux que lui, le directeur administratif du LJH, réputé par la poigne de fer avec laquelle il le maintenait et les soins qu'on y proodiguait. Ce qu’il y avait différent dans son maintient ? Très certainement ses épaules qu’il relâchait délibérément. La vie en bureau commençait sérieusement à peser sur le corps de Trager qui, en plus ne plus être tout jeune, était contraint à rester dans la même position assise toute la journée durant. A l’instant, il rêvait de pouvoir laisser ses doigts parcourir le clavier de son piano, qui attendait patiemment de pouvoir de nouveau s'élever les notes musicales que jouait Trager. Depuis son divorce, Aiden n’avait pas touché à son piano… il lui était presque impensable de pouvoir de nouveau jouer uniquement pour lui-même et non plus pour Grace.

Il grimaça à l’idée de pouvoir avoir des vues sur une femme qui avait le physique de Margareth. Il n’appréciait pas spécialement les blondes et ça, il le lui avait toujours fait savoir.
« Peut-être l’une de mes réincarnations auraient eu envie de toi mais moi… tu me fais vraiment aucun effet » répondit-il avec dédain, imitant parfaitement le sourire goguenard de sa sœur. Ca aussi c’était de famille, leur manie de devoir mouvoir les traits de leur physionomie en tout temps… Il ne se souvenait pas avoir un jour vu Margareth ou l’un de ses parents complètement neutre… Il y avait toujours une ride d’expression sur le front ou bien un sourcil relevé qui indiquait que son propriétaire attendait patiemment que son interlocuteur se mette à parler. Comme Trager en ce moment…

Devant le flot de paroles de Maggie, Aiden fit les yeux ronds. Sa surprise était telle qu’il avait laissé s’échapper un gémissement d’horreur lorsqu’elle lui annonça qu’elle venait travailler dans son hôpital. Quoi ? Temps mort ! C’était son hôpital. Donc, à lui de décider de qui entrait et qui n’entrait pas en tant que membre du personnel du London James Hospital.


« Quoi ? Arrêtes-toi là sœurette ! Tu disparais et là, tout d’un coup tu veux réapparaître et en plus t’installer sans la moindre vergogne dans ma ville et mon hôpital ? » Il leva les mains, désolé, et après avoir but une nouvelle gorgée de sa boisson, il ajouta « Tu es un excellent médecin mais je n’ai pas que ça à faire d’ouvrir mes portes à toutes les vipères du monde ! » Il leva les yeux et il se demanda intérieurement si il pensait réellement ce qu’il venait de dire. Après tout, il avait bien embauché les vipères Dr Rousse Peroxydée et Dr Fessier Parfait… « Oublies ça, tout mon personnel est promis à aller en enfer, vicelards comme ils sont ! J’ai déjà ma nièce, mon ex-femme, mes tonnes de maîtresses, mon neurologue qui m’en veut à mort de lui avoir caché la moitié de ma vie, les internes se font tous les titulaires et j’en passe et des meilleures sur les résidents… » Aiden se tut après avoir réalisé que son hôpital avait un sérieux problème interne. Trager allait très vite stopper toutes ces séances orgiaques et menacer un grand nombre d’internes de renvoi « Enfin, tu m’as compris ! Je ne vois pas pourquoi je devrai supporter une grande dinde hystérique, en plus ! »

Il jeta un regard dépité à sa sœur qui commençait à prendre une moue de chien battu. Il détestait quand elle faisait ce genre de… trucs typiquement féminins ! Avant, il n’y cédait jamais mais après le passage de Grace, il devait bien avouer qu’il était devenu plus sensible aux caprices féminins… « Nan… Maggie, tu m’en veux vraiment à ce point ? » Lança t-il avec un ton de désespoir au fond de la voix.
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeDim 17 Aoû - 16:51

    Chacun ses problèmes. C’était une chose qui faisait partie de la famille Trager depuis pas mal de temps, on ne se préoccupe pas des problèmes des autres car c’est chacun pour soi. Cependant le frère et la soeur s’étaient quelque fois soutenus face à leurs parents tyranniques selon Margareth qui a toujours vu sa mère comme un dragon.

