TRAGER • he is not likeable.

HE IS NOT WHAT YOU THINK HE IS
TRAGER • he is not likeable. Hl03

I. Identité

Nom : Trager.
Prénom : Aiden, Joshua.
Age : 47 ans.
Lieu de naissance : Leeds, Angleterre.
Nationalité : God saves Trager !
Emploi : Voilà près de sept ans qu'Aiden occupe le poste de chef de l'hôpital universitaire London James. Il est cependant un brillant médecin spécialisé en hématologie et en immunologie. Mais dans le rôle du titulaire ou du chef de l'hôpital, peu de personnes le pensent capable d'occuper correctement ces postes. Sans doute son côté déjanté. Il est aussi devenu entraîneur et bourreau à plein temps : il fera tout pour replacer l'hôpital au premier rang des critiques médicales.

II. Histoire

Allô Docteur :

La vive douleur qu’il avait ressentie dans la jambe était le seul fait avéré dont il se souvenait. Des gémissements de douleur. La tentative désespérée de tirer Son corps de l’habitacle de l’automobile. Puis, plus rien.

Le noir total.

***

« …dan ! Aiden, est-ce que tu m’entends ?! »

Il avait du mal à respirer. Des lumières vives l’empêchaient d’ouvrir les paupières. Ses yeux étaient meurtris, son front, tout son corps en fait. Il pensait que s’il bougeait sa jambe droite, la douleur le ferait hurler comme un chien. Il bougea son genou droit. La surprise le força à ouvrir les yeux, catégorisant ses iris enflammés comme le dernier de ses problèmes. Il bougea de nouveau la jambe… rien. Son pied n’avait décollé du brancard ni même entamer un seul mouvement. La douleur s’était enfuit. Aussi vite qu’elle était arrivé.

« Je n’ai pas mal... à ma jambe »

Ian Spencer était un des membres du corps médical qui poussait le brancard du chef de l’hôpital. Il comprit de suite ce que cette insensibilité signifiait. Aiden se mit à pleurer. C’était la première fois qu’il pleurait en public. Des larmes silencieuses. Il voulait souffrir. Il voulait avoir mal. Il voulait ressentir les moindres parcelles de chair qui auraient dû lui piquer comme mille guêpes en même temps, qui auraient dû se tordre sous l’effet du mal invisible. Il ne sentait rien. Cette sensation pouvait paraître comme un miracle pour quiconque n’était pas médecin. Mais pour un homme à la connaissance aiguisée de la mécanique du corps humain, cette grâce devenait un terrible supplice. Où était a douleur ?

« Je veux qu’on lui fasse un scan’ complet dés qu’il sera stabil… »

Sa jambe, insensible. Morte.

Il sombra de nouveau dans l’obscurité de l’inconscience.

***

« Vous souvenez vous de ce qui s’est passé avant l’accident ? »
« Oui. »
« Et après ? »
« Non. »

Ce rapide échange avait lieu une semaine après l’arrivée d’Aiden Trager dans le service des urgences du London James Hopistal. Son interlocuteur, un psychiatre qu’il avait lui-même engagé, lui paraissait soudain bien inutile. Peut-être devrait-il envisager de fermer le service psychiatrique et ouvrir celui dont il rêvait depuis toujours, celui du service de diagnostiques. Un projet osé mais auquel il souhaitait donner vie. Aux Etats-Unis, dans un hôpital de Princeton-Plainsboro, un médecin à la renommée mondiale, et aussi misanthrope que lui, faisait fureur tant les ouvertures qu’il offrait à son hôpital était… déments !

« Monsieur… » Commença timidement le psychiatre.
« Quoi ? » Aboya-t-il en massant sa cuisse dans l’espoir de ressentir quelque chose, en vain.
« Des policiers voudraient vous poser quelques questions » Sans plus d’explications, il se leva et se dirigea vers la porte. Quelques instants après, deux policiers en uniforme apparurent dans sa chambre.

« Bonjour Docteur Trager, je suis l’agent Litwack et voici l’agent Carlson, nous sommes désolés pour ce qui est arrivé à votre jambe »
« Les nouvelles vont vite à ce que je vois » Grogna-t-il en se rallongeant doucement dans son lit d’hôpital. C’était le bouquet. Jamais il n’avait pensé faire partie des patients de son propre hôpital…
« Nous sommes ici pour recueillir votre témoignage, pas pour vous accuser de quoique ce soit… »
« Il ne manquerait plus que ça ! » Rétorqua-t-il, vexé d’être l’objet d’une possible suspicion.
« Pouvez-vous nous dire ce que vous faisiez à la périphérie de Londres à une heure du matin, Dr. Trager ? » Demanda doucement le policier répondant au nom de Carlson.

En temps normal, il aurait hurlé à ces flics de malheur qu’un nouveau droit avait été inventé depuis l’entrée de l’Angleterre dans l’U.E., celle de la liberté de ses habitants à se déplacer dans les autres états membres. Mais le souvenir de cette journée lui parut tout d’un coup comme un triste souvenir. Sans qu’il ne réfléchisse vraiment, les mots sortaient de sa bouche avec une rapidité impressionnante.

