Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde... |
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| Venus London Woodsen... | |
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Invité Invité
| Sujet: Venus London Woodsen... Mar 12 Aoû - 19:41 | |
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I. Identité
Nom : Woodsen. Prénom : Vénus & London. Age : 23 ans. Lieu de naissance : Paris. Nationalité : Brittanique. Emploi : Etudiante en Droit.
II. Histoire
Histoire : -15 lignes-
Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais été heureuse. C’est un sentiment très étrange que l’absence totale de joie, je peux vous le certifier. Vingt-trois années de superficialité m’ont clairement convaincue que le bonheur n’existait pas. Du moins, pas pour moi…
Je m’appelle Venus London Woodsen. Vous avez sans doute dût entendre parler de moi. Là, vous titillez vôtre mémoire pour vous remémorer une quelconque anecdote à mon sujet. Inutile, je disparais de vos cerveaux aussi vite que j’y entre. Enfin, ça c’est l’effet « papier glacé ». Vous m’auriez côtoyée de manière matérielle et régulière, jamais je n’aurais pût sortir de vos pensées. Vaniteuse ? Non, lucide. Désespérément lucide…
De une, le nom Woodsen vous est sans doute familier par la luxueuse chaîne d’hôtels et restaurants à son nom, de deux, parce que ma mère, Nashka Maria Woodsen, est une princesse afghane, qui court d’événements mondains en événements mondains. Mais la popularité de mon patronyme n’est pas entièrement dût aux affaires de papa et au cul de maman, non, je fais moi aussi partie de cette fabuleuse machine commerciale que nous appelons plus communément la « célébrité ». Je serais indulgente aujourd’hui… Allez, je retente : Je m’appelle Venus London Woodsen, je me drogue à la coke depuis mes quinze ans, ai perdu ma virginité à quatorze, avorté à dix-sept et ai récemment eu un accident de voiture qui causa la mort de mon frère aîné. Vous vous souvenez de moi maintenant ?
Je suis née un 24 Décembre 1984. Ma mère aurait dût accoucher deux jours plus tôt, mais a tenu à ce que je naisse lors de Noël, par pure exubérance. Cela annonçait déjà la couleur des 23 années que j’allais vivre. Une cuillère en or dans le bec, les cigares odieusement coûteux de papa posés négligemment à côté de mon berceau, j’étais prédestinée. Six années passèrent avec rapidité, mes parents modérément aimants se heurtant à une indifférence et un mutisme irrésistible de ma part. Six ans que je ne leur parlais qu’à de rares occasions, la plupart vitales. Jamais un sourire n’aurait sût naître sur les lèvres magnifiques dont je m’étais vue dotée. Je n’ai jamais réellement eue l’envie de parler, et pourtant j’aurais eu des choses à dire. Mon corps est cent fois plus cosmopolite que la capitale française, mes origines étant française, anglaises, afghanes et yougoslaves. Vous vous demandez quelle tête j’ai, hein ? Vous vous dîtes, « Mon dieu mais quel mélange original, le résultat doit être choquant ! »… Détrompez-vous, je suis sans doute l’être le plus beau que vous ne verrez jamais.
Passons les années suivantes, je vous en fait un rapide résumé : de mes six ans jusqu’à mes quatorze ans je suis une petite fille muette, sage et merveilleusement intelligente. Je rencontre une autre petite fille, moins intelligente, moins muette et moins sage. Nous sortons en boîte… c’est une révélation. Les lumières affolées, la foule, la musique, les vibrations sonores, l’hystérie… Tout me séduit. Certes, le portrait que j’en dresse n’est pas glorieux et semble démoniaque, chaotique, anarchiste.. A raison. Mes fantasmes fous et refoulés pouvaient prendre vie dans cette masse de folie humaine où les règles étaient décidées par moi, moi et moi. J’étais seule au monde, et pourtant si entourée. Ce fut plaisant, au départ.
