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 Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

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Aiden Trager
SATANADMIN • The jungle is your head
Aiden Trager


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MessageSujet: Rien ne sert de courir, il faut partir à point.   Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Icon_minitimeLun 11 Aoû - 19:03

Assis à la plus haute rangée de la salle d’observation, Aiden Trager observait avec attention ce qui se déroulait quelques mètres plus bas. Une simple appendicectomie et donc rien qui n’aurait pu décider le directeur de l’hôpital à abandonner son bureau au profit de la salle d’opération numéro deux. Si ce n’était peut-être le fait que c’était un bleu qui était en train d’opérer et qu’il avait légèrement la tremblote. Vraiment, ces internes…

-Trois, deux, un…

Malgré le décompte, rien n’arriva. Hormis peut-être le fait que les internes installés devant lui s’étaient retournés d’un bloc et affichaient une mine déconfite face à Trager. L’un d’eux ouvrait déjà la bouche et c’est d’un mouvement de main qu’il stoppa le brun à lunettes. Le regard en biais, sourire énigmatique aux lèvres, Trager s’adressa aux premières années. « Lui c’est le lèche-bottes, pas vrai ? » Le brun à lunettes fut choqué de ce jugement hâtif. Il ouvrait une nouvelle fois la bouche pour se défendre, une fois le choc passé, et un autre interne lança au chef, un sourire diabolique ornant son visage. « Lèche-cul est le terme ! »

Portant de nouveau son attention vers l’opération qui se déroulait en bas, laissant les internes à leurs murmures qui se rapportaient tous à la présence du directeur de l’hôpital, Aiden porta sa main droite à l’intérieur de la poche de sa veste. Farfouillant entres les différents papiers négligemment laissés pour compte, numéros dont les natures étaient variées, il sembla soupir d’aise en sortant l’incroyable désordre une sucette rouge. Trager s’amusa à faire le plus de bruit possible en retirant le papier et lorsqu’il fourra la sucrerie dans sa bouche, la salle d’observation devint un véritable enfer de petits bruits dérangeants. Le directeur faisait cogner sa sucette à la cerise contre ses dents sans la moindre gêne.

S’il était là, ce n’était pas pour cette foutue appendicectomie. Il en avait vue des milliers, pratiqués des centaines et il n’osait même pas imaginer combien d’appendicites étaient retirés à l’année au London James Hospital. Et puis, aujourd’hui, il s’en foutait un peu des paris que pouvaient faire les internes en ce qui concernait leur camarade qui tentait de ne pas rater les derniers points de suture du gros intestin du patient. S’il était là, c’était surtout pour vérifier le temps que pouvait bien mettre une personne en radiologie jusqu’ici, dans les fins fonds des salles d’opération.


« Qui veut parier avec moi ? » L’interne arrogant se porta volontaire et Aiden lui précisa que si rien ne se passait à la fin de son décompte, alors l’interne aurait à sa botte l’infirmière qui était chargée de prévenir les médecins en cas d’urgence par bippers. Dans le cas contraire, l’interne devrait effectuer quatre heures de consultation à la mine et devrait lui donner cinquante dollars. « C’est pas bien équitable mais je relève le pari ! » Avait-il décrété d’une voix sûre et déterminée. Aiden lui avait sourit ironiquement… « Cinq, quatre… » Les internes regardaient tout autour d’eux, ne comprenant pas ce que signifiait le ‘si quelque chose arrive à la fin du décompte’. Ce n’était quand même pas un arrêt cardiaque qu’il prédisait ? « …trois, deux… »

Des bruits de pas précipités se firent entendre et une chevelure rousse apparut à l’encadrement de la porte lorsqu’Aiden termina son décompte par zéro. Il s’exclama de joie et, en tendant la main droite vers l’interne à présent dépité, il lança à la nouvelle venue. « Vous savez que vous venez de me faire gagner cinquante dollars, Abrams ? » Fourrant l’argent dans la poche droite, l’air satisfait, il tapota sur un des sièges qui se trouvait près de lui. « Le bip d’urgence ne vous a pas trop fait peur au moins ? » Lança Aiden, fourrant de nouveau dans sa bouche la sucette qu’il avait retirée pour parler à Kalea. Il prévoyait un excès de colère, vu qu’il ne l’avait pas réellement fait appeler pour une urgence… soit elle était en radiologie, soit elle était chez elle…

[Pour Kalea, pas bien fière Embarassed ]
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MessageSujet: Re: Rien ne sert de courir, il faut partir à point.   Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Icon_minitimeVen 15 Aoû - 14:55