    Margareth le regarda alors adopter une position surprenante, sérieuse. Ses mains entrelacées, ce menton qui lui sert d’appui, c’était presque craquant comme position et elle ne put que sourire légèrement en le voyant ainsi. Elle eut presque le sentiment d’être face à son futur employeur, durant un entretien d’embauche. Son dernier entretien d’embauche remontait il y a bien longtemps car à son âge tout marche selon sa réputation ou alors pour le fait qu’on a besoin d’elle ici ou là. Elle n’a plus du tout besoin de se mettre à genoux, de prouver ce qu’elle vaut pour être engagée mais apparemment face à son frère, les choses changeraient et c’est ce qui l’inquiétait le plus. Elle se voyait déjà très mal l’employée au service de son frère qui la mènerait à la baguette mais elle n’avait plus que cette solution et devrait donc faire avec. Margareth se mit à rire en entendant la remarque de son frère, un rire cristallin et élégant qu’elle n’avait pas pu étouffer. Maggie savait qu’il n’aimait pas les blondes, il n’avait cessé de le lui rappeler quand ils étaient plus jeunes, toujours en train de la critiquer. Margareth lui répondit alors avec un petit air fier et taquin :
    “Oui, je me doute. Tu préfères les petites jeunettes et ... je ne suis plus très jeune malheureusement.” Elle ne savait pas de quelle manière il vivait son divorce car elle le voyait très rarement mais également parce qu’il cachait toujours ce qu’il ressentait, c’est pour cela qu’elle se permit de sortir cette petite vacherie. Elle se souvient très bien de la première fois où elle vit Grace et elle manqua de s’étouffer en s’apercevant de l’âge qu’elle avait mais elle n’avait préféré rien dire, étant contente que son frère ait enfin trouvé quelqu’un qui puisse le supporter et laver son linge sale.

    Après avoir finie son petit discours, Margareth ne put passer à côté des yeux ronds de son frère qui était tout simplement estomaqué à l’idée d’entendre ce qu’elle venait de dire. Elle se tut aussitôt et but une nouvelle fois une gorgée de bière tout en relevant doucement son regard vers son frère qui avait toutes les clés en main. Euh ... apparemment c’était pas gagné vu la manière dont il venait de lui répondre. Moindre vergogne ? Et bien, elle avait cru que l’on pouvait compter sur son frère. Margareth préféra tout simplement ne rien dire et laissa son frère boire une gorgée de son verre. Dans ces moments là, il valait mieux le laisser s’éclater avant de parler. Margareth écarquilla les yeux en l’entendant parler de la sorte, mais après tout elle était sa soeur et ce n’était pas qu’une vipère comparable à toutes les autres femmes qui avaient fait partie de la vie de Trager. Elle fronça même les sourcils mais il s’empressa de lui dire d’oublier ce qu’il venait de dire, elle prenait ça comme une excuse.


    “Ne me place pas au même rang que ces femmes-là s’il te plaît.” Avait-elle répliqué aussi rapidement que possible. Margareth prit alors un air de chien battu, Une petite mine très triste , désappointée qui devrait certainement émouvoir son frère. Elle releva les yeux vers son frère qui lui demandait si elle lui en voulait beaucoup. “Je pensais que mon seul frère me soutiendrait ... tu peux vraiment pas ? J’aurais vraiment envie de travailler à Londres, avec toi ... s’il te plaît ! S’il te plaît ! S’il te plaît ! S’il te plaît !” Elle avait répété ce s’il te plaît d’une toute petite voix.
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeLun 18 Aoû - 18:33