Un dépucelage, une overdose et un avortement plus tard, j’avais vingt ans. C’est à partir de ce moment là que vous avez commencé à me connaître, vous qui ne pouvez qu’observer silencieusement un monde dont vous ne faites pas partie : Mon Monde. La première raison est la réputation que je me suis faite. Vénus est la fille la plus branchée, cokée et redoutable de Londres, d‘Angleterre… Mais pas du monde, ce serait une ambition mégalomane. Et puis Britney Spears, Lindsay Lohan, Amy Winehouse et autres me devancent. Légèrement, très légèrement. Si vous sortez en boîte, vous rêvez de me rencontrer, mais vous redoutez aussi ce moment. Vous avez raison, et je ne vous en blâme pas. Je suis hystérique. Je baise à même le sol, au milieu de la foule, avec des inconnus, je bois au goulot, comme une pochtronne, et je jette les bouteilles contre les murs, qu’elles soient vidées ou non. Je danse de manière sensuelle, frénétique et toujours gracieuse pour ensuite entraîner l’une de mes favorites dans les W.C, où je me tape un trait, deux, trois.. Et ainsi de suite. Une fois défoncée, ivre, mes envies sexuelles assouvies, je vais martyriser Mon Monde. Je pousse violemment les petites pétasses qui sourient mièvreusement à des ex dont je me fous totalement, je déchire leurs affaires hors de prix, je les saisies par les cheveux, les jette contre les murs. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’ont pas le droit de se plaindre, parce que m’accuser revient à détruire toute possibilité d’évolution sociale, revient à s’enfoncer dans un merdier définitif. Je ne dis pas « Mon Monde » pour rien…
Ensuite, il y a eu Ryan. J’avais vingt-trois ans, je les ai encore. Nous nous sommes rencontrés début janvier, et nous sommes séparés fin avril. Enfin, « séparés » n’est pas le bon mot.
Je n’ai jamais vraiment sût ce qui m’a plût chez lui, et ce qui lui a plus chez moi. La première question n’est pas un casse-tête : il est beau gosse, mature, incroyablement sexy, rassurant, protecteur, un peu jaloux mais pas trop, touchant et… Quelque chose d’autre, sans que je ne puisse apposer un mot dessus. L’autre interrogation est, quand à elle, très intrigante. Bon, ok, durant les cinq secondes de nôtre première rencontre, il était inévitable qu’il tombe amoureux de moi. Je suis belle, trop sans doute, mais ça ne le dérange pas. Je marche, le bouscule il plonge ses yeux dans les miens, il est subjugué. Il n’a jamais vu une fille aussi mignonne que moi. Je suis un canon, une bombe atomique (Anatomique si je puis dire), mais en plus de ça, j’ai une beauté d’écorchée vive. Mes yeux d’un bleu magnifique, ma peau pâle, candide, mon visage évanescent, mes lèvres rouges, mes pupilles bordées de noir, ma chevelure brune. Tout, absolument tout, le convint de m’aimer jusqu’à ce que la mort nous sépare. Mais les cinq secondes passent, inexorablement, et l’éternité n’existe pas. Les douze coups ont sonnés, les cochets redeviennent des rats, les carrosses des citrouilles, et les princesses des pouilleuses. Ma moue à peine étonnée se mue en une expression rageuse, et ma voix divine lui hurle des insultes cassantes, subtiles, puis soudain vulgaire. Je l’engueule dans les règles de l’art, les dés sont jetés. Jamais Ryan n’a autant aimé qu’une femme lui crie dessus. Pourtant il a prés de dix ans de plus que moi, et devrait se montrer moins gamin. Il n’y peut rien, je réveille les natures les plus refoulées.