    Kalea était en plein rendez-vous, avec une patiente qu’elle suivait depuis maintenant deux mois, les deux mois qu’elle était au London James Hospital. C’était une femme qui avait subit une intervention importante et qui avait sombré dans la dépression une fois sauvé. Elle avait eu une greffe et le fait de vivre avec l’organe d’une personne morte, elle avait du mal à l’accepter. C’était souvent le cas pour ces personnes aujourd’hui vivante grâce en fait à la mort d’une autre, il fallait souvent un bon moment d’adaptation avant de vraiment l’accepter. La patiente était donc assise sur le sofa dans le bureau de la psy. Tout avait commencé par un « Comment allez vous aujourd’hui Mme Harragey ? » de Kalea. Il n’en fallu pas moins pour que son interlocutrice tombe en pleurs devant elle. « Mal, très mal … Je n’arrive plus à avoir envie de vivre Mme Abrams, vous savez ce que c’est ? » Il arrivait souvent aux patients de retourner la situation en interrogeant leur psy … Evidement ce n’était pas à Kalea de répondre, elle se contenta de lui répondre très professionnellement et la rassurant : « Ecoutez, c’est une réaction tout à fait normal que vous avez là, mais la vie vaut le coup d’être vécue, on travaillera ensemble je vous le promet et on y arrivera ! Vous finirez par retrouver votre joie de vivre … » . Elle voulait la persuader que c’était possible, en face d’une telle personnne Kalea se souvenait des véritables raisons qui l’avait poussé à devenir psychiatre, elle voulait sortir les gens d’un « trou noir », elle voulait aider les autres, et les faire retrouver goût à la vie. Pour certains c’étaient plus difficile qu’avec d’autres mais elle y arrivait et elle y arriverait aussi avec Mme Harragey, il fallait simplement qu’elle y croit encore.

    C’est dans ce moment assez difficile, face à une patiente en larmes que le bipeur de Kalea sonna. Elle fourra sa main dans sa poche, regardant sa patiente d’un regard désolé. Apparu sur l’écran du bipeur : « URGENT : Dr. Trager, salle d’opération 2 ». La jolie rousse fronça les sourcils, c’était Trager, elle eut évidement un instant d’hésitation, était-ce encore une blague de mauvais goût ? Elle pencha pour le "non" , cela devait être sérieux il savait l’importance de son travail et si on la bippait c’était pour quelque chose de très important. En plus en selle d’opération, elle était assez surprise, cela devait être un cas très grave pour faire appel à Kalea en tant que psychiatre, a moins que ce soit pour une légère opération, elle avait fait médecine et avait des connaissances tout de même … En tout cas cela l’intriguait et l’inquietait déjà … Elle s’excusa auprès de sa patiente, « Je suis vraiment navrée, je vais devoir m’absenter, une urgence. Je ne sais absolument pas pour combien de temps je vais en avoir, rester ici pour le moment, une secrétaire vous tiendra au courant ! ». Elle s’empressa de se lever et en quittant la pièce s’excusa une dernière fois, elle destait partir ainsi …

    D’un pas de course, Kalea se dirigea vers la salle d’opération. Elle y arriva enfin, poussant la porte elle vit Trager tout sourire et fièrement lui disant : "Vous savez que vous venez de me faire gagner cinquante dollars, Abrams ?" Elle crut rêver, la quartagenaire qu’elle était très agacée de cette attitude qu’il avait, il ne devait pas avoir du mal à s’en rendre compte « Non, non ! Ne me dites pas que vous m’avez fait venir ici pour gagner un stupide pari ? » . Elle le regardait droit dans les yeux et ne décolérait pas. Juste un instant elle regarda l’opération qui se déroulait en même temps, une simple appendicectomie
    . Au moins c’était sur, il ne l’avait pas appelé car ils avaient besoin d’elle. D’un air puéril il remis sa sucette en bouche, demandant en même temps à Kalea si le bip d’urgence ne lui avait pas fait peur. ‘S’en était trop’ pensa-t-elle.
    « Vous semblez bien vous amusez, tant mieux ! Mais je viens de laisser pour vos sales blagues, dans mon bureau une patiente démoralisée, alors c’est plutôt ça qui me fait peur … » Elle ne comprenait vraiment pas, évidement qu'elle avait eu un minimum peur, le bip d'urgence est d'ordinaire à utiliser en cas d'urgence et les urgences ne sont jamais une bonne chose ...
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