Ylies_PRIESTLY

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I. Identité

Nom : Priestly. Ylies n'a rien à dire contre son nom, celui-ci lui venant de son père, un illustre médecin qui avait également fait sa place dans le métier. Lignée de médecins de père en fils, les femmes, souvent, changeaient de branche, préférant s'éloigner d'un métier dont elles entendaient sans cesse parler à la maison. Seule la soeur de Ylies a poursuivi dans la même direction que son frère et son père. Pourtant, cette même soeur a faillit faire une crise cardiaque lorsqu'Ylies lui avait affirmé qu'il partait pour le Congo. D'ailleurs, personne n'était pour cette idée car un Priestly de ce nom se devait de travailler dans un hôpital réputé. Pourtant, Ylies avait fait fi de ses restrictions et avait suivit sa voie.
Prénom : Ylies. Il doit avouer qu'avec un prénom pareil, les surnoms ne lui font pas de tord. Pourtant, vu le court prénom qu'il possède, les surnoms ne pleuvent pas non plus sur le londonien. Son nom de famille, souvent utilisé, Yl's de temps en temps, mais sinon, on l'appelle par son prénom. Sa mère avait choisit ce prénom en fonction de son grand-père qui l'avait porté aussi, vous savez, le grand-père qui a participé à la seconde guerre mondiale et qui était presque mort à la première... Tout de même, porter le nom d'un soldat aussi courageux et honorable le remplissait de fierté.
Age : 40 ans. Déjà, la fleur de l'âge alors que, d'un côté, sa vie amoureuse est le néant total et que sa vie familiale l'est tout autant. Pourtant, ses vingt dernières années de sa vie ont été tout ce qu'il y a de plus enrichissantes pour lui puisqu'il a pu venir en aide à des milliers de gens, d'enfants surtout, atteints de maladies qu'ils disent incurables.
Lieu de naissance : Londres. Il a fait ses études à Londres également, mais a quitté la ville pour se retrouver dans des quartiers un peu moins chics.
Nationalité : Il est londonien, donc britannique.
Emploi : Il est oncologue au London James Hospital depuis peu, moins d'un an, donc.

III. Personnalité

- Profil Moral
3 Défauts : Ouvertement dragueur, la subtilité ne fait pas vraiment partie de son quotidien même si parfois, cela lui arrive de dialoguer en métaphores. Aucun tact souvent avec les adolescents et les internes, il peut parfois faire des blagues de mauvais goût qu'ils n'apprécieront pas nécessairement. Il sait se reprendre assez rapidement, souvent, afin d'éloigner les tensions. Il n'aime pas la discorde donc il s'arrange pour conserver un climat de travail paisible et chaleureux. Il est parfois très demandant envers les internes, désireux de les voir aussi amoureux que lui de leur travail. Il ne se rend pas compte qu'il peut être parfois un peu trop exigeant avec eux.
3 Qualités : Optimiste, Ylies est un homme qui voit rarement la vie en noire. Il la voit en rose, il croit que chaque maladie peut se guérir, il a tendance à ne jamais lâcher prise et à tout faire pour aider ses patients. Très persévérant et sérieux dans son travail, il n'abandonne jamais, même lorsque c'est peine perdue. Souvent, ses collègues doivent l'entraîner au-dehors de la pièce car il y resterait longtemps à étudier sa défaite. Chaque mort d'un patient est sa défaite. Très intelligent, il possède une grande culture générale et une ouverture d'esprit à toute épreuve. Ses voyages au Congo, au Honduras, en Éthiopie et au Guatemala y sont pour beaucoup certainement. Et pourtant, avec les autres médecins, les infirmières et les internes, il affirme une joie de vivre inconditionnelle, toujours à blaguer et à rire entre les patients.
Caractère :

"Tu es une tête de mule, Ylies! Tu ne te rends pas compte que mon opinion est importante aussi, il n'y a que la tienne qui compte!" affirmait celle qui pensait pouvoir devenir la femme de sa vie.
"Écoute... Je pars. C'est important pour moi de voir du pays, de faire des expériences, et je ne crois pas que c'est ce qui arrivera si je demeure à Londres. J'ai besoin de changer d'air, Emily." murmurait Ylies en gardant la tête baissée. Déterminé, rien ne pourrait se mettre au travers de sa route. À vingt-huit ans, même celle qu'il adorait ne pourrait en rien l'empêcher de poursuivre ce rêve d'aider les gens.
"Mais tu ne te rends pas compte...? On est ensemble depuis quatre ans, Ylies, ce n'est pas rien! Et toi, tu veux tout foutre en l'air en disparaissant je ne sais trop où...?" affirmait-elle, au bord de la crise de larmes. Elle avait raison de se fâcher, évidemment, puisqu'il n'avait même pas prit la peine d'en discuter avec elle. Il lui avait balancé ça comme ça, refusant tout conseil. Borné, voilà ce qu'il était. Patient, il ne lâchait pas prise et il ne s'énerverait pas, contrairement à Emily qui elle, semblait au bord de la crise de panique.