Nous couchons ensemble dans les cinq minutes qui suivent. Contre une porte, dans les toilettes du LJH, moi accrochée à lui, ses vas et viens n’ont jamais été aussi fou. Vite fait bien fait, il remonte sa braguette, moi ma culotte. Son air est gêné, comme s’il avait honte d’un tel acte. Moi, j’ai l’air sereine, encore plus je-m’en-foutiste que d’habitude. Ce n’est pas la première fois, et sans doute pas la dernière. J’apprends par la suite qu’il est un collègue de mon frère, médecin dans ce même hôpital. J’étais venu le voir, je ne sais plus pourquoi. De cette visite, seul le souvenir su visage de Ryan subsiste. Celui-ci me demande timidement mon numéro. Je lui dit d’aller se faire foutre, s’il te plaît. Il me regarde, béat. Je lui adresse un sourire satisfait, haussé d’un ricanement mesquin. La suite, je ne la contrôle pas le moins du monde. Je décide de rentrer moi-même, conduisant la mercédes d’une amie. Je n’ai même pas le permis. Je me dirige vers mon appartement luxueux. Du moins, c’est mon but initial. Au grés des feux que je grille, des priorités que je ne respecte pas, des panneaux que j’envoie chier, des piétons que j’effraie, de mes coups d’accélérateurs hystériques et de mes embardées enjouées, je pense à lui. Ça me perturbe, je décide de mettre la radio. Les stations m’agacent, j’ai failli renverser une gamine. Je décide de jouer le premier morceau du Cd actuellement inséré dans le lecteur. Histoire de penser à autre choser. Raté, c’est Mad Poursuite d’Électrocute qui commence. Je peste contre mes goûts à la cons, du moins sur le moment. Puis, petit à petit, la mélodie sensuelle et électrique de la chanson, ces voix suaves, douces et envoûtantes, gagnent mon cortex, caressent mes tympans, me font tomber amoureuse. Il est là, partout. Où que j’aille, je le sens prés de moi. Je ne me suis jamais autant détestée qu’à ce moment. J’ai envie de mourir pour lui, de le sauver d’un naufrage, d’un meurtre, ou de partir en guerre défendre son honneur. Moi qui ai passé vingt-trois ans à détruire des midinettes un brin patriotes, je sens que je vais exploser. La basse se fait plus insistante, je tape nerveusement du pied, puis me détend. Mon souffle se fait plus rapide, mes yeux se lèvent vers le ciel, accessible grâce à ce charmant toit de verre dont est équipé le véhicule. Je me mords la lèvre et soupire. J’ai passé les cinq jours suivants à arpenter l’hôpital, dans l’espoir de le recroiser.
Cela fait deux mois que nous sommes ensemble. Mes relations n’ont jamais duré aussi longtemps. Ça doit vous sembler minuscule, pour moi ça ne l’est pas. Ces deux moi furent les plus beaux de ma vie. Mais inexorablement, je restais qui j’étais.
Bien vite, mon amour pour lui fut mêlé de haine. Je le détestais de me rendre aussi heureuse, de me faire connaître le bonheur. Pourquoi ? Parce que je redoutais la chute. J’avais peur de souffrir. L’amour me rendais vulnérable. Moi qui n’avais jamais souffert, et qui semblait pourtant faite pour, je ne voulais pas connaître ce que je redoutais le plus au monde. N’arrivant pas à me résoudre à le quitter, qui aurait été trop dur, je cherchais à le blesser la première, comme pour me dresser hors d’atteinte. Manqué, chaque coup que je lui infligeait me blessait aussi. Je me mit donc à me salir, à le salir. A nous salir. La drogue, l’alcool et la débauche redevinrent des habitudes obscènes, et je me mis à le tromper avec des dizaines d’hommes, la plupart inconnus. Il devait s’en douter, mais ne disait rien. Je crois qu’il me trouvait minable, et souffrait pourtant. J’avais mal aussi, il devait s’en rendre compte. Il restait impassible, et je plongeait encore plus dans mon enfer. Alors que j’aurais voulu qu’il pleure, qu’il hurle, qu’il me frappe, il se contentait de m’aimer du mieux qu’il pouvait. Mais nous nous sommes lassés de ce jeu qui n’en était pas un, et peu à peu, nous avons finit par nous délaisser l’un l’autre. Alors oui, nous avions prit un appartement commun au bout d’un mois d’amour fou, y avons vécu un autre mois de complaisance, de bonheur, de sérénité, mais l’équation n’aurait pût être aussi simple. Malgré mes actes odieux et ses airs détachés, nous nous aimions, plus que jamais. Je l’aimais plus que je n’avais jamais aimé, et sans doute plus que je n’aimerais jamais. Je n’aurais sût dire s’il en était de même pour lui.. Nous n’eûmes pas le temps de rompre, j’eut un accident.
