•• SIXTINE C. // black velvet.

~ SIXTINE COOPER ~
« tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme des larmes dans la pluie. »

•• SIXTINE C. // black velvet. Iqefk1

© ICONS BY HERALD_SQUARE @ LJ.

•• chapter one ; IDENTITÉ.

NOM :

Il y a encore peu de temps, le nom de famille de Sixtine était - comme il l'avait toujours été, d'ailleurs - celui de Muller. De par son union avec le titulaire en cardiologie Ethan Cooper, elle a ainsi rejoint les rangs de sa famille et changé par la même occasion de nom. Bien que cela soit tout récent, elle n'éprouve aucun mal à dire qu'elle est désormais le Docteur Cooper, tant elle en est fière.

PRÉNOM(S) :

Les parents Muller n'ont jamais fait partie de cette catégorie de personnes qui se fatiguent et se disputent pour trouver quels prénoms pourraient convenir à l'enfant qu'ils attendent. Ainsi, jusqu'à ce que la petite vienne au monde, ils n'avaient aucune idée du prénom qu'ils allaient lui donner et qu'elle porterait jusqu'à la fin de ses jours. Mais puisque leur enfant a pointé le bout de son nez aux environs de quatre heures de l'après-midir, son père, Ryan Muller, a émis l'hypothèse de l'appeler Sixtine, qui irait donc de paire avec l'heure de sa naissance. Cela convint très bien à sa femme et ils décidèrent de garder ce prénom qui ils trouvaient correspondait parfaitement au visage angélique de leur petite.

ÂGE :

Sixtine vient tout juste de souffler ses trente-quatre bougies. L'âge n'étant nullement un problème pour elle, elle ne se morfond pas, comme le font bon nombre de personnes et profite au contraire de tous les instants magiques à passer avec ceux qu'elle aime que lui offre la vie.

LIEU DE NAISSANCE :

La jeune femme est née dans la ville de Leeds, située dans le comté du Yorkshire de l'Ouest. Elle n'y a cependant pas passé beaucoup de temps puisque ses parents voyageaient à travers le monde entier à cette époque, emmenant par la même occasion leurs deux filles avec eux. Pour ses études, elle a néanmoins été forcée de revenir en Angleterre et ce ne fut pas non sans mal puisque Sixtine se plaisait beaucoup à l'étranger.

NATIONALITÉ :

Bien qu’ayant acquis la nationalité anglaise par le principe du droit du sang et ce, à sa naissance, Sixtine possède aussi par sa mère des origines françaises. Cependant, de par ses nombreux voyages, elle se considère elle-même comme une personne appartenant à tous les pays qu'elle a visités.

EMPLOI :

Après avoir suivi un cursus long, pénible et harassant, Sixtine est devenue il y a déjà plusieurs années de cela titulaire en pédiatrie. Si elle exerce ce métier, c'est avant tout pour sauver des vies, pour que les enfants malades qu'elle soigne puissent avoir un avenir et avoir la possibilité de devenir la personne qu'ils ont envie d'être plus tard. La vie lui a donnée sa chance et aujourd'hui, à son tour, elle tente jour après jour, opération après opération, cas après cas, de faire de même avec ces enfants. Respectée par certains, admirée par d'autres, sa détermination et sa joie de vivre sont contagieux pour quiconque croise son regard et elle est donc très appréciée à l'hôpital. Elle sait qu'ici est sa place.

•• chapter two ; HISTOIRE.

ALLÔ DOCTEUR :

Aussi loin que je puisse m'en souvenir, aussi loin que me le permette ma mémoire du moins, jamais, ô grand jamais, je n'avais voulu être une victime de plus de la société et qu'on me colle une étiquette. Je voulais sortir du lot, m'en distinguer. Briller par mes talents. Grâce aux métiers qu'exerçaient mes parents, j'avais très vite acquis le sens des valeurs morales et savait pertinemment malgré mon jeune âge faire la part des choses entre le rêve et la réalité. Ainsi, je m'évitais autant que possible toute déception. Je ne rêvais pas le soir avant que mes yeux ne se ferment, fatigués par la journée passée, de devenir une princesse qui aurait droit en plus de l'habituel prince charmant à un grand et beau château ; je ne rêvais pas non plus de percer dans le milieu impitoyable qu'est celui de la chanson puisque j'étais consciente – et c'était déjà à l'époque beaucoup plus que ce que bon nombre de personnes, adultes ou pas, sont capables de se rendre compte – que ma voix n'était guère mélodieuse, bien au contraire, soit dit en passant. A l'inverse des enfants de mon âge, je savais au fond de moi que j'étais promise à accomplir de plus grandes choses, des choses qui me rendraient fière et qui permettraient aux gens d'améliorer leur quotidien. La teneur exacte de cette activité m'échappait alors mais en mon âme et conscience, j'étais on ne peut plus persuadée que cela ne ferait qu'accroître la bonté de coeur et d'esprit que j'avais toujours possédée. Que grâce à ce métier, je pourrai estimer avoir réussi ma vie même si tout ne marcherait pas comme je l'avais prévu. Ainsi, quelque fût le pays dans lequel j'étais, quelque fût la misère des populations qui m'entouraient, je savais qu'un jour grâce à eux, j'aurais la volonté de me battre pour obtenir ce que je voulais et faire de ce monde un monde meilleur. Je ne m'en doutais pas alors mais ce fut bien des années plus tard que le déclic se fit. Et que je compris que la médecine était ma voie, que sauver des vies était mon destin.