Il avait toujours été comme ça. On voyait la détermination qui brûlait au fond de ses yeux et les conséquences lui importaient peu. Très impulsif, il avait longtemps vécu au jour le jour en se disant que chaque jour était un cadeau. Il côtoyait la souffrance et pourtant, rien ne pouvait détruire le magnifique sourire qu'arborait ses lèvres. Médecin très apprécié pour ses qualités de thérapeute, il aurait tout aussi bien pu devenir psychologue. Combien de fois, déjà, il avait réussi à calmer les ardeurs d'Emily en l'invitant à lui raconter ce qui n'allait pas...? Souvent, l'histoire se terminait dans un lit bien douillet, mais compréhensif comme il était, il avait un don particulir pour la discussion. Ne jouant pas sur les mots, il allait droit au but et contrairement à ce qu'il aurait pu penser, c'était apprécié. "Écoute, Emily..." débuta-t-il en posant son regard sur la belle jeune femme, glissant ses mains sur ses bras pour la retenir et aussi pour l'empêcher de le frapper. " Je ne sais pas t'apprécier à ta juste valeur. Et comme tu ne veux pas me suivre..." avait-il affirmé en retirant finalement ses mains, laissant la jeune femme se rapprocher de lui pour l'embrasser. Il aurait pu, certes, la repousser, mais il avait toujours eu du mal avec ça. Il ne voulait blesser personne, surtout en ce qui avait trait à des sentiments aussi forts que l'amour. Taquiner deux internes qui s'embrasseraient alors qu'ils se croieraient seuls ne le dérangerait pas le moins du monde, mais lorsque ce sont vers lui qu'ils sont dirigés, il blague moins avec ces sentiments-là.

- Profil Physique
Physique : Un homme dans la fleur de l'âge avec un physique aussi avantageux, on en verra rarement. Il a toujours fait du sport, lorsqu'il était gamin, lorsqu'il était au lycée, et il continuait sa course matinale même au Congo. Cela a put le préserver des intempéries du temps et son corps est encore musclé comme lorsqu'il avait trente ans. Son visage a tout pour plaire alors que ses traits sont finement dessinés, pas trop, juste assez. Ses yeux bleus sont expressifs et lorsqu'il y a quelque chose qui ne va pas, tout le monde le sait et en peu de temps, l'hôpital tout entier est au courant. Ses cheveux sont rarement coiffés ce qui contribue à lui garder cette éternelle jeunesse. Il n'est pas rare que des internes s'entichent de lui, mais il n'est pas du genre à profiter de la naïveté des jeunes adultes. Ses patientes, aussi, aiment l'avoir comme médecin même si cela veut dire que la maladie est plus grave qu'ils ne le pensaient. Un mal pour un bien, comme on dit, non...?
Habitude vestimentaire : Il n'aime pas spécialement porter des vêtements chics, étant beaucoup plus à l'aise dans des vêtements de sport. Pourtant, à l'hôpital, on le voit souvent vêtu d'un jeans, d'une chemise ou d'un tee-shirt, ainsi que de son éternelle blouse blanche de doc. Le vert est sans contredit sa couleur préférée pour les chemises, mais il aime bien ce qui est coloré. Tout devrait être ainsi dans un hôpital, les médecins, les murs, les couloirs, les chambres... Il trouve cela plus appaisant, moins terne et morne.

IV. Répertoire Téléphonique

Nom + Prénom
Icons ou deux
Racontez rapidement l'histoire qui lie vos personnages

V. Hors Jeu

Avatar : Patrick Dempsey
Fille ou garçon : Boy sure.
Comment avez-vous connu Complications : Par un forum que vous avez en partenaires.
Code : M41WH
Commentaire : J'aime beaucoup le contexte, et le design. J'adore les séries médicales et tout ce qui touche la médecine, donc je suis choyé.

Bienvenue,
Je file te réserver le rôle

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Merci beaucoup, Inès...! :mdr:

Bienvenue.

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Merci!