Dernière édition par Venus L. Woodsen le Mer 27 Aoû - 11:28, édité 7 fois |
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| | | | Inès Kane NESTEADMIN J'ai rendez-vous avec l'IRM
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mar 12 Aoû - 20:03 | |
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| | | Inès Kane NESTEADMIN J'ai rendez-vous avec l'IRM
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mar 12 Aoû - 21:08 | |
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| | | | Inès Kane NESTEADMIN J'ai rendez-vous avec l'IRM
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mar 12 Aoû - 23:56 | |
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mer 20 Aoû - 18:44 | |
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| | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mer 20 Aoû - 18:58 | |
| Si tu veux la mettre dans le groupe des patients, il faut que tu changes de formulaire biographie alors | |
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| | | | Aiden Trager SATANADMIN • The jungle is your head
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mer 20 Aoû - 19:08 | |
| Il n'y a aucun problème, en plus, c'est ce que nous recherchons, des patients réguliers ou passant beaucoup de temps à l'hôpital ! Donc, je ne vois aucun inconvéniant ! Je te souhaite un bon courage pour cette fiche | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Jeu 21 Aoû - 13:23 | |
| Maladie : -15 lignes-
Mes mains tremblent, tout comme mes jambes. Je viens de passer une folle nuit, ce qui ne m’est pas étranger. A me déchaîner sur des morceaux électro-pop, entourée de mes fausses amies et de mes esclaves sexuels, je finit ivre, à me défoncer à la coke dans les chiottes luxueuses d’un club dont le nom m’échappe encore. Je baise avec un inconnu, un autre, puis encore un autre… Je ne pense même plus à Ryan, je ne suis pas en état.
Nous sommes dans sa voiture. Une mercédes, pas la plus chère, pas la moins chère. Il n’a jamais cherché à être prétentieux ou à paraître supérieur. Mon frère aîné, bien que richissime, essaie d’être une personne normale. Un ami normal, un frère normal, un amant normal, un médecin normal. Je ne le vois presque jamais, je ne m’en plaint pas. Nos rapports sont froids. Il a envie de me protéger, mais ne sait pas comment faire. D’ailleurs, je l’invite à me laisser tranquille. Et pourtant, ce soir, alors que tout tournait autour de moi, que je craquais, que je me retrouvais seule, à trois heure du matin, dans la rue, dans le froid, c’est lui que j’ai appelé. Pas Ryan, lui. De une, alors que j’aurais pût blesser Ryan encore une fois, j’ai préféré l’épargner, de deux, un grand frère est sensé vous aider dans n’importe quelle situation, pas vrai ?
Mon frère s’appelle Jésus Faust Woodsen. Encore un autre caprice religieux de ma mère. Toute son enfance, il a subit les sobriquets de ses camarades, pourtant aussi pathétiques que lui. Mon frère, Jésus Faust Woodsen, est un des hommes les plus riches au monde. Cependant, il n’en a que faire. Il s’intègre au bas peuple de façon admirable, et est devenu médecin. Mon père est très fier de lui, bien qu’il n’ai pas repris l’entreprise familiale. Mon frère, Jésus Faust Woodsen, est aussi l’un des hommes les plus beaux du monde. Il a un physique de dieu grec, un corps magnifique, un visage divin. Mon frère est un amant protecteur et irréprochable, aux dires de certaines. Mon frère, Jésus Faust Woodsen, est ce que j’aurais aimé être. Mon frère va mourir.
Il m’a récupéré, comme s’il avait sauté sur l’occasion de se rapprocher de moi. Il n’aurait jamais dût. Je tremble, encore et toujours. Il regarde la route silencieux, je lui chuchote des remerciements à l’oreille. Je l’embrasse, sur la joue, sur la bouche. Il repousse mes avances incestueuses et me hurle dessus. Il me gueule des tas de choses que je ne comprend pas, et je me bouche les oreilles. Il continue de me faire des reproches, je crie. Je crie fort, si fort ! Je suis une vraie furie, je le frappe en hurlant. Il me repousse, et j’ouvre ma portière, prête à descendre de la voiture en marche, qui roule à quatre-vingt dix. Il crie, m’attrape, lâche le volant. Nous sortons de la route. Un bruit incroyable, comme des milliers de verres qui se brisent. Le platane, les étoiles, la terre, le platane, les étoiles… Puis, plus rien.
