DORIAN L. • when it falls... ;

Invité

I. Identité

Nom : LAWSON.
Prénom : Dorian. Si vous lui posez la question sur les origines de ce prénom, il se contentera de soupirer et de lever les yeux au ciel. Parce que bien évidemment, il n'aime pas ce prénom, et râle souvent contre ses parents, et plus particulièrement sa mère, qui a tenu à appeler son fils ainsi, parce que durant sa grossesse, elle lisait le roman de Oscar Wilde...
Age : Il est âgé aujourd'hui de trente trois ans.
Lieu de naissance : Dorian est né en Irlande, et plus précisément à Dublin.
Nationalité : Irlandais, mais il possède des origines espagnoles du côté de son père.
Emploi : Résident, spécialisé dans le domaine de la cardiologie.

III. Personnalité

- Profil Moral
3 Défauts : Perfectionniste ; Égoïste ; Volage.
3 Qualités : Protecteur ; Enfantin ; Franc.
Caractère : Il a l'air adorable, Dorian, quand on ne le connaît pas ou très peu. Il paraît si souriant, enthousiaste, optimiste, - on ne croirait jamais à quel point il peut se montrer agaçant et prétentieux par moments. Même si son côté un peu gamin et peu sérieux plaît énormément dans certains cas, il a tendance à changer d'humeur sans transition, et ça, ça déstabilise, croyez moi. Parce qu'une fois que vous verrez le petit chaton câlin et inoffensif sortir ses griffes et paraître plus redoutable qu'un lion, vous n'aurez plus la même vision des choses, et votre opinion quant à la personnalité de Dorian risque d'être un peu... différente. La seule chose qu'il prend vraiment au sérieux, semble être son travail. En dehors de l'hôpital, Dorian trouve toujours un nouveau défi à relever, de nouvelles limites à se fixer et à dépasser, comme s'il cherchait à se convaincre lui-même qu'il peut toujours se surpasser et devenir meilleur. De même que son perfectionnisme - auquel il n'accorde de l'importance qu'au sein de l'hôpital. Vous ne le verrez aussi pointilleux dans chaque détail, que lorsqu'il travaille. Éternel insatisfait, en atteignant les objectifs qu'il s'était fixé, Dorian trouve toujours un détail qui ne lui plaît pas et qui gâche toute sa joie. Il en va de même dans sa vie privée. J'irai même jusqu'à dire que dans sa vie privée, c'est pire. Il y a toujours quelque chose qui ne lui convient pas. Un défaut qu'il trouve agaçant, une habitude énervante. De ce côté là, soyez sûrs qu'il pourra toujours trouver un prétexte de séparation et de rupture. Au fond, il le sait très bien, s'il s'accroche à des détails complètement inutiles, c'est pour la seule et unique raison ; il ne veut pas s'attacher, il ne veut pas se créer davantage de problèmes. Il a peur de souffrir, comme il a déjà souffert une fois... Charmeur né, il a parfois l'air plus romantique que Roméo lui-même, mais celle qui espérait être sa Juliette, risque d'être bien déçue. Enfin, depuis le temps qu'il travaille ici, - même à l'époque où il était encore interne, Dorian s'est déjà bâti une réputation de coureur qui peut être mal vue par certaines, et oblige d'autres à ne pas fondre sur place lorsqu'il traverse le couloir, mais de jouer les indifférentes. Quoi qu'il en soit, il y a une chose à ne pas oublier - il a beau être sociable et sympathique, il peut avoir des sauts d'humeur difficiles à supporter et à comprendre, ce qui le rend, aux yeux des autres, plus froid, distant, et mystérieux.

