ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha 2s84nq8

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha 2dqvsqq

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha 141obar

identité.

• NOMS :

SPENCER. Si ce nom ne vous dit peut-être rien, dans le domaine de la médecine, il est déjà synonyme de réussite. En effet, et en dépit de la réputation qu'il est parvenu à se faire, Ian est précédé par celle de son paternel. Et pour cause, ce dernier s'est illustré à travers le monde pour ses nombreuses recherches sur le cerveau humain qu'il a mené - et notamment la célèbre « méthode Spencer » dont il est l'instigateur - et les projets qu'elles ont engendrés.

• PRÉNOMS :

Ian, juste Ian. Ses parents non pas jugés utile d'encombrer leur fils de détails supplémentaires et inutiles.

• AGE :

Trente-cinq ans.

• LIEU DE NAISSANCE :

Paris, France. Au moment de sa naissance, les parents de Ian vivaient depuis déjà quelque temps en France. Ils en sont finalement partis à peine quatre mois après la venue au monde de ce dernier pour revenir en Angleterre.

• NATIONALITE :

Britannique.

• EMPLOI :

Neurochirurgien. En gros, il passe ses journées à jouer à dieu en découpant le cerveau de gens malades. Sympa, non ?

personnalité

• SECRETS :

- A cause de cela Trager le traite de 'véritable petite femme d'intérieur', ceci dit il s'en fiche un peu, mais il est maniaque, vraiment très maniaque. Certains jours, cela vire d'ailleurs à la limite de l'obsession, à tel point que les gens ont pendant un temps songé qu'il souffrait de TOC, ces fameux troubles obsessionnels compulsifs. Mais non, il est 'juste' incroyablement maniaque. Il tient d'ailleurs très certainement ce défaut - bien que lui vous dira qu'il s'agit d'une qualité - de son père, qui ne supportait pas que le moindre objet ne soit pas à la place qui était la sienne ; « un médecin, et en particulier un chirurgien, doit être organisé, voilà tout ! ». De la même manière, Spencer ne peut pas concevoir qu'un vêtement traîne par terre, que des verres vides soient laissés sur la table - et sans dessous de verres ! - ou encore que les livres d'une étagères ne soient pas parfaitement rangés. Enfin bon, tout le monde a finit par s'y habitué et il peut désormais faire la poussière sans qu'on ne lui fasse plus la moindre remarque sur son état psychologique. Hormis peut-être Trager qui ne cesse de se faire réprimander en raison du bazar qu'il sème un peu partout dans l'appartement. Cela fait près d'un an qu'il est chez Ian, pourtant il ne semble toujours pas intégrer la notion de ménage et Spencer ne peut s'empêcher de lui faire une de ces fameuses petites crises.
- On est prié de ne pas rigoler, et surtout de se taire (oui, oui, car on ne sait jamais ce qui peut arriver aux oreilles de Trager, hein), mais Ian a peur des chèvres. Il ne saurait trop au juste pourquoi, peut-être est-ce leur regard mesquin ou cette façon si étrange qu'elles ont de s'exprimer ou encore leurs horribles de cornes, ils ne les supportent tout simplement pas. Personne ne sait exactement d'où cela peut bien lui venir. Ian a pourtant conscience qu'il s'agit d'une phobie... étrange, c'est bien pour cela qu'il n'en a jamais rien dit à qui que se soit - après tout, il n'a pas besoin de le crier sur les toits, on ne rencontre pas de chèvre à chaque coin de rue - et encore moins au personnel de l'hôpital. S'il le savait, il y a de fortes chances pour qu'Aiden fasse entrer une l'une de ces horribles bêtes au sein du LJH.
- Tout le monde le sait, ou rare sont ceux qui l'ignorent ; Ian n'est autre que le fils de William Spencer, un ancien neurochirurgien dont la réputation n'est aujourd'hui plus à démontrer. Et pourtant, ceux qui connaissent Ian savent qu'il ne parle jamais de ce dernier. La raison la voilà, son père, il l'a perdu alors qu'il n'avait que quinze ans. Et avant qu'il ne perde la vie dans le crash de l'hélicoptère qui l'amenait à l'une des nombreuses conférence auxquelles il participait, Ian n'eut jamais véritablement l'occasion de le connaître. William passait en effet davantage de temps au travail qu'au sein de sa propre famille. Et à cet âge là, lorsque votre père passe la quasi totalité de son temps à travailler, il n'y a qu'un unique moyen de l'impressionner et de faire en sorte qu'il vous porte un peu d'estime : faire comme lui. Alors bien évidemment, cela n'est pas l'unique chose qui aura pousser Ian à se lancer dans la médecine et encore moins en neurologie, mais il est certain que cela y a fortement contribué. D'une nature curieuse mais néanmoins très cartésien dans son raisonnement, il ne fait aucun doute que le jeune Spencer était prédestiné à finir un jour dans un tel domaine. Alors qu'il n'avait encore que douze ans, Ian était déjà au courant des nouvelles techniques en application en neurochirurgie. Mais depuis la mort de son père, il ne peut s'empêcher d'agir sans cesse en fonction de ce que son paternel aurait souhaité qu'il fasse plutôt qu'en raison de ses véritables envies et ressentiments. L'unique chose que Ian espère vraiment, c'est que de là où il se trouve, son père est fier de ce qu'il est devenu.