Voilà à quoi il avait été exposé durant ces dix dernières années : au jugement pur et simple de son entourage. Ses parents avaient clairement montrés leur mécontentement lorsqu’il leur avait présenté Grace, la veille de leur premier Noël. Une franche déception. Elle était trop jeune. Elle en voulait à l’argent de la famille. Les remarques avaient fusées comme des dizaines de guerres froides durant la soirée et Aiden avait remarqué le courage avec lequel Grace s'appliquait à répondre tout aussi implicitement aux Trager. C’était surtout la remarque de sa mère, lorsqu’il l’avait aidé à faire la vaisselle, qui l’avait définitivement décidé à n'être aux yeux des Trager qu'un parfait inconnu : ‘Tu n’as donc pas honte de te mettre en couple avec une gamine ?’ Les paroles de Madame Trager l’avaient amusé puisque lui-même il nommait Grace ‘gamine’ à l’époque. Certains auraient dit que c’était la goutte qui faisait déborder le vase, d’autres que c’était la dernière chose qu’une mère aurait du dire à son enfant.

On ne jugeait pas les actes de ses enfants et la vie de la nouvelle génération des Trager avait uniquement été ponctuée de stéréotypes et de jugements impartiaux. Lui, il s’était fait pratiquement fait insulter de pédophile et Margareth de Peter Pan : les parents de ne l'avaient jamais considérée comme une adulte, puisque tous ses actes se résumaient à d’éternelles irresponsabilités.
« Très drôle, Judas ! Mais je te remercie quand même, maintenant, tu vas pouvoir m’inscrire sur un site de ‘cyber-rencontres’ et même te faire passer pour moi ! On dirait que t’as saisi le fond de mon personnage… » Il lui jeta un regard réprobateur et avala une nouvelle gorgée de sa bière.

Il n’y avait rien à faire, jamais il ne pourrait donc avoir la paix. Maintenant, sa sœur voulait faire partie de son cortège médical. Elle voulait travailler au même endroit que lui… si, avant la fin de l’année, la cafétéria ne devenait un pugilat géant, alors Trager pourrait s’autoproclamer directeur de l'année. Le regard sévère, les yeux de Trager plongeaient et se confondaient à ceux de sa cadette. Il ne savait pas pourquoi, mais il espérait secrètement qu’il y ait une raison concrète à la venue de Maggie à Londres. Elle ne faisait jamais rien sans raison et cette donnée faisait d'elle quelqu’un d’imprévisible.


« Tu as bien conscience que si j’accepte bel et bien ton entrée au James, tu n’auras pas la même place ni le même pouvoir que tu avais dans ton ancien palais pour petits vieux ? » Trager se détacha soudainement du lien visuel qu’il avait établit avec Mag pour épouser du regard l'ensemble du café. Quelques couples étaient ça et là, et au comptoir plusieurs hommes et femmes, esseulés. Si il n’avait pas aperçut Maggie quelques instants auparavant, il aurait très certainement été comme ceux-là et se serait assis pendant une vingtaine de minutes, afin de déguster un succulent café. Puis, il se serait retiré chez lui et aurait du supporter l’arrivée fracassante de sa sœur le lendemain pour la demande d’emploi... S’il fallait régler cette histoire au plus vite, c’était ici, et pas au London James. Les rumeurs allaient déjà bon train à propos de la fleur qu’il avait fait à Harper : il ne voulait pas avoir sur le dos une hypothétique seconde maîtresse à qui il aurait offert un travail. « Alors ? Pourquoi Londres t’intéresse autant bien que tu saches pertinemment qu’en entrant dans mon hôpital tu serais automatiquement mise en place de résidente ? » Il lui jeta un nouveau regard interrogatif, plus fatigué cette fois. Il plaça ses mains au-dessus de sa tête et en courbant ses doigts, il mima les cornes d’un taureau qui allait charger. « Ou c’est juste pour assouvir de biens basses besognes que tu es là ? »
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 13:00