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II. Histoire

Allô Docteur :

"Bordel, il nous faut un médecin! Luther, vite, va chercher un médecin, il se vide de son sang, la balle lui a éclaté la jambe!" hurlait un adolescent alors qu'il se jetait sur son ami, au sol, qui gémissait alors qu'il venait d'être pris en plein centre d'une guerre de rue. C'était plutôt fréquent dans les pays sous-développés ce genre de choses et Ylies, qui lui, tranquillement, sirottait une bière dans un café non loin, se releva d'un bond lorsque le dénommé Luther fit son apparition en criant qu'il avait besoin d'un médecin. Toujours à l'avant-garde des problèmes que pouvaient rencontrer les jeunes, ceux-ci lui étaient encore plus importants et il semblait vouloir sauver le monde en étant assuré de ne pas y arriver.

Arrivé sur les lieux, il s'accroupit auprès du blessé qui, déjà, avait perdu énormément de sang. Ylies n'avait rien avec lui et de toute façon, ici, au Congo, il soignait du mieux qu'il le pouvait, en faisant venir, de temps en temps, des médicaments importés de Londres pour soigner une méningite aigüe ou en transférant un patient d'urgence dans un hôpital réputé d'Angleterre. Souvent, pourtant, il s'arrangeait avec ce qu'il possédait sur place. Retirant sa chemise en vitesse alors qu'il la passait autour de la jambe du jeune homme, un peu au-dessus de la blessure, en serrant suffisamment fort pour mettre une pression conséquente sur celle-ci. "Va chercher de l'alcool. Vite. Beaucoup d'alcool." murmura-t-il au jeune Luther alors que lui-même observait la plaie sans vraiment penser à une guérison dans un jour nouveau. C'était mauvais. La balle avait touché le genoux et comme l'avait si bien dit l'autre garçon, elle lui avait éclaté la jambe. Ylies et n'importe quel autre médecin avait beau faire ce qu'il voulait, il perdrait sa jambe de toute façon. Soulevant le jeune homme dans ses bras alors que son ami les suivait derrière, paniqué et en état de choc, Ylies le ramena chez lui, tout près, alors qu'il demandait à la mère du jeune garçon de quitter la pièce sur un air qui ne portait pas à confusion. Effrayée en voyant l'air dur du médecin, son mari dut la prendre dans ses bras alors qu'elle fondait en larmes en voyant son fils ainsi mutilé. Luther revint quelques secondes plus tard, l'autre l'ayant rejoint afin de l'aider à rejoindre Ylies et le blessé.

"C'est tout ce que j'ai trouvé..." murmurait-il en glissant sur la table les bouteilles d'alcool. "Ça devrait aller." avait murmuré Ylies en débouchant une bouteille de rome et en redressant la tête du blessé. Laissant l'alcool glisser dans la gorge de l'adolescent âgé d'environ dix-sept ans, Ylies voulait que l'alcool agisse comme un calmant, comme un anesthésiant. Il n'avait pas le choix, les seringues de morphine étaient rares et celles qu'il possédait étaient loin d'ici. Le temps d'aller les chercher et l'adolescent aurait déjà quitté ce monde. Après l'intervention, il pourrait se permettre d'aller les chercher pour le laisser sous morphine, mais avant, il n'aurait pas le temps; celui-ci était compté. Se dirigeant vers la cuisine rudimentaire, il saisit un couteau, le couteau le plus aiguisé qu'il put trouver et rinça ses mains, ainsi que le couteau, à l'eau chaude savonneuse pour bien tuer les bactéries. Déjà, l'adolescent, sur la table, semblait un peu dans les vappes et Ylies mouilla une serviette en la lavant comme il faut, s'assurant qu'il ne restait plus aucun résidu de savon sur celle-ci. Repliant la serviette en y faisant couler la bouteille d'alcool, il tamponna la blessure, ce qui arracha un cri de douleur au jeune homme. Ylies, pourtant, retenait fermement la jambe de l'adolescent alors que ses deux amis s'étaient éloignés et lui parlaient pour le calmer.