***
Le sud de la France, la campagne, le ciel bleu à jamais, la brise constante et chaude, l’odeur de nature. Tout un programme !
Cela fait une semaine que l’accident s’est produit. Mon frère est mort sur le coup, la voiture était pleine de son sang. Moi, j’ai été expulsée hors du véhicule lors du choc, puisque ma portière était ouverte. Je m’en suis très bien sortie. Ma jambe m’a fait un mal de chien pendant quelque jours, puis plus rien. Je suis une miraculée. Mais je sais que ça ne durera pas éternellement. Ce silence, ce calme, cette sérénité. Je ne suis plus que l’ombre du fantôme que j’étais. C’est sans doute mieux. Je vais recommencer à zéro. Me « reconstruire ». Ou me construire tout court. J’espère.
J’aurais aimé prévenir Ryan, mais mes parents m’ont dit qu’ils lui avaient tout dit. C’est faux, il n’ont rien fait d’autre que de le tenir à distance, et il sait juste que j’ai eu un accident et que mon frère est mort. Mais je n’ai pas la force de lutter. Au bout de trois mois, je me suis sentie capable de revenir en ville.
Je vais devoir aller régulièrement, c’est-à-dire une à deux fois par semaine, au London James Hospital. Là, j’y rencontrerais un docteur, toujours le même, qui s’occupera de moi. Il me donnera de la bethadone, palliatif aux substances illicites que j’avais l’habitude d’absorber. Et oui, mes parents ont profité de cet accident pour me convaincre de suivre un programme de désintoxication. Je vais suivre le traitement de manière assidue, sans savoir pourquoi. A l’occasion, on me fera des radios, pour ma jambe. Je ne sais pas où ça va me mener, mais je continuerais…
Je suis dans un train, pour Londres. Que vais-je faire une fois là bas ? Aucune idée, je verrais bien. Après tout, ces trois mois m’ont appris une chose… J’ai le temps de vivre…
III. Personnalité
- Profil Moral 3 Défauts : Immorale, Cassante, Ne se Fixe aucune limite. 3 Qualités : Trés Intelligente, Amusante, Fascinante. Caractère : -6 lignes-
Mon caractère ? Je ne sais pas, vraiment, je n’en ai aucune idée… Est-ce que ça vous aiderait si je précisais que je suis une hystérique, nymphomane, alcoolique, toxicomane, psychotique, aux fantasmes choquants ? Sans doute pas non… Alors je vais tenter de répondre à vos attentes malgré tout.
