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 |  Sujet: Celya Galloway  Jeu 21 Aoû - 0:19 | |
| CELYA MEREDITH GALLOWAY Je ne pensais pas un jour arriver à supplier la mort de faire son devoir.
Je ne pensais atteindre une telle souffrance pour ne plus vouloir rester attaché à ce monde qui me faisait tant souffrir.
Pourtant, dans mes silencieuses suppliques qui, je le savais,
ne trouveraient jamais oreille attentive. “ I. Identité
Nom : Galloway
Prénom : Celya, Meredith
Age : Trente-Cinq Ans
Lieu de naissance : Belfast, Irlande du Nord
Nationalité : Irlandaise
Emploi : Allergologue
II. Histoire
Allô Docteur :
I'm leaving you for the last time baby...
You think you're loving but you don't love me.
I've been confused outta’ my mind lately...
You think you're loving but I want to be free.
Baby you've hurt me.
DUFFY # Warwick avenue
C'était un froid soir de décembre, vingt-huit décembre, j'avais alors environs quinze ans, j'étais en plein dans la période que l'on appelle tout simplement l'âge bête. Le vent violent faisait claquer les volets non attachés de la petite maison des Galloway et la neige tombait en abondance sur le sol frais. J'étais assise sur le rebord de ma fenêtre, en nuisette, je n'avais aucunement conscience du fait qu'il faisait un froid de canard. J'avais aussi complètement oublié que je n'étais pas seule et m'étais abandonnée à l'envie de monter le son de sa musique à fond. Le reste de la maisonnette était normalement calme, tous s'étaient habitués au bruit, car même après de nombreuse réprimandes je n'avais pas daigné baisser le son. J'ai peut-être oublié de mentionner le fait que j'avais un frère, un frère-jumeaux plus précisément. Pour vous dire la vérité, nous ne nous sommes jamais bien entendus et nous sommes toujours disputés la meilleure place aux yeux de nos parents, première place qu'à toujours eut le jeune homme. Il s'appelait Pâris, c'était un élève surdoué en toutes les matières, même le sport, adulé par toutes les jeunes filles et surtout, il était le "préféré" et possédait tout ce dont il avait besoin, où même envie. Moi, je passais toujours après, c'est bien d'ailleurs pour cela que je m'étais mise à me droguer, pour m'attirer un regard, même mauvais, de mes parents, que j'aimais tant [ ... ]
J'observais la lune, qui était bien présente ce soir-là, malgré les intempéries. J'adorais la neige, cela me rappelait mon grand-père, la seule personne qui n'avait jamais sû m'apprécier à ma juste valeur ... Il devait être aux environs de vingt-heures. Je pris une cigarette que j'allumai avec difficultés. La fumée s'envolait aussitôt dans les air formant, pour une demi-seconde, un petit nuage blanchâtre et opaque. Je fermais les yeux. Le vent me fit voleter mes longs cheveux bruns mal-coiffés et ondulés. La radio s'arrêta alors, il y avait eu une panne d'électricité et toute la maison était plongée dans le noir, absolu. Bien décidée à illuminer à nouveau cet endroit qui semblait bien plus froid que d'habitude, je me levai d'un coup manquant de m'étaler en trébuchant sur un vieux coussin. Un bruit sourd se fit entendre, dans le couloir, surprise, je sursautai, mes sens s'étaient miraculeusement décuplés et je me dirigeai vers la salle de bain, l'endroit d'où le son était parti. Exaspérée, je poussai la porte en levant les yeux au ciel et, dans un boucan énorme tombai à genoux sur le carrelage blanc qui recouvrait le sol gelé de la salle de bain. Un corps inanimé s'étendait sur le sol, un corps masculin qui m'était familier, c'était celui d'une personne que je n'avais jamais pu voir, mais à présent elle représentait tout à mes yeux. Oui, c'était bien mon propre frère, qui baignait dans une gigantesque marre de liquide sombre. Une vision d'horreur, cette scène qui semblait si triste et immobile m'apparaissais comme un film d'épouvante. La lumière revint enfin, mais cela ne fit aucune différence. Un cri se fit entendre, mais il m'était impossible de deviner qui l'avait poussé, je ne pouvais plus bouger, plus voir, ni entendre. Mon cœur s'était brisé, moi qui pourtant pensais ne plus en avoir. Quelqu'un hurlait à la mort et une autre personne me bouscula, me poussa, mais je ne bougeais pas. Et tout d'un coup ce fut le trou noir, plus rien un grand vide s'étendait autour de moi, le noir était revenu ...