- Profil Physique
Physique : Allure féline, sourire mystérieux, regard tout autant énigmatique, parfois si froid qu'on en a la chair de poule. Au premier abord, et si on juge uniquement par le physique, Dorian peut paraître comme un homme strict, incroyablement sérieux, et conservateur. Mais cette impression là, vous ne pouvez l'avoir que si vous faites sa connaissance à l'hôpital, son lieu de travail et aussi celui où il passe le plus clair de son temps. Si vous le rencontrez dans un bar, vous ne verrez plus du tout le même homme. Souriant, blagueur, charmeur, il a ce don si agaçant de paraître irrésistible et de faire craquer les demoiselles qui se laissent attendrir soit par son professionnalisme et sa manière de prendre tellement à cœur son métier, soit par son côté sociable et amical. Tel un caméleon au niveau du caractère, il en va de même pour son apparence. Selon sa journée, ses réflexions, ses envies et ses doutes, tout change chez Dorian, de son regard doux qui devient noir et foudroyant, jusqu'à sa démarche et le ton de sa voix qui semble capter et retransmettre chacune de ses émotions. Cheveux bruns, les yeux couleur chocolat noir, Dorian a un côté ténébreux de bad-boy qui en fait craquer plus d'une.
Habitude vestimentaire : Dorian a plein d'habitudes, parfois décalées, complètement débiles, et inutiles en plus. Mais quand il s'agit de vêtement, encore une fois, il n'y a que l'humeur du moment qui parle. Mais tout compte fait, à part un large choix de chemises et quelques pantalons, la garde-robe de Dorian est loin d'être un lieu de mode qui suit les dernières tendances de près. De toute manière, la plupart du temps, il porte une blouse blanche par dessus, quelle importance ce qu'il y a là-dessous ?

IV. Répertoire Téléphonique

• inès kane ; kristen bell
DORIAN L. • when it falls... ; Vm1

A venir.

• madison stevens ; j.l.h.
DORIAN L. • when it falls... ; JLHewitt002

DORIAN L. • when it falls... ; JLHewitt004

Pas de promesses, pas d'engagement, telles étaient les conditions de Madison et Dorian lorsqu'ils ont fini dans le même lit pour la première fois. Et ça aurait très bien pu continuer ainsi, si tous les deux n'auraient pas commencé à se poser des questions auxquelles il était bien trop difficile de répondre. Qu'y-a-t-il exactement entre eux ? Où cela va-t-il les mener ? Et s'il était un peu trop tard pour revenir maintenant à cette promesse de ne jamais s'attacher l'un à l'autre ?

• rachel grey ; danneel harris
DORIAN L. • when it falls... ; Danneel25

DORIAN L. • when it falls... ; Danneel25

DORIAN L. • when it falls... ; Dan1-xelanoops

Leur rencontre, leur histoire, leur séparation... C'était il y a un moment, tout ça. Dorian espérait - non, il en était même persuadé, à vrai dire -, qu'il avait fait une croix sur leur relation, tout comme Rachel. En dépit du fait qu'ils se voyaient chaque jour à l'hôpital et se lançaient souvent des piques, chacun en voulant à l'autre suite à la rupture, ils ont réussi à rester en bons termes pendant un bon moment. Peut-être ont-ils mieux fait de se tenir à distance, tous les deux, car les souvenirs étaient un peu trop présents dans leurs esprits, et ont ravivé la flamme. Ils cherchent en vain de s'ignorer, de s'éviter, se disputent tout le temps à cause de ça, mais cela se termine la plupart du temps dans un lit.

• victoire aliagas ; rachel bilson
DORIAN L. • when it falls... ; Untitled-1-15

DORIAN L. • when it falls... ; Untitled-1-15

A venir.

V. Hors Jeu

Avatar : Dave Annable.
Fille ou garçon : Fille.
Comment avez-vous connu Complications : Double-compte, mais je ne serais pas la seule à le gérer. On va partager le personnage avec une copine. x) Elle va squatter par moments, quoi. :mdr:

Code : M41WH
Commentaire : //

Mais qui se cache derrière ce double compte ?
Je vous réserve Dave

Oh que j'aime cet avatar !
Re-bienvenue

Invité

Inès > Ah-ah. ~~Réponse après la pub~~.
Ian > Merci bien.

Invité

Bienvenu

Invité

C'est quiiiii ???
Bienvenue Beau Brun !
Dave Annable a une vraie tête de docteur

Invité

Je garde l'anonymat. Merci beaucoup pour l'accueil.

Oui, juste assez pour avoir envie de s'évanouir et recevoir les premiers soins de sa part.

Invité

Oh ? c'est pas du juste

Dave Annable me fera autant de massage cardiaque qu'il le désire

Invité

Je suis sûre qu'on finira par me reconnaître, de toute manière.
Faudra s'armer de patience alors, parce qu'on a une file d'attente pour les massages cardiaques.