De une, je n’ai aucune limite. Pourquoi ? Ça me semble plus qu’évident. Je n’ai pas reçu d’éducation stricte, pas structurée ou moraliste pour un sou, et on m’a juste appris à désirer. Désirer, encore et toujours plus. Est-ce mal ? Je ne pense pas. Juste douloureux. Donc, en plus d’avoir reçu, ou plutôt de ne pas avoir reçu de réelle éducation, je n’ai jamais cherché à me prendre en main. Je suis immorale. J’obtiens ce que je veux, par tout les moyens. La prostitution ne me révolte pas, et j’y ai eu plusieurs fois recours. Coucher avec un homme, ou même une femme, pour avoir ce que j’ai en tête, est devenu une habitude dont je ne me débarrasserais pour rien au monde. Aussi, en plus de mon physique au combien avantageux, je suis très intelligente. Comment ça je suis prétentieuse ? Vous dîtes ça parce que vous ne me connaissez que par les médias. Mais si vous étiez entré dans mon cercle de connaissances, vous redouteriez mes idées de génie, comme les faux-pas. Ah oui, ça aussi, j’avais oublié de préciser, la moindre parole de trop peut vous coûter vôtre rang social, alors ne m’énervez pas. Bien, j’imagine que vous vous doutez que mon manque de limite est aussi concerné par ma fortune familiale. Ouais, génial, touché, rien à dire sur le sujet…
Bien, après vous avoir convaincu que tout dans le monde m’est accessible, je vais vous parler d’un autre de mes traits de caractère : Mon côté lunatique. J’ai une sale manie qui consiste à couvrir de baiser sulfureux les inconnus friqués que je croise en boîte, les chevaucher bruyamment pour ensuite les jeter violement hors de ma vue en leur hurlant des insultes révoltantes. Je passe de l’euphorie à la crise de nerfs, je pleure pour un rien, que ce soit le prix d’un sac, la couleur d’un sac, la marque d’un sac qui n’est pas celle que je voulais ou juste parce que j’en ai envie. Inondation lacrymale sur commande si vous préférez. De plus, j’ai tendance à me lasser des choses. Une fois acquis ce que désirais, ça ne représente plus aucun intérêt à mes yeux, et je le jette. Vêtements, montres hors de prix, yacht, décapotable couleur or, hôtels et restaurants, petit amis…
Mes ambitions dans la vie ? Écoutez, je me couche à quatre heures du matin au plus tôt, me lève à trois de l’après-midi, après quoi je déjeune de champagne, avec des fraises quelque soit la saison, accompagnées d’une crème anglais hors de prix. A cela, ajoutez les pièces montées par dizaine que je commande chaque semaine pour un brunch qui n’aura pas lieu, ou du moins pas en ma présence. Je sors habillée de Prada, Gucci, D&G, et autres morceaux de tissu fait sur mesure par des stylistes renommés. Je fonce directement à un petit restaurant où les entrées, banales, me coûtent mille balles l’unité. Je déjeune avec une pétasse qui se prétend mon amie, nous parlons de tout et de rien. Ders mecs qui nous ont baisé la veille, des chaussures de la voisine, de l’évolution de la bourse… Après quoi, je retourne chez moi, reluquée par dix mille mâles affamées. Mon chez moi, c’est un appartement sur deux étages, dans un immeuble TRES coûteux. Ma chambre, superbe, décorée d’un lit à baldaquin immense qui m’énerve, est entièrement faite de marbre. Je me laisse tomber sur un canapé désigné spécialement pour moi, et réfléchis à ma condition, de dix-sept heures trente-sept à dix-sept heures trente-huit. Je constate avec terreur que ma vie ressemble à un clip des PussyCatDolls, mais je me reprend bien vite et prend un bain moussant, dans ma baignoire qui ressemble plus à une piscine, et je me laisse shampouiner par une bonniche, avant d’aller me faire masser par des suédois très séduisants. Une fois reposée, mon masque de beauté appliqué, je n’ai plus qu’à attendre, jusqu’au dîner en famille du soir. Un autre restaurant coûteux, des plats que j’avale avant de les vomir dans un lavabo puis… la nuit. Je sors en boîte, tape, bois, baise, avec n’importe qui. Je danse comme une hystérique, étonnement belle et envoûtante dans tout ce que je fais. Je rythme mes pas sur Rockstar de Prima J, me dégotte un connard plein de coke, crack et autres, qui me ramène chez lui. Ma période pétasse en chaleur est finie. Nous écoutons du Nirvana en fumant un joint, parlons existentiel, théologie, philosophie, littérature française. Puis on s’endort. Je me réveillerais quelques heures plus tard, le laisserais à son silence paisible, et rejoindrait mon appartement pour y finir ma nuit, ou plutôt ma journée… Et ce jusqu’au restant de mes jours. Vous pensez sincèrement que j’ai besoin d’ambitions ?
Aussi, en plus d’être redoutable, belle et immorale, je suis cultivée et j’ai de la conversation. Si vous parvenez à discuter avec moi entre une heure et trois heures du matin, vous ne verrez plus la vie de la même façon. Mes idées ne sont pas toute faites, j’accepte d’en changer, mais je suis toujours pertinente dans mes propos, qui sont complexes. Aucun sujet ne résiste à ma langue acide et experte, que ce soit la religion, la politique, le voiture de papa, les contacts de papa, les putes de papa ou le dealer de papa, tout y passe. Une autre des raisons pour lesquelles je fascine.