• PARTICULARITÉS :

- Il ne sait au juste comment cela a bien pu se produire, mais aujourd'hui Ian se retrouve - il clamera à qui veut l'entendre que c'est bien contre sa volonté - avec un meilleur ami psychopathe. Enfin, psychopathe rien n'a jamais été officiellement prouvé, mais Ian aime à le qualifier ainsi. Ledit meilleur ami, Aiden Trager, travaillait déjà au LJH comme titulaire alors que Ian n'était qu'un simple interne, et a donc bien souvent eu ce dernier sous ses ordres avant qu'ils ne deviennent, étrangement, les meilleurs amis qui soient, à leur façon. En outre, depuis plus d'une année maintenant, peu de temps après la séparation de Trager et son ex-femme, Grace, le chef de l'hôpital est venu squatter le canapé de Ian, pour n'en être toujours pas délogé aujourd'hui. Chacun des d'eux semble disposer de modes vie totalement opposés, Ian passe son temps à criser après Aiden pour qu'il fasse le ménage, alors que ce dernier va même jusqu'à engager une femme de ménage pour échapper à cette corvée, tant il est désordonné, une fois les porte de l'hôpital passées. Bref, rien ne les prédestinaient à êtres amis, mais aujourd'hui chacun ne peut se passer de l'autre, même s'il refuse lourdement de l'admettre.
- Ian a un chat. Ce vieux matou de gouttière semble encore plus gros chaque fois qu'il daigne montrer le bout de son nez. Car si Ian l'a désigné comme son chat lorsqu'il l'a recueillit chez lui il y a deux ans, ce dernier ne semble considérer l'antre du médecin que comme un hôtel où se reposer lorsqu'il fait trop mauvais dehors et où la nourriture coule à flot. Aristote, comme il a affectueusement été nommé, n'est d'ailleurs pas vraiment un adepte de la nourriture féline et préfère de loin partager les mêmes repas que son propriétaire, ce qui n'a de cesse de le faire enfler. La dernière fois que Ian a tenté de lui faire goûter aux croquettes pour chats, il les a semé un peu partout dans la maison, et il a bien fallu au neurologue une bonne semaine avant de tout faire disparaître. Et lorsqu'il n'est pas trop occupé à déambuler dans les rues de Londres - car même si Ian vit en appartement, il ne vit qu'au rez-de-chaussé, il est donc pour le moins facile pour le chat de s'enfuir lorsqu'il le souhaite - Aristote aime aussi refaire la décoration des coussins du canapé qu'il se plait à mettre en morceaux. Mais son passe-temps favoris semble être la voltige sur les rideaux. Spencer ne compte désormais plus le nombre de rideaux qu'il a été obligé de racheter car Aristote les avaient détruit à force d'y grimper, mais surtout de s'y balancer. Car oui, Aristote est un acrobate. Bien qu'incroyablement affectueux - il n'a (presque) jamais refusé une caresse de la part de qui que se soit -, cet animal est un véritable parasite mais Ian y est bien trop attaché pour trouver le courage de le mettre dehors une fois pour toute. Mais l'avantage, c'est aussi qu'il n'aime pas Trager - bien que la réciproque soit totalement vraie, elle aussi - et n'a de cesse de lui souffler dessus lorsque ce dernier pointe le bout de son nez ou encore de lui griffer les jambes ou les bras, lorsque Ian a le dos tourné. Cela donne lieu à de drôles de scènes, car bien évidemment Aiden est loin de se laisser faire. Malheureusement pour ce dernier, personne ne veut le croire lorsqu'il prétend qu'Aristote a déjà essayer de le tuer, car personne n'a jamais vu l'animal faire autre chose que ronronner lorsqu'il se présente chez Ian.
- Il se demande encore comment il fait pour supporter Trager à longueur de journée.
- Et c'est encore pire depuis qu'il vit chez lui.
- Il est capable de tenir une conversation entière avec la voix de Donald Duck. Même si cela est d'une totale inutilité.
- Sur la piste de danse, il se déhanche comme un dieu. Si, si, je vous jure.
- Ian sait refaire chacune des faces d'un Rubik's Cube en moins de quarante-cinq secondes.
- Il possède une étrange tache de naissance sur la fesse droite.
- Comme la très large majorité des gens au LJH, il a été affecté par le décès de Grace. Après tout, elle était l'ex-femme de son meilleur ami, mais elle était avant tout son amie.
- En règle général, il dort très peu.
- Et uniquement sur le ventre.
- Et lorsqu'il dort mal, il ronfle.
- Il a une sainte horreur des GPS.
- Avant, il ne s'énervait que très peu. Mais désormais, il a tendance à partir au quart de tour pour le moindre truc.
- Il a changé plusieurs fois la serrure de son appartement, à chaque fois à cause de Trager. Parce que ce dernier avait perdu ses clefs, donc celles de Ian en l'occurrence.
- Il accompagne chacune de ses paroles de gestes. Certainement en raison de ses origines italiennes.
- La Saga Star Wars n'a absolument aucun secret pour lui, mais chut
- Enfant, il souhaitait devenir astrophysicien.
- S'il respecte toutefois ceux qui ont la foi, il a une aversion pour la religion. Il n'y voit absolument aucun intérêt.
- Il ne manque jamais un épisode de HIMY.
- Il fait un footing chaque matin et, lorsqu'il n'a pas trop la flemme, il se rend dans une salle de sport.
- Il adore la pluie et les orages. Il trouve cela apaisant.
- Il a une sainte horreur de la bière, mais n'est jamais contre un petit verre de vodka.
- Il fut végétarien pendant sa première année en fac de médecine. Pour les études, il avait du se rendre dans une morgue, et la vue d'un cadavre l'avait dégoûté. Mais l'appel d'un bon steak fut un jour trop grande, et il céda.
- Il a non pas un mais deux calots porte-bonheur, il en porte forcément un des deux à chacune de ses opérations.

hors jeu

• AVATAR :

miLOVEntimiglia.

• FILLE OU GARÇON :

Fille... enfin je crois. Merde, j'ai un doute maintenant !

• COMMENT AVEZ-VOUS CONNU COMPLICATIONS :

C'est le Docteur Ross qui m'en a parlé.

• COMMENTAIRE :

Je viens de calculer : y'a beaucoup trop de Trager dans ma fiche. Ça craint !