« Je… j’étais à Paris, aujourd’hui, pour régler une affaire personnelle. Mais le mot personnel doit vous échapper, c’était pour mon divorce. Grace et moi avions prit l’Eurostar à partir de Douvres mais nous avons été bloqués toute la journée ainsi que le début de soirée dans cette foutue gare. Ces dégénérés ne cessent pas d’abuser de leur droit de grève ! Il était près de 23 heures 30 lorsque nous revînmes à Douvres, la voiture de Grace nous attendait. Elle a prétexté être trop fatiguée pour conduire, j’ai donc prit le volant et… et… »

Sa gorge se noua. La surprise de se remémorer les mots de son ex-femme n’était pas celle d’un incrédule. L’angoisse la gagne, sa respiration se fit plus difficile. Les machines de la chambre commencèrent un fabuleux concerto alors que Trager se tenait le tissu de sa robe de patient au niveau de la poitrine pour montrer clairement où il avait mal : il faisait une crise cardiaque.

Ian Spencer déboula dont ne sait où, sur son beau cheval blanc aurait plaisanté Trager s’il n’était pas si mal en point. Alors qu’il hurlait aux policiers de sortir de la pièce et que d’autres membres du corps médical s’affairaient autour de Trager, le médecin en chef attrapa Ian par le col de sa blouse blanche, avec les seules forces qu’il lui restait, et murmura dans un râle : « Où est-elle ? Où est Grace ? »

Ian ne dit rien. Trager sombra de nouveau dans l’inconscience.

***

« On peut la réveiller si tu veux… »
« Quoi ? »
« Ton idole a ordonné que l’on éveille une de ses patientes, l’année dernière, afin qu’elle puisse… Enfin, tu sais… »
« … »

Trager ne dit rien. Assit, affaissé plutôt, dans sa chaise roulante, il était auprès de Grace qui était allongée sur un lit qui paraissait beaucoup plus confortable que le sien. Après quelques instants de silence, il regarda Ian pour lui donner son accord. Ian fut frappé par l’image que lui offrait Trager. On aurait dit que le visage de son ami était peint du désespoir de l’homme qui n’avait plus rien à perdre…

Quelques minutes suffirent à réveiller Grace Hunter.

« Hey… » Murmura Trager en esquissa un sourire au visage étonné de Grace.
« T’as une mine de mort vivant, Trager… »
« T’es pas mal dans ton genre aussi Grace »

Elle lui sourit paisiblement puis, observa tout ce qui se trouvait autour d’elle. Les traits de son visage étaient interrogateurs. Ian sortit de la chambre stérile pour laisser Trager dire au revoir à Grace. Il s’était assez fait remarqué. S’il restait, la fierté d’Aiden ne se relèverait jamais.

« On a eu un accident. Un chauffard qui conduisait dans le sens inverse de la circulation. Je soupçonne l’alcoolique français »

La blague de Trager tomba à l’eau.

« Tu vas mourir Grace »

Grace parut étonnée d’une telle sécheresse dans la voix. Elle pensait qu’il parlait à quelqu’un d’autre. Ce n’était pas possible qu’il lui annonce ça aussi sèchement.

« Je… suis désolé » Lui dit-il en sanglotant contre sa main tiède.

De la colère envahit la gorge de Grace tout d’abord. Puis, de la tristesse et de la douleur. Elle avait tant de choses à vivre encore… Elle caressa le front de Trager, l’accompagnant dans son leitmotiv de pleurs. Elle allait mourir. Ce furent les seules choses qui martelaient son esprit. Enterrée. La voix monocorde d’un prêtre résonnait dans sa tête.

Tu n’es que poussière et tu retourneras en poussière.

III. Personnalité

- Profil Moral
Secrets :

- Aiden voit un psychiatre. Non, vous ne rêvez pas. Cependant, il n’est aucunement question de se remettre en question mais d’obtenir des ordonnances d’antidépresseurs. Il en abuse d’ailleurs et lorsqu’il lui arrive de ne pas prendre une dose lorsqu’il en ressent l’envie, il devient… comment dire… encore plus acerbe, encore plus misanthrope, encore plus… lui ? Tout ce qu’il sait, c’est que pour le moment, il a toujours réussit à se contrôler mais qu’en sera-t-il d’ici quelques mois ? Il s’en contrefout en réalité.
- Et en fait, pourquoi voit-il ce psychiatre ? Tout simplement parce que Aiden a tué Grace Hunter, son ex-femme, de manière tout à fait involontaire. Aujourd’hui, il souffre de son absence et pleure sa disparition lorsqu’il se retrouve seul dans l’appartement vide d’Ian Spencer. Il a beaucoup trop de fierté pour l’avouer mais putain, ça fait un mal de chien de perdre quelqu’un qu’on aimait réellement, dans le fond.
- Lui-même ne le sait pas mais dés qu'il sera mit au parfum, il fera tout pour le cacher : il est papa d'une gamine de 14 ans et demie et cette petite peste (oui, il ne supporte pas le fait d'être père) ne lui apportera que des problèmes. Enfin, c'est ce qu'il aimera dire à Ian !