Quant à moi, maintenant, dans l’état second où je suis, je n’ai plus vraiment de caractère. Je suis une loque, vide, pleine de remords pas tous sincères… Quelle importance ?
- Profil Physique Physique : -5 lignes-
Mon physique ? Soyons honnête, je suis jolie. Extrêmement jolie. Sans doute l’une des femmes les plus belles que vous ayez croisé dans vôtre vie. Que ce soit mon corps mince, bien formé, pâle et pourtant si beau, ou encore mon visage candide, sublime par ses expressions innocentes comme ses airs supérieurs, ou même encore mes yeux, d’un bleu si clair que l’on pourrait s’y voir.
De une, mes lèvres sont douces, toujours rehaussées d’un peu de gloss, me donnant les allures d’une poupée. J’ai d’ailleurs l’air d’une poupée. Une stupide poupée, pourtant incroyablement belle. Mes cheveux foncés aux reflets auburn sont impeccablement brossées, tombant élégamment sur mes épaules, quelques mèches bouclant gracieusement. Mes yeux soulignés de noir, leur bleu clair en ressort d’autant plus.
J’ai l’air inaccessible, et je le suis sans doute un peu. Mon physique parfait est intimidant, et mes airs angéliques contrastent fortement avec ma personnalité. Bien souvent, il m’arrive d’avoir des expression amusantes, se voulant toute innocentes ou pas.
J’ai un physique hallucinant. Parce qu’en plus d’être belle à vous en faire perdre la raison, j’ai une autre forme de beauté. J’ai l’air d’une écorchée vive. La souffrance me va bien, et me voir pleurer aura finit de vous faire tomber amoureux. De tout mes gestes se dégage une grâce sans pareille. Lorsque j’entre dans une pièce, tout les regards se tournent vers moi et ne s’en détachent pas. Je sais attirer l’attention. C‘est vrai, tout ce que je fait vous donne envie de me connaître. Quelque soit la situation, j’en reste divinement séduisante. Vous m’aimez dés le premier regard. Après m’avoir connu, il vous sera dur de retomber amoureux d’une autre femme comme vous l’étiez de moi. On ne peut pas vous en blâmer.
Aussi, en plus d’avoir une élégance et une beauté naturelle, je sais me rendre séduisante. Que ce soit par des caresses, sur mes lèvres, ma langue, mes épaules dénudées, je peux vous donner l’impression de n’être là que pour combler vos désirs. C’est mal, mais utile. Et vous vous rendez compte, même après m’avoir fait l’amour, vous restez éperdu d’amour pour ma personne, et attendez la prochaine nuit avec impatience…
Habitude vestimentaire : -3 lignes-
Mes habitudes vestimentaires ? Vous tenez vraiment à vous faire du mal…
Je ne porte que de la marque. Je vous passe les références, vous les connaissez. Toutes mes fringues sont trop chères pour vous, et une tenue composée par mes soins à partir de ma garde robe représenterais vôtre salaire annuel, et sans doute plus. J’achète des vêtements à longueur de journée, je n’en porterais pas la moitié.
La plupart du temps, je me contente d’un clin avec une robe courte par-dessus, et une mini veste de cuir ou de fourrure. Je n’ai jamais dit que j’aimais les animaux. Je porte des colliers et bracelets cartier, ait une Rollex en or pur, qui a coûté la charmante bagatelle de quelques millions à mon papounet. Je met parfois des minijupes, toujours accompagnées de chaussettes montantes et de soulier de cuir. Je revêtit aussi des habits BCBG, genre des robes aux manches montgolfières, avec de jolis cols blancs et des motifs enfantins. J’orne ma magnifique chevelure de serre-tête superbes, et je peut parfois y mettre de beaux petits rubans. Mais je sais m’habiller de manière classieuse, lorsque la situation l’impose. Des robes d’un noir sobre, composées pour moi par des stylistes prétentieux. Je ne cherche pas l’originalité, quoique je porte, je suis radieuse..