___________

•• 21 novembre 1985 ; Armero, Tolima, Colombie.

Le spectacle apocalyptique qui s'offrait aux yeux de la petite Sixtine, alors âgée de tout juste dix ans, semblait irréel tant il avait tout dévasté sur son passage à tel point qu'elle n'aurait su dire ce qui était le pire dans ce triste tableau. Des corps gisaient sur le sol sans vie, brûlés beaucoup plus qu'au troisième degré par la lave qui s'était échappée du volcan ; les maisons n'avaient pas non plus été épargnées, de la plus précaire à la plus luxueuse, toutes n'étaient plus que poussière. Tel était donc le reflet de la catastrophe qui avait fait irruption dans la vie de ces pauvres gens pour la leur enlever sans qu'ils ne puissent même pas tenter quelque chose pour s'en sortir. Tel était donc ce que verraient les populations du monde entier, confortablement assises dans leur canapé, la télécommande dans la main. Certains regarderaient les reportages avec une indifférence déconcertante alors que d'autres s'attristeraient du sort de ces visages inconnus mais chacun, chacun d'entre eux, finiraient en fin de compte par retourner à ses occupations, à sa vie sans se soucier le moins du monde que des nourrissons étaient désormais orphelins, qu'une famille entière n'avait plus d'endroit où loger, qu'un pays était à présent endeuillé par les centaines de milliers de perte causées par cette catastrophe. La vie était ainsi faite. On ne pouvait pas empêcher ce genre de choses d'arriver mais comme l'avait compris la famille Cooper, on pouvait en revanche venir en aide à ces personnes dans le besoin. On pouvait les aider à reconstruire leur village, à soigner leurs blessures, morales et physiques. Savoir que grâce à eux, des vies allaient être sauvées était là leur unique satisfaction, leur principal moteur.

Trois jours plus tôt, alors que les deux parents Muller et leur fille se trouvaient au Pérou dans le cadre d'une mission humanitaire paraînée par les pays développés, ils avaient eu vent par les membres de l'association dont ils faisaient partie depuis des années qu'une éruption volcanique avait eu lieue en Colombie, détruisant partiellement une ville du nom d'Armero et faisant des centaines de milliers de victimes.Très vite, ils s'étaient portés volontaires pour se rendre sur les lieux. Venir en aide avait toujours été une évidence pour eux et c'était pourquoi même après leur mariage célébré dans un petit village d'Afrique centrale, même après la naissance de leur fille Sixtine, ils avaient continué leurs missions de sauvetage. Ainsi, ils espéraient que leur fille reprendrait le flambeau et sauverait à son tour des centaines de vie. Un avion transportant à son bord une vingtaine de personnes, toutes équipées de leur kit de premiers soins, de talkies-walkies et d'autres équipements complexes qu'il aurait été parfaitement impossible d'expliquer à des personnes non informées avait donc décollé quelques heures après l'annonce de la catastrophe. Bien qu'à l'époque, Sixtine était encore une enfant, elle aussi aimait rendre service et venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin et c'était donc ce pourquoi elle avait demandé à ses deux parents l'autorisation de les accompagner. D'abord réticents à cette idée tant les lieux devaient être ravagés par la catastrophe, ils avaient finalement décidés que leur fille était assez mûre pour supporter cela.

Ils ne s'étaient pas trompés. Elle était capable de bien plus et n'allait d'ailleurs pas tarder à le prouver.

***

A en croire les premières informations qu'on leur avaient tranmises, il y avait peu de chances de retrouver des survivants. Et pour cause, tout ou presque avait été enseveli par la lave et la boue formées par le volcan Nevado del Ruiz, appartenant à la chaîne de montagnes de la Cordillère. D'une hauteur de vingt mètres, ce fleuve de boue, ainsi surnommé par les reporters, avait dévasté la ville. Cela avait beau s'être produit il y a trois jours, on aurait pu facilement croire que c'était arrivé il y a plusieurs années tant tout semblait figé dans le temps. Des dizaines de corps, non, des centaines, s'étaient noyés dans la boue et portaient encore les marques de celle-ci. Alors que certains semblaient paisiblement endormis, sur le visage d'autres se lisait la terreur, l'effroi. C'était à vous filer la chair de poule. L'équipe traversa ainsi non sans difficulté, la boue étant toujours présente, la ville à la recherche de personnes qui auraient survécu. Parlant parfaitement espagnol, Jillian Muller criait ainsi dans la langue officielle du pays des 'Est-ce que quelqu'un m'entend ?' à tout va, en espérant qu'une oreille attentive percevrait sa voix. En vain. Les minutes passaient et personne ne répondit à ses diverses interrogations. Chacun perdit peu à peu tout espoir mais Sixtine, elle, était trop horrifiée par la vue des corps sans vie gisant sur le sol. Sans le vouloir, son esprit était assailli de flashs relatant avec une certaine véridicité ce qu'il s'était produit ici. Comment cela était-il possible ? Et pourquoi l'équipe de laquelle faisaient partie ses parents était la seule présente sur les lieux ? Pourquoi les pays du monde entier n'avaient toujours pas envoyés de troupes ? Telles étaient les questions qui tourmentaient sa tête, lui donnant par la même occasion un très puissant mal de tête. C'était bien pire que n'importe quelle scène de film, bien pire que tout ce que Sixtine avait vu jusqu'à maintenant. Bien pire que tout.