Le lendemain matin, je me réveillais tant bien que mal. J'étais allongée dans mon lit, sous des tas de couvertures. Mon père était assis sur le siège qui faisait face à mon lit, le regard vide. Je mis une bonne dizaine de minutes à reprendre mes esprits et à comprendre ce qu'il ce passait, pourquoi était-il là de bon matin ? Et les images de la soirée passée me revinrent en mémoire très rapidement, j'aurais pourtant cru que ce n'était qu'un cauchemar ... Mr. Galloway leva alors lourdement sa tête, le visage blafard, les cernes plus noires et profondes que le néant.
« Il est mort. » Métier : C'était un jour de novembre, Melody Greenberg, détestait ce mois et tentait tant bien que mal de se convaincre qu'il était déjà décembre, quant à Brian Wilson, semblait réellement regretter sa journée, les deux adolescent se rendait, apparemment au même endroit, mais par deux chemins différents. Ils étaient tout l'opposé l'un de l'autre, elle était pauvre, impopulaire et excessivement belle, lui était riche, apprécié et sa peau beaucoup trop blanche n'inspirait que pitié. Pourtant, un événement allait les rassembler et ce malheureux événement, allait, semblait-il, arriver dans les prochains six mois. Leurs routes se croisaient enfin, mais pas leur regard, ils se fuyaient, c'était évident. Peut-être, finalement, ne se connaissaient-ils pas ? Melody se risqua alors à diriger son regard bleu azure sur Brian, qui semblait autant gêné que la jeune femme.
« Je pensais t'avoir dit de ne pas venir. »
« Tu n'es pas la seule concernée Melo » répondit-il sagement.
« Ne m'appelle pas Melo. »
Le grand homme brun, leva la tête, son visage laissait paraitre une once de lassitude. Il ne répondit rien, se contenta juste de lui faire comprendre par un simple regard qu'il avait compris. La grande et belle blonde qu'était Melody repris ça marche, Brian lui emboîta le pas. Vous devez vraiment vous demander ce qui va se passer et moi aussi, je mourrais secrètement d'envie de savoir le reste de l'histoire. Quelque mètre, de silence, plus tard, les deux jeunes gens s'arrêtèrent net. La jeune femme soupira, un soupir plein de sous-entendus ... Elle semblait triste, anxieuse. Brian le vit et, dans un dernier espoir, il tenta de lui prendre la main pour la rassurer, mais elle le repoussa violemment sans même lui adresser un regard. Ils se trouvaient tous deux, plantés devant un gigantesque hôpital, aussi imposant qu'un château fort du moyen âge. Les ambulances s'agitaient tout autour d'eux, ce qui ne fit qu'amplifier le stress accumulé dans la journée, de la future mère, qui venait pour sa première échographie. Elle venait à peine, environs une semaine de cela, de se rendre compte qu'elle était enceinte de son ex-petit ami, j'ai nommé Brian, qu'elle détestait à présent. Ils montèrent tous deux, à l'étage pour rencontrer le médecin qui se chargerait de la jeune mère. Ils n'attendirent pas longtemps avant d'entrer dans le bureau de celle-ci qui s'empressa de faire allonger Melody sur la table d'examen, Brian semblait troublé et réellement de mauvaise humeur. Le ventre de la lycéenne était protubérant et très présent pour cinq mois de grossesse à peine.
C'est une interne de l'hôpital qui fit l'échographie, le médecin lui donnait en même temps des indications. Cette jeune femme, c'était une belle Brune, elle se prénommait Celya, c'est vrai qu'elle n'avait jamais pratiquée d'examen de ce genre d'ailleurs cela se voyait quelque peu. C'était encore une débutante en cette matière. Très vite, elle fit signe à son titulaire de venir voir ce qu'il se passait, elle ne comprenait pas, elle voyait effectivement le bébé, mais pas comme il le fallait. C'est donc avec inquiétude qu'elle demanda une explication à son supérieur. Le médecin avait l'air déçus, voir désespéré. Avec tact, il annonça à Celya que l'enfant n'allait pas survivre à la naissance ou peut-être que si, mais avec des séquelles, comme la paralysie ou des problèmes neurologiques très grave. Brian et Mélody s'inquiétaient bien évidemment, Celya ne savait pas comment leur annoncer, elle n'avait jamais fait cela auparavant, comment leur dire a c'est gens que leurs futur enfant va peut-être mourir ou qu'il ne sera pas normal. C'était la dur lois du métier.