Invité

Re-bienvenue Wink

J'aime le début de fiche :lieben:

Invité

Victoire • Bien sûr, t'as qu'à m'envoyer un MP avec ton idée. :30:

Aiden • Merci, c'est gentil. Je vais essayer de ne pas bâcler la deuxième anecdote.

Invité

II. Histoire

Allô Docteur :

« Je suis malade, Dorian. J’ai une maladie de cœur. »

Cette phrase brisa le silence, et il arrêta aussitôt de l’embrasser dans le creux de son cou, respirant à pleins poumons son parfum au lait et à la vanille.

« Qu’est-ce que tu racontes ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils, essayant de décerner une lueur de malice dans les yeux verts de sa fiancée. Mais oui, elle allait sourire, le rassurer, le traiter d’idiot et lui dire qu’elle plaisantait. Le sermonner au sujet de l’importance qu’il accorde à son travail.
« Je ne voulais pas t’inquiéter, je l’ai appris il y a deux semaines. » elle posa sa main sur sa joue, laissant ses doigts fins parcourir sa joue dans une délicate caresse.
« Attends, Sarah… Je ne comprends rien. » se redressa-t-il un peu trop brusquement, se passant une main dans ses cheveux bruns, - geste qu’il avait tout le temps lorsqu’il était nerveux. « Qui t’a dit ça ? Tu es allée voir un médecin sans me prévenir ? »

La jeune femme ferma les yeux et soupira, avant de s’asseoir à son tour sur le lit et le regarder attentivement.

« J’ai eu quelques douleurs à la poitrine, mais tu étais sur ce cas auquel tu tenais tellement, et… »
« J’arrive pas à y croire. » ricana Dorian, l’air ahuri. « Tu te sentais mal, et tu ne voulais pas m’en parler parce que j’avais des problèmes au travail ? Tu crois que c’est le plus important pour moi ? Que le travail, ça compte plus que toi ?... »
« Non, mais… »
« Qui t’a examiné ? Qu’est-ce qu’on t’a dit exactement ? Ils t’ont prescrit un traitement ? »
« Il n’y en a pas. » avoua Sarah dans un murmure.
« Quoi ?... »
« Il n’y a pas de traitement. Cette… maladie que j’ai, est déjà à un stade avancé. On m’a dit que je pouvais subir une intervention, mais que c’était très risqué, et que… il n’y avait pas beaucoup de chances que je… »
« Pourquoi tu ne m’as rien dis ? POURQUOI ? »

Sarah sursauta légèrement lorsqu’il haussa le ton, et le regarda avec effroi. Ses yeux se remplirent instantanément de larmes, et elle s’écarta légèrement, comme si elle avait peur de lui. Il ne lui avait jamais parlé de la sorte. A aucun moment, il n’avait haussé la voix avec elle.

« Je ne voulais pas que tu me traites comme un médecin, Dorian. Je voulais que… pour ces semaines à venir, qui me restent, peu importe combien exactement… je voulais que tu continues d’être mon fiancé… » commença-t-elle à pleurer.

Elle voulut se lever et quitter la chambre, mais au dernier moment, il la retint et la ramena contre lui, la serrant dans ses bras.

« Je suis désolé. Pardonne-moi, Sarah… Je t’aime tellement. » chuchota-t-il d’une voix brisée en l’embrassant sur le front, alors qu’elle se blottissait un peu plus fort entre ses bras protecteurs.
« Tu sais, j’ai… j’ai réfléchi, à ce que j’allais faire et… Je me suis dit qu’on pourrait partir quelque part, tous les deux. Pourquoi pas à Venise ? J’ai toujours rêvé d’aller à Venise… »
« Tu n’es pas sérieuse ? » demanda-t-il, l’air inquiet. « Tu ne veux même pas tenter ? L’opération sera réussie, je te le promets. »
« Comment peux-tu en être aussi sûr ? »
« Parce que c’est moi, qui va t’opérer… »

__________________

« Non… Non, c’est impossible. »
« Dorian, arrête. Arrête, maintenant. » le chirurgien posa sa main sur celle de l’homme, qui fixait la patiente allongée sur la table d’opération. Sarah. Sa Sarah. Il venait de la perdre… Et réaliser ça, était tellement douloureux qu’il pouvait à peine respirer.
« Il faut réessayer. Il faut… une dose d’adrénaline, et… il faut réessayer… Réessayer encore. »
« On a déjà réessayé trois fois. Ca ne sert à rien. Son cœur ne redémarrera plus… Je suis désolé. »
« Sarah… » chuchota Dorian en se penchant vers la jeune femme inanimée.
« Faites le sortir. » ordonna le chirurgien chef, en adressant un regard aux autres médecins présents, et c’est de force que Dorian fut tiré du bloc, sous les yeux profondément désolés de ceux qui restèrent à l’intérieur.