• CRÉDITS ICONS :

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha Ff7hv9

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha Scgzz4

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha 34pjmg1

ianSPENCER _ I know you want me, you know I want cha 2a9vg92

histoire

• ALLÔ DOCTEUR

Il y a des journées comme celle-là. Celle où dès lors que votre pied - qu'il s'agisse du droit ou bien du gauche - se pose au sol, vous savez pertinemment qu'elle sera mauvaise. Peu importe le soleil qu'il fait à l'extérieur, le chant des oiseaux ou encore la ravissante jeune femme qui a dormi à vos côtés. Peu importe toutes ces conneries, vous le savez : ça va mal se passer. Les gens peuvent appeler cela comme ils le souhaitent, pressentiment, intuition, vous n'en avez rien à faire, tout ce que vous voulez, c'est faire disparaître cette sensation. Tout va bien se passer, tout doit bien se passer. Aujourd'hui est une journée importante, pas la journée la plus importante de votre vie, celle de la vie d'un autre. Et comme un con, vous avez pris la responsabilité toute entière de cette journée sur votre dos. Mais vous deviez le faire, vous deviez.

Tel un roi - ce qu'à vrai dire il était totalement au sein du London James Hospital, bien qu'à cette époque là il n'en fut pas encore à la tête -, Trager se voyait une fois de plus entouré de sa cour de fidèles sujets, composée essentiellement de ces êtres si naïfs et insouciants que sont les internes. Et c'est tout naturellement que lorsqu'il pénétra dans l'une des chambres du service de cardiologie, il fut suivi de près par toute sa clique. Il eut à peine adresser un regard au patient qui s'y trouvait qu'il s'emparait déjà de son dossier, placé en évidence au bout du lit de ce dernier.

« Spencer ? »

Biensûr ! Une fois de plus, c'était à lui que Trager s'adressa, comme si dans tout cet hôpital, Ian était le seul auquel ce tyran portait un tant soit peu d'intérêt. Son interne préféré. Pas préféré comme le sont les chouchous des profs à l'école, pas le genre de lèche-bottes que les enseignants adorent choyer. Non, Ian était plutôt le genre défouloir de Trager, son bouc émissaire, sa tête de Turc. Si certains - pour ne pas dire tous - parmi les internes étaient pour le moins ravis d'étaler leur science - bien qu'à vrai dire le plus grand idiot du monde aurait été capable de faire la présentation d'un patient puisqu'il n'y avait qu'à savoir lire un dossier - devant le grand Aiden Trager, Spencer n'était pas vraiment friand de ces moments où il avait plus l'impression d'être interroger pour l'oral d'un examen qu'autre chose. Mais la vie est ainsi : on ne choisit pas sa famille, mais on choisit encore moins son boss.

« Oh. Oui. Euuh... Alors. Jake Juergens, vingt-sept ans. Est atteint d'une CMH ; une cardiomyopathie hypertrophique. En attente d'un cœur depuis six mois. Il a été appelé il y a deux heures, Harper et Donovan sont en route. Ils sont allés chercher le cœur du donneur au Saint Mary's, ils ne devraient plus tarder à présent. »

« Il fait toujours la même tête lorsqu'il est interrogé. Et croyez-moi, quand on était au collège, c'était pire. Une fois, il s'est même mis à pleurer devant toute la classe. »

Si l'occasion lui avait été donnée, Spencer se serait sans doute volontiers enterrer lui-même six pieds sous terre pour ne pas avoir à faire face aux ces abrutis, mais non moins amis. Nul doute cette histoire n'allait pas le quitter de si tôt. Gagné !

« Je crois qu'ils n'ont pas vraiment envie qu'on leur raconte de vieilles histoires. »

« Moi j'en ai envie. »

Si l'on pouvait tuer d'un regard, Caleb Johnson serait mort à l'instant. La façon dont Ian le regarda ne fit pas le moindre doute sur ce qu'il souhaitait lui faire en cet instant. Lui arracher les tripes aurait été sympa.