Particuliarité : -5 élément minimum-
- Aiden Trager est le Yang d'Ian Spencer. En effet, ces deux là sont comme deux coqs en pâte à longueur de temps, de jour comme de nuit. En effet, cela fait plus d'un an qu'il a établit un squat' chez son neurologue favori et celui-ci commence sérieusement à regretter la proposition qu'il lui avait faite, un an plus tôt; lors de sa séparation d'avec Grace. Trager est bordélique en dehors du boulot... Pire que lui, ça n'existe pas ou très peu. Ian n'a d'ailleurs bientôt plus un poil sur le caillou, tellement il lui en fait voir de toutes les couleurs.
- Maintenant, vous pourrez entendre votre patron arriver de loin : depuis quatre mois, le directeur du London James Hospital se déplace partout où il va en claudiquant de la jambe droite, canne à l'appui.
- Aiden est beaucoup plus irritable au jour d'aujourd'hui. Il supporte de moins en moins l'être humain et c'est avec mépris qu'il rejette ses séances de rééducation qui, selon lui, ne lui serviront à rien.
- Aiden pourrait se laisser mourir de faim si on ne lui apporte pas un plateau repas ou qu'on ne lui fasse pas à manger. Il est beaucoup trop préoccupé par le travail pour penser à quelque chose d'aussi futile que la nourriture. Oui, sa prochaine lubie sera de cesser de respirer, on vous le promet. Néanmoins, rien ne l'empêche de boire une fois le travail clôt et une fois la porte de l'appartement de Spencer passé... Non, il n'est pas alcoolique mais il a tendance à en abuser tout comme ses foutues pilules.
- Selon la saison ou son humeur, les yeux d'Aiden change de teinte. Ainsi, il ne possède non pas une couleur d'iris mais bel et bien quatre : bleu acier, bleu azur, gris et même vert ! Cette dernière est beaucoup plus rare cependant et ne fait que refléter sa tristesse.
- Il déteste les religieux et est complètement athée.
- Il compte bien tuer le chat de Spencer un jour l'autre. Demain matin, à la première heure, d'ailleurs, il compte préparer chinois pour le repas du soir !
- Sa pire excuse a sûrement été : 'Désolé, je trouvai pas de slip à mettre ce matin alors je suis venu en kilt. J'ai rien en-dessous, vous voulez voir ?'
- Il déambule dans son hôpital comme un fantôme pour rappeler ses employés à l'ordre : 'PREMIER, JE VEUX QUE NOUS REDEVENIONS PREMIER !' est son nouveau leitmotiv.
- Il boit du café et non du thé. Depuis l'eau au pissenlit que lui a fait un jour Ian, jamais Trager n'a osé boire du thé.
- Il a encore beaucoup de mal à utiliser son téléphone portable.
- Il a une moto.
- Il adore les manèges à sensations.
- Il appelle sa mère une fois par jour.
- Personne ne le sait mise à part peut-être Ian : Trager aime Michael Jackson et les Pussycat Dolls. Autant il est fier du premier artiste autant il éprouve une honte immense en chantant 'When I grow up' ou en se déhanchait très mal sur 'Don't Cha'. Un médecin n'est pas fait pour écouter des filles à moitiées nues... enfin si, Trager, si. Il adore les strip-teaseuses !

V. Hors Jeu

Avatar : Le beau, le grand, le magnifique, j'ai nommé Hugh Laurie.
Fille ou garçon : Sexe inconnu. Comme Amélie Nothomb.
Comment avez-vous connu Complications : C'est une longue histoire d'amour, de rupture et re-d'amour.
Commentaire :

IV. Book List

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(C) frontyardninja & his creator.
Ian SPENCER
[justify]Aiden a des yeux et des oreilles partout : dans cet hôpital rien ne lui échappe. Il prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique tous ses employés et cette année sera pire que tout puisqu'il veut à tout prix que le London James Hospital retrouve sa place de « Winner ». Pour ça, il compte sur l'aide de son meilleur ami inavoué, Ian Spencer, le neurologue le plus doué de sa génération.

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© LOONYDEE
Mia TURNER
Même si Aiden passe son temps à râler contre les relations qu'entretiennent ses employés, le chef n'est pas forcément mieux: mariage, liaisons, divorces... Pourtant, ces temps-ci il semble s'être calmé, mais tout est dans l'apparence! En effet, Mia Turner lui fait des avances de plus en plus ouvertes et entre ses décolletés, ses formes aguicheuses et son intelligence, le pauvre Aiden est proche de céder. Mais personne ne l'a averti que la belle avait déjà passé la nuit avec Ian?

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(C) EMMA & STILSTOCKING.
Dernièrement, Aiden a passé beaucoup de temps à pester contre Noé Martinez, non pas que son travail d'interne soit mauvais, c'est surtout que c'est un véritable fayot! D'après Aiden, il essaie à tout prix de se faire bien voir par ses supérieurs. Le grand chef déteste tellement ce trait de caractère qu'il a décidé d'en faire voire de toutes les couleurs à Noé. Et ce dernier n'est pas au bout de ses peines, Aiden est sans limite et son imagination est débordante!

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