" Je n'ai pas le choix. La balle est trop profonde et elle a touché des tissus trop importants. Si je me contente de refermer la plaie, même en retirant la balle, la gangrène ne tardera pas à se jeter sur sa jambe et celle-ci sera finie de toute façon. On doit amputer." avait-il affirmé alors qu'il gardait la serviette sur la plaie ouverte qui saignait encore abondamment. Pourtant, le jeune homme semblait s'être calmé, comme si, enfin, l'alcool fort faisait effet. Alors que les parents du garçon demeuraient cois et muets, Ylies dit alors, avec un ton plutôt rassurant pourtant: "J'ai besoin du consentement des parents." Bien sûr, il pouvait leur laisser qelques secondes pour réfléchir, mais aussitôt, le père affirma en retenant sa femme, en désaccord avec le choix qu'il venait de faire: "Faites-le. Il a des chances de survivre, non...?" C'était une demande désespérée, une demande qui ne laissait jamais un médecin indifférent. "Oui il peut survivre." murmura-t-il plutôt clairement tout de même alors qu'il épongeait encore d'alcool le genou et la jambe de l'adolescent. Un hochement de tête de la part du père lui it comprendre que c'était ce qu'il voulait et Ylies, avant tout, fit sortir les parents désemparés qui voulaient à tout prix demeurer avec leur enfant. Il les confia à un vieil homme et sa femme en leur disant de les entraîner loin. Le plus loin qu'ils le pouvaient. Un attroupement s'était formé après la bagarre qui avait eu lieu dans la ruelle et il leur cria de se dispercer. Retournant au chevet de son patient, il reprit la serviette et le couteau alors qu'il resserait sa chemise autour de la jambe de celui-ci afin de couper encore plus la circulation.

"Un linge. Il lui faut un linge." affirma-t-il à l'un des deux gars qui se jeta aussitôt sur une serviette qu'il replia et qu'il glissa entre les dents du blessé. L'alcool gelait partiellement la plaie, mais c'était évident que ça ferait mal. Il aurait pu demander aux jeunes de sortir aussi, mais ils ne seraient pas trop de trois pour contrôler les convulsions du blessé. Saisissant le couteau dans sa main droite alors qu'il se plaçait au-dessus du corps du blessé, retenant avec son corps la jambe endolorie pour l'empêcher de bouger, il était maintenant dos aux adolescents, tant mieux. La serviette imbibée d'alcool gisait sur la blessure alors que les gémissements de plus en plus frêles du jeune homme montrait que peu à peu, l'alcool faisait son effet.

Un cri perçant déchira la nuit alors que le jeune homme tombait inconscient. Ylies tentait de mettre la plus grande pression possible sur le moignon de jambe alors qu'il vérifiait, en même temps, les constantes du jeune homme, Karl qu'il s'appelait. Son pouls, faible, était là, certes. L'alcool faisait en sorte que les bactéries et les infections se tenaient loin du blessé et cela anesthésiait en même temps la blessure. Ylies demeura longtemps au chevet de son patient, de nombreux mois, cinq peut-être, alors qu'il partait de temps en temps soigner quelques méningites, quelques fièvres et quelques maux. Les parents lui étaient reconnaissants de garder un suivit sur leur enfant maintenant handicapé, ceux-ci devant travailler pour ramener l'argent à la maison. Ils logeaient donc le médecin gratuitement, heureux de savoir leur fils en sécurité. Ce ne fut que beaucoup plus tard que Karl put recevoir une prothèse directement importée d'Amérique. Ylies s'était attaché à la famille et c'est avec regret qu'il les quitta, lorsque la jambe de l'adolescent fut complètement cicatrisée.

Métier :

"Une leucémie." avait murmuré Ylies alors que le médecin traitant lui montrait le scan et les résultats des tests d'une jeune femme de dix-neuf ans ans. Le pire était d'annoncer la nouvelle aux parents et à leur enfant... Elle jouait au soccer, elle était une championne en devenir et elle devrait mettre fin à ce sport pour quelques mois, peut-être quelques années. Ce n'était jamais facile à dire, jamais facile de voir leurs visages s'écrouler pendant une fraction de seconde avant de fondre en larmes. Mais il le devait. Pourtant, cette fois-là, ce ne serait pas lui qui l'annoncerait, mais il se devait d'être là afin de montrer aux parents les diverses alternatives qui s'offraient à eux. La jeune femme n'était plus une gamine, certes, mais les parents avaient leur mot à dire, toujours. La chimiothérapie, la radiothérapie... Les conséquences, les effets secondaires... Pourtant, ce métier était fait pour lui. Près des patients, il les mettait à l'aise même s'il leur annonçait une mort prochaine. Toujours très compréhensif, il se mettait à la place du patient et savait quoi lui dire ou quoi ne pas dire.

Donc, depuis quelques mois seulement, Ylies était l'oncologue de l'hôpital, le titulaire du service, évidemment, alors qu'il se débrouille très bien avec les médecins, les infirmières et les internes affectés à son département. Peu à peu, des liens se créent et Ylies, plutôt sociable, n'a pas de mal à s'adapter à cet hôpital. Il est loin d'être un médecin qui se laisse marcher sur les pieds et si certains tentent de s'en persuader, ils l'apprendront à leurs dépens.