    Margareth ne put que rire légèrement en entendant sa réponse. Comme il était amusant quand il le désirait et apparemment, là, il cherchait à la faire rire. Maggie se souvenait comme si c’était hier de sa première rencontre avec Grace, elle ne l’avait pas vraiment apprécié. Trop jeune, un peu futile à ses yeux, elle pensait qu’elle se mettait avec son frère juste pour se servir de tremplin dans sa carrière et elle n’aimait pas voir une femme au bras de son frère mais elle lui avait tout de même dis félicitations avec un chaleureux sourire tant bien même qu’elle était la première à la faire passer pour une abrutie finie. Puis, elle se souvient de son dernier coup de téléphone à Grace où elle discute de leurs vies, de leur future retrouvaille et à quel point elles étaient pressées de voir la réaction d’Aiden quand il verrait qu’elles s’entendent désormais à merveille. Faire des cyber-rencontres, elle était persuadée que son frère parviendrait à faire fuir des personnes même derrière un écran d’ordinateur. Elle haussa les épaules et finit alors son verre de bière tout en affichant un petit sourire.[/i]

    “Génial. J’ai toujours rêvé de faire ça. Tu es un amour, Aidenichou.” Répondit-elle pleine d’entrain, en joignant ses mains l’une contre l’autre comme si elle venait d’apprendre qu’elle devenait directrice de l’hôpital de son frère. Oh quel bonheur ! Margareth écarquilla les yeux en l’entendant parler de son petit palais pour vieux où elle était la reine. Elle savait que les choses ne seraient pas les mêmes que ca serait dur pour elle de recommencer comme titulaire, s’occupant d’internes débiles et ne pensant qu’avec leurs hormones mais elle y parviendrait juste parce qu’elle savait qu’elle inspirerait tout de même le respect par sa carrière et sa réputation et que son frère ne pourrait pas tenir plus longtemps avec elle dans ses pattes. Margareth acquiesça alors d’un signe de tête, avec ce petit sourire aux lèvres. Bien sûr qu’elle avait conscience de tout cela, il n’avait pas de soucis à se faire. “ Bien sûr que je le sais. J’en ai conscience. Tu n’as pas de soucis à te faire. Je serais une incroyable résidente, une excellente pédagogue pour internes.” Répondit-elle avec ce même entrain que précédemment. On ne pouvait que la croire sur paroles tant elle savait manipuler mais aussi convaincre autrui de sa bonne volonté ... enfin avouons tout de même que la jeune femme voulait vraiment cet emploi, cette place auprès de son frère et surtout de sa fille, elle voulait cet emploi et était capable de supplier du regard son frère aîné : c’est pour dire à quel point elle le désirait.

    Elle plongea son regard dans celui de son frère et lui répondit alors d’une voix douce et sereine :
    “Je viens pour te donner un petit coup de main, pour t’aider à faire tes adieux aux salles d’opérations. Mais je dois avouer que j’essaie de renouer contact avec Cass’, je pense qu’elle a besoin d’une mère enfin ... elle en a eut besoin et je n’ai pas été là, tu comprends ? Crise de la quarantaine, remise en question et tout le tralala ... Ca pousse à faire des choses pas croyables. Alors sinon je suis prise ?” Margareth avait parlé de la même manière tout au long de son discours comme si elle parlait de choses absurdes et concrètes. Son sourire nous faisait comprendre qu’elle était convaincue qu’elle serait une bonne résidente et que son frère la prendrait avec lui parce qu’il ne pouvait pas nier le fait qu’elle était douée pour l’orthopédie et qu’il y en avait très peu qui était spécialisé dans ce domaine ...
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MessageSujet: Re: Délicieuses retrouvailles ... { R. }   Délicieuses retrouvailles ... { R. } Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 16:42