« Vous vous connaissez ? »

Par cette question, Trager coupa cours à toute cette soudaine agitation.

« On a en quelque sorte grandis ensemble. »

« C'est moi qui couvrait Ian quand il faisait des conneries quand on était gosses. »

« Spencer, dehors. J'ai a vous parler. »

« Mais... »

« Maintenant ! »

Aiden laissa Ian passer devant lui, puis lui emboita le pas et ferma la porte de la chambre derrière eux. Il se retourna alors vers son interne et le fusilla du regard.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Je vous retire ce cas. »

« Comment ça ? Pourquoi ? »

« Vous savez très bien pourquoi. Vous êtes beaucoup trop impliqué, Spencer. Bon sang mais est-ce que vous avez au moins retenu une seule des choses que j'ai tenté de vous enseigner pendant ces dix derniers mois ? »

« S'il vous plait. Laissez-moi sur le cas. J'ai promis que je serai là pour lui »

« Ne jamais rien promettre, Spencer ! Ne jamais rien promettre... »

« S'il vous plait, monsieur. »

« Très bien, mais vous me passerez la semaine à la mine à suturer des plaies et vous me ferez huit heures de consultations pour la peine. Allez vous préparer pour le bloc ! »

***

« Ça va ? »

« 20h19. »

« Quoi ? »

« Il est mort à 20h19. »

« Qui ? »

« Trager. »

Pour peu, on aurait presque pu distinguer une lueur de soulagement, de plaisir au fond des yeux de l'interne au moment où Ian prononça le nom du chef de l'hôpital. Classique.

« Jake Juergens. »

« Eh. C'est pas ta faute, okay ? »

« Jake est mort. »

« Ça arrive. Surtout avec ses problèmes cardiaques. Il y a toujours des risques, avec n'importe quelle opération. »

« J'ai pas besoin qu'on me rappelle qu'on tue chaque jour des gens ! ...c'est pas le premier patient qu'on perd mais là... c'était mon ami. Il était mon ami, merde ! »

« Je sais, Ian, mais c'est pas ta faute. »

« Et comment je vais dire ça à sa femme ? Il a un bébé, un gosse d'un an. »

« Ian, arrête s'il te plait. »

« Il est mort. »

« Je sais. »

D'un geste de compassion qui se voulu également rassurant, Caleb posa la main sur l'épaule de Spencer.

Et Ian resta assis dans le couloirs qui menait au bloc opératoire pendant près de deux heures. Avant qu'on l'eut contraint à partir.

Quand on choisit d'être médecin, quand on choisit de sauver des vies, on sait aussi que la mort fera partie du quotidien, que, quoi qu'on puisse faire pour tenter de l'arrêter, elle reviendra un jour où l'autre se placer en travers de notre chemin. On ne peut pas défier la mort indéfiniment. Et on a beau finir par l'accepter, il n'est jamais facile de perdre un patient, jamais. Les gens remettent chaque jour leur vie entre les mains de gens qu'ils connaissent à peine. Ils se remettent tout entier à des étrangers, sans même disposer de cette certitude, celle de l'avenir.
Comme un con, vous vouliez être là, jusqu'au bout. Faire partie de ceux qui lui sauveront la vie, parce que si vous n'êtes jamais sûr de rien, il est impossible qu'il y reste. Pas alors que vous faite partie de cet engrenage étrange. Alors, c'est comme un con que vous lui promettez naïvement que tout ira bien, que le taux de réussite d'une transplantation cardiaque est supérieur à quatre vingt pour cent et qu'il fera assurément partie de ceux-là. Et comme un con, vous vous êtes lamentablement trompé. Comme un con, vous avez donné de faux espoirs à des gens qui n'en méritaient pas. Comme un con, vous avez échoué. Échoué parce que la mort était plus préparée que vous ne l'étiez, plus préparée qu'il ne l'étaient tous. Comme un con, vous avez perdu un patient. Vous avez perdu un ami. Jake n'est pas là pour vous couvrir cette fois.

book list