Dernière édition par Venus L. Woodsen le Mer 27 Aoû - 11:50, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Jeu 21 Aoû - 14:56 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mer 27 Aoû - 11:50 | |
| IV. Répertoire Téléphonique
Ryan Mackenzie {Lui et moi c’est… Compliqué. Je ne sais pas vraiment si nous sommes encore ensemble, je crois que non, mais… Enfin, tout ça est arrivé par ma faute. Il m’aimait, je l’aimais, et ça m’a effrayé. Je refusais de m’attacher à quelque un de peur d’être déçue, et je me suis employée à nous détruire. Je l’ai trompé, ai recommencé à me droguer, à boire, à fumer… je ne sais plus vraiment ce qui nous lie. On s’est rencontrés grâce à mon frère, médecin dans un hôpital. On a couché dans les cinq minutes qui suivirent, et je n’ai plus arrêté de penser à lui. C’est sans doute le seul homme dont je suis tombée amoureuse…}
Ian Spencer {Je n’ai jamais aimé Ian. Lui non plus ne m’aimait pas. Il était juste fasciné. J’étais belle, intelligente, il était beau, intelligent. Ça tombait sous le sens. Nous sommes sortis ensemble, relation durant laquelle je l’ai trompé de nombreuses fois. Et vous savez quoi ? J’ai découvert que lui aussi ne se privait pas ! Mon caractère de gamine insolente a repris le dessus, et je lui ai piqué une crise, et il m’a larguée. J’ai mal supporté le fait d’être larguée au lieu de larguer, et j’ai fait de sa vie un enfer. J’ai kidnappé son chien, l’ai suivit jusqu’à son pressing où je lui ai piqué ses fringues, le forçant à sortir en caleçon dans la rue pour « converser ». Je lui ai envoyé des menaces de mort, ai laissé des messages injurieux sur son répondeur. Et puis son chien s’est enfui, et a été écrasé par une BMW. Une sublime BMW. Enfin, il m’a traîné en justice, en a résulté une injonction de mise à distance. Je ne peux plus l’approcher à moins de 3 km.}
Aristid Lowell {Ah, Aristid, mon petit Aristid. Nous sommes sortis ensemble il y a deux ou trois ans. A l’époque, Aristid s’aérait la tête, commençait à échapper un peu aux études pour s’amuser avec les gens de la haute, lui aussi gosse de riche. Il avait entendu parler de moi, en des termes aussi négatifs que positifs. Tous s’accordaient en un point : Il fallait m’éviter, j’étais dangereuse. Il ne les a pas écouté et, un soir, en boîte, a demandé à être présenté. Je lui ai fait l’effet d’une bombe. Sous le choc, il m’a aimée comme jamais il n’avait aimé. Et nous sommes sortis ensemble, avant qu’il ne réalise que je le trompais et que je me foutais de sa gueule. Il m’a engueulé, et je lui ai balancé indifféremment que je n’en avais rien à foutre de lui, et que sortir avec lui ne m’amusait plus. Il ma détestée, et me déteste encore. Depuis, il traite les femmes comme des bouts de viande. Je suis le point zéro de son machisme, la fille qui a anéanti le gentil garçon qu’il était.}
Nom + Prénom Icons ou deux Racontez rapidement l'histoire qui lie vos personnages
V. Hors Jeu
Avatar : Michelle Trachtenberg. Fille ou garçon : Fille. Comment avez-vous connu Complications : Longue histoire. Code : M41WH Commentaire : Aucun.
Dernière édition par Venus L. Woodsen le Mer 27 Aoû - 11:55, édité 1 fois |
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| | | | Inès Kane NESTEADMIN J'ai rendez-vous avec l'IRM
Nombre de messages : 1405 Age : 31 Emploi : Résidente Date d'inscription : 21/05/2008
Complications I-pod: Au revoir Simone ♦ Shadows Niveau professionel: (10/100) Relations:
| Sujet: Re: Venus London Woodsen... Mer 27 Aoû - 14:40 | |
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| | | | Venus London Woodsen... | |
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