_________________

Assis par terre, le dos contre le mur, Dorian ne releva même pas les yeux lorsque son collègue s’approcha de lui, et s’assit à ses côtés.

« Ca arrive tous les jours. A tout le monde… Tu n’es pas coupable. Le cœur était trop endommagé, et c’était une intervention risquée. »
« Venise. »
« Quoi ? »
« Elle rêvait d’y aller. Elle voulait… elle voulait qu’on y aille tous les deux. Elle ne voulait pas subir cette intervention, et je l’ai… je l’ai poussée à accepter… » sa voix se brisa, et il porta une main à son front, essayant en vain de ne pas craquer. Pas comme ça, pas ici. Pas maintenant.
« Tu ne pouvais pas savoir à l’avance. On ne peut jamais rien savoir à l’avance. »
« Je n’étais pas conscient de ce que je faisais. Je ne pouvais pas… me résigner. Dire que c’était une peine perdue d’avance. Je voulais qu’elle ait de l’espoir, et maintenant, elle… elle n’est plus là. »
« C’est en choisissant ce métier, que tu étais conscient des risques que tu prenais. Tu ne serais pas devenu médecin et tu ne serais jamais arrivé jusque là, si tu aurais pensé que tout serait facile. On perd des patients chaque jour. »
« Je n’ai pas perdu un patient. J’ai perdu Sarah. »
« Mais tu n’abandonneras pas, et tu ne baisseras pas les bras, on le sait tous les deux. Tu es fort, et tu as un assez bon cœur pour ne pas tout laisser tomber aussi facilement. »
« Mon cœur s’est arrêté de battre au même moment que le sien. » avoua Dorian sans le regarder, et se leva lentement. Sans plus rien ajouter, il commença à longer le couloir, traînant les pieds, et ôta sa blouse blanche.

Métier :

« Tu voudrais faire quoi, plus tard ? »
« Je vais aller dîner, et ensuite, je vais… » commença Dorian, alors âgé de neuf ans, avec une moue sérieuse, mais fut interrompu par Jake, son meilleur ami.
« Pas ce soir. Mais dans quelques années… A l’école, on nous demande souvent ça, mais tu ne réponds jamais. »
« J’sais pas. » haussa les épaules le gamin.
« Moi je veux devenir cosmonaute. » affirma Jake avec un sourire fier.

Dorian se contenta d’hausser les sourcils, mais reporta presque aussitôt son attention sur un réveil démonté qu’il tenait entre ses mains.

« Tu veux rester à flotter dans l’espace avec des gars inconnus pendant des mois, sans télévision ? » finit-il par demander, avec un petit rictus moqueur aux lèvres, sans le regarder.
« Beh… Pompier alors. »
« Crever dans un incendie... ? »
« Mais ! » s’exclama Jake, scandalisé, alors que Dorian continuait de sourire en silence. « C’est pas juste, tu vois que du mal autour de toi. Y a des métiers qui sont très importants, même s’ils ne sont pas toujours marrants. »
« Ouais, pêcheur par exemple, ça pue comme pas possible sur le navire, et t’as beau laver tes vêtements avec les tablettes Ariel, beh l’odeur du poisson elle te colle à la peau toute ta vie. »
« Oh, tiens, j’en ai un des métiers comme ça. Médecin ! Je vais peut-être devenir médecin, qu’est-ce que t’en dis ? »
« J’en dis que, tout compte fait, cosmonaute, c’est pas si mal. Plus loin tu seras de l’humanité, mieux elle se portera. » ironisa Dorian en faisait des grimaces à son ami.
« Hey, mais pourquoi tu ne deviendrais pas médecin, toi ? En plus ton père l’est déjà. »
« J’ai pas envie. »
« Mais pourquoi ? »

Dorian regarda longuement son ami, qui le fixait de ses immenses yeux curieux et impatients. C’était fou, comment il le trouvait immature, parfois… Surtout en sachant que lui-même, n’avait que neuf ans, mais qu’il se surprenait par moments à réfléchir et à raisonner avec un tel sérieux, qu’il se faisait peur à lui-même.