Violemment, Trager se mit à grimacer lorsque Maggie se mit à le surnommer d’une façon des plus exécrables. Sous une colère presque enfantine, comme quand ils étaient gosses, Aiden lui fit remarquer « T’as intérêt à oublier ce genre de sobriquets si tu ne veux pas que je fasse de ta vie un enfer, Peggy ! » Car oui, quand Margareth était enfant, elle avait une bouille rondouillette et par simple malice, Aiden s’était mis à la surnommer Peggy la cochonne. Très attractif, n’est-ce pas ? Il haussa les épaules, tentant en vain d’oublier l’affreux surnom, et se mit à réfléchir. Margareth se disait bonne pédagogue… Intérieurement, il se surprit à lever les yeux au ciel : c’était la meilleure. Si il y avait bien une chose que l’aîné des Trager reconnaissait en sa cadette, c’était bien cette manie de vouloir tout contrôler professionnellement parlant et advienne que pourra : s’il fallait terroriser, alors vous installer un Trager terroriste sur le siège du Roi.

« C’est tant de bonté venant de ta part ! Attention, je vais finir par croire que tu veux mon poste… » Aiden se mit à rire mais en voyant l’air très sérieux de sa sœur, ce rire se transforma peu à peu en un rire cynique et jaune. Une lueur de défi dans les yeux, Aiden stoppa tout mouvement et c’est après avoir plongé ses yeux dans ceux de sa cadette qu’il avança « Tu es ici pour le poste alors… » L’expression de son visage changea légèrement, prenant alors un air de conspirateur satisfait de son travail. Tout s’expliquait… Aiden savait que Margareth était une femme machiavélique… quelques fois, d’ailleurs, il se demandait si il n’avait pas déteint sur elle : mais si son hypothèse était réelle, alors la benjamine des Trager avait alors une très bonne raison de venir à Londres. Et ce n’était certainement pas sa fille qui l’attirait en premier lieu.

Lorsqu’elle lui demanda si elle était prise, Aiden reprit son sérieux de directeur et lui annonça, expliquant clairement les directives qu’elle allait devoir suivre
« Et bien, si tu ne fais pas d’erreur dans un délai d’une semaine… il est envisageable de pouvoir cirer un peu plus les pompes des investisseurs pour accorder une paye pour une orthodontiste de renommée… » Devant le regard meurtrier de sa sœur, il s’excusa « Ah, tu t’es recyclé dans l’orthopédie ? Excuse-moi, j’ai cru que tu étais resté avec les fils dentaires à cause de… » Il ne termina pas sa phrase mais il désigna la bouche de Maggie qui avait été le berceau d’un joli petit appareil indiscret pour l’époque… Aiden avait échappé à ça… en fuguant chez un oncle pour montrer tout son mécontentement.

« Demain tu te présenteras à neuf heures à mon bureau… tu te débrouilles pour passer les hordes d’infirmières en furie qui adule mon corps et sont prêtes à tout pour te ne pas te laisser passer ! » Il but une dernière gorgée de sa bière et la reposa sur la table, alors qu’un maigre fond n’avait pas été consommé. « Et on discutera de tout ça… les papiers administratifs, tu m’apportes aussi un CV, ton dossier professionnel… ton casier judiciaire aussi ! » Ajouta-t-il avec un sourire carnassier. Ce casier était bien entendu intouchable mais Aiden crevait d’envie de savoir si, oui ou non, Margareth avait fait le coup de l’Eve sur la pelouse de son université, lorsqu’elle était plus jeune.

« Et puis je t’amènerai voir Cassis » Le ton était sérieux, définitif. Si elle n’allait pas rencontrer sa fille d’elle-même, Aiden refuserait son adhésion définitive et il ne voulait pas que Cassidy apprenne que sa mère travaille dans le même hôpital qu’elle en l’apercevant dans une salle d’opération. Ce serait un tel choc qu’elle serait bien capable de faire la tête à Aiden pendant des jours. Et vu son état émotionnel du moment, bien que parfaitement dissimulé, Trager ne se sentait pas capable de subir la colère de sa nièce qu’il adorait plus que tout.
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