« Madame, Monsieur ... Je suis désolé [ ... ] » Lunatique - Indécise - Jalouse 3 Qualités : Généreuse - Persévérante - Surprenante Caractère : Celya, est indécise, frustrée, c'est une écorchée vive. Sa sensibilité dépasse bien le stade de la petite éraflure sur le bord du genou. Elle ne résiste plus à ses émotions, ne peut plus se contrôler, elle pleure, rit, s'énerve, complimente, on pourrait appeler cela des sautes d'humeurs ou tout simplement apparenter son comportement à des troubles bipolaires, après tout, son père était atteint par cette maladie ... Je vais à présent décrire un peu plus sa forte "sensibilité", Celya est extrêmement affectueuse, attentionnée et a peut-être tendance à placer les gens un peu plus haut qu'ils ne devraient l'être, je veux dire par rapport à l'estime qu'elle leur porte. Délicate, émotive, elle pourrait faire pitié au plus cruel des humains existants sur terre, je précise bien humain. Celya est aussi très susceptible, elle ne perçoit pas forcément les paroles de la bonne façon, c'est une sorte de mauvaise interprète, due à une mauvaise réception certainement... La jeune blonde est aussi réellement vulnérable et précaire... Fragile. Celya n'est jamais sûre d'elle, mais elle trouve pourtant le courage de finir tout ce qu'elle commence et fit par se rendre fière, en réalité, elle est très douée pour tout ce qui touche au domaine de la réflexion, l'apprentissage et la musique. C'est une très bonne élève.
Passons à présent le domaine de son instabilité sentimentale que la petite lycéenne tente tant bien que mal de cacher et attardons nous sur ses réels défauts. Celya peut se révéler fourbe et manipulatrice, une véritable hypocrite. Elle a appris à ne pas faire confiance, ni aux hommes, ni à la vie et cherche désespérément un moyen de se faire oublier. Mais à vraie dire, quand elle a besoin de quelque chose qu'elle n'est pas capable de faire elle-même, elle n'hésite pas à se servir de quelqu'un d'autre pour le faire à sa place, sans éprouver aucun regret par la suite. C'est sa façon à elle ne se prouver qu'elle peut avoir tout ce qu'elle veut. De plus, Celya est aguicheuse, volage, mais terriblement romantique, je ne suis pas sûre de devoir considérer cela comme un défaut...
Je ne suis pas sûr de pouvoir décrire correctement les qualités de Celya, je trouve cela un peu trop prétentieux, même venant de moi. Je vais tenter de rester objective et de ne pas m'attarder sur ce qui n'est pas réellement important. Comment, dire, la jeune femme n'a pas beaucoup de qualités apparentes, elle est très peu loquace ce qui empêche de découvrir sa véritable personnalité. Ce que l'on peut pourtant remarquer chez elle, c'est qu'elle est excessivement (bonjour l'objectivité) surprenante et surtout persévérante. Surprenante grâce à ses changements d'humeur fréquents et elle a prouvé sa persévérance et sa détermination à l'école, où elle excelle dans tous les domaines, sauf peut-être la physique, matière qu'elle trouve inutile et d'inintéressante. Celya est le portrait craché de sa propre mère. Ses cheveux blonds lui ont d'ailleurs souvent valu des commentaires désobligeant, elle fit l'objet de beaucoup de blagues, mais surtout de jalousie. Oui, car il est vrai que Celya est consciente de sa beauté, même si elle n'est pas du genre à s'en vanter, elle sait en user. Ses yeux sont bleus et extrêmement profonds, c'est à travers de ceux-ci que l'ont peu facilement capter les émotions de la jeune fille, profonds et expressifs. La peau de la petite lycéenne est excessivement blanche, mais rosie au soleil, sans pour autant bronzer, ce qui l'a toujours déçue, elle avait hérité cela de son père.
Je mentionne plus bas le fait que Celya ait, enfin, avait, un grand-frère. Elle ne lui ressemblait pourtant absolument pas. Lui était châtain, ses yeux étaient verts et il bronzait. Il était parfait.
Celya s'habille selon ses envies, elle n'a pas de réel code vestimentaire. Elle ne suit même pas la mode, c'est bien trop prise de tête d'après elle. La couleur qui lui va le mieux est le bleu, ou tout du moins c'est celle qu'elle préfère porter, avec le noir, car elle aime se fondre dans la masse tout en restant élégante. Anne Hathaway  Fille ou garçon :Comment avez-vous connu Complications : Simple Partenariat Code : M41WH
Dernière édition par Celya Galloway. le Mar 26 Aoû - 22:45, édité 23 fois |
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