« Tu sais, ces questionnaires à l’école… et notre maîtresse qui nous demande souvent ce qu’on aimerait faire plus tard. J’ai déjà répondu une fois, - c’était y a longtemps. J’ai dis que je voulais devenir médecin comme papa, et t’sais ce qu’elle m’a répondu ? Que j’étais trop… elle a employé ces mots bizarres que je n’ai pas compris… pff… susceptible… émotif… impliqué ? Bref, que je pourrais jamais laisser le côté professionnel prendre le dessus sur le côté émotionnel, voilà. »
« J’ai rien compris. » avoua Jake en clignant des yeux, l’air hébété.
« Il paraît que je m’attache trop aux gens. »
« Hum. » soupira son meilleur ami, l’air pensif, avant de lui jeter un coup d’œil furtif. « Surtout à ta voisine… »

______________________

Ca avait été dur pour Dorian, de choisir son métier. Pas dans le sens où il avait envie de tout essayer, ne savait pas quoi choisir. Il avait l’impression de l’avoir toujours su, au fond. C’était dur, parce qu’il était plus conscient que jamais de toutes ses responsabilités qu’il allait porter, de toutes les conséquences qu’il aurait à accepter, même si ce serait difficile. Il n’avait pas peur des difficultés. Il y avait juste ses mots qui résonnaient dans sa tête, à chaque fois qu’il y réfléchissait. Ces mots que, lorsqu’il était encore un gamin, il n’avait pas réellement compris. Susceptible. Emotif. Etait-il aussi sensible aux autres qu’on le disait ? Pourtant, il n’avait jamais fait preuve de ce genre de faiblesse, surtout pas devant quelqu’un. Comment pouvait-on le cerner, sans aucun fait sur lequel se baser ? Peut-être donnait-il seulement cette impression, parce qu’il était attentionné et compréhensif avec les autres. Qu’il avait été un enfant sérieux, calme et un brin trop sage pour son âge. Parce qu’il n’avait pas profité de son enfance, comme il aurait dû… Mais ce n’est pas pour autant, qu’il baissa les bras et se laissa décourager. Il entra en FAC de médecine, et travailla sérieusement pendant des années, avec un seul et unique objectif ; se surpasser, et prouver à tous ceux qui doutaient de lui, qu’il pouvait y arriver. Lorsqu’il finit par être interné à London James Hospital, Dorian ne doutait plus, et était plus fier que jamais d’avoir fait ce choix. Il y a encore quelques temps, il était persuadé qu’il ne regretterait jamais. Tout semblait si parfait, dans sa vie. Un travail qu’il adorait, une petite amie qu’il aimait plus que tout, et avait fini par demander en mariage. Puis, tout à coup, tout avait basculé. En apprenant qu’elle était malade, il avait commit sûrement la plus grande erreur de sa vie, et réalisa alors l’ampleur des mots auxquels il n’avait pas donné de l’importance lorsqu’il était petit. Il avait été trop impliqué. Trop aveuglé, sûrement, par la peur de perdre celle qui comptait le plus dans sa vie. Il n’avait pas réussi à la sauver, ce jour-là, et à partir de ce moment, tout changea. Son travail remplaça absolument tout. La vie se transforma en un terrain d’amusement et de défis, sa vie privée – en collection interminable de trophées qui n’avaient jamais réellement compté à ses yeux. Le garçon attentionné avait laissé la place à un professionnel froid et hautain, qui, une fois à l’extérieur de l’hôpital, ne faisait qu’enchaîner bêtise sur bêtise, s’égarant dangereusement de ce chemin qu’il avait cherché toute sa vie, mais ne voulait plus suivre désormais.

Invité

Je pense avoir terminé.
C'est nul, mais je n'étais pas dans un grand moment d'inspiration.

Tu rigoles, c'est parfait
Je valide

Invité

Merci.

» Repas assez sympa [R. Dorian L.]