Alors que plus personne ne s'y attendait, pas même Jillian puisque sa voix avait faibli à la vitesse grand V au vu de la stérilité totale de ses tentatives, Sixtine entendit quelque chose. Un murmure. Faible, certes, mais c'en était un quand même. Quelqu'un les avait entendus, c'était certain. Sixtine semblait être la seule à avoir perçu ce son et ce fut pourquoi ni une ni deux, elle détala à grandes enjambées évitant autant que possible les corps qui croisaient sa route et dont elle essaya du mieux qu'elle put de ne pas se préoccuper dans la direction où, elle en était persuadée, se trouvait la personne qui avait voulu se faire entendre d'eux. Essouflée comme jamais elle ne l'avait été, elle finit par s'arrêter lorsque ses yeux noisette croisèrent ceux plein de larmes d'un homme d'une cinquantaine d'années et dont elle n'apercevait que le visage puisque le reste de son corps était enseveli par la boue séchée à cause de la chaleur ambiante. Elle ne le connaissait pas. C'était un parfait étranger. Mais elle le savait. Il fallait qu'elle le sauve. Elle en était capable, savait ce qu'il fallait faire tant elle avait autrefois observé de nombreuses fois ses parents à l'oeuvre.

Portant un pantalon plein de poches permettant ainsi de transporter beaucoup de choses utiles dans ce genre de situations, elle chercha celle où se trouvait son couteau suisse, objet dont elle ne se séparait jamais. Elle finit par le trouver dans la poche arrière du vêtement et en ouvrit tous les gardets, parmi lesquels se trouvait un mini couteau. C'était une petite lame, certes, mais tout aussi bien capable de transpercer le coeur d'un homme que de délivrer un autre de la boue. Elle se mit donc à gratter aussi fort qu'elle le put et parvint au bout de quelques minutes à enlever toute la boue qui recouvrait le blessé. Ce qu'elle vit ensuite lui donna un haut le coeur mais elle parvint à se maîtriser et donna sa main gauche à l'homme comme pour lui dire qu'elle veillait sur lui. Ils échangèrent un regard qui en disait long et il se contenta comme toute réponse d'un simple mais touchant Gracias. Un bout de verre d'une taille d'environ dix centimètres était profondément enfoncé dans son abdomen, lui causant par la même occasion une grosse hémorragie. Sixtine ne savait pas ce qu'elle était censée faire dans pareille situation mais comme de coutume, elle suivit son instinct et décida de retirer le bout.

« Ca va faire mal. Très mal. Mais je suis là.Pour vous. »

Ils avaient beau ne pas parler la même langue, l'homme comprit très bien et lui serra d'autant plus la main, comme pour se préparer, comme pour lui dire d'y aller. Elle inspira un bon coup et retira aussi rapidement qu'elle le put le bout de verre. L'homme gémit de douleur mais resta conscient. C'était bon signe et Sixtine poursuivit donc. Dans une autre de ces poches se trouvaient tout un tas de compresses. Elle en saisit une bonne dizaine qu'elle appuya sur l'abdomen du blessé. Il sembla tout de suite aller mieux et la gratifia même d'un sourire radieux. Le plus dur est passé, se dit-elle. Muller se décida enfin à contacter ses parents qui, elle le savait, devait présentement la chercher partout. Elle prit le talkie-walkie qui était dans son sac en bandoulière et le mit en marche. Elle était sûre que sa mère l'entendrait puisqu'elle n'éteignait jamais le sien.

« Maman, je suis avec un homme, un survivant. Il avait du verre dans le ventre et je le lui ai enlevé. »

Elle se rappela être passée devant une bâtisse rouge et en informa sa mère.

« Je suis à environ vingt mètres au nord du bâtiment rouge. »

Elle n'obtint aucune réponse mais sut aux bruits de pas qu'elle entendit qu'ils accouraient déjà. Aussi, ils arrivèrent tous quelques minutes plus tard apportant avec eux leurs connaissances en médecine et le matériel nécessaires pour sauver le blessé. Jillian accourut et prit sa fille dans ses bras. C'était tout ce dont elles avaient besoin. Et comme pour lui montrer à quel point, elle était fière de sa fille, Jillian ajouta :

« Il n'aurait pas tenu cinq minutes de plus sans ton intervention. Tu l'as sauvé. »

Il y a des jours comme ça qui déterminent toute votre vie, tout votre avenir. Le 21 novembre 1985 était un de ceux-là.

___________

A partir de ce moment-là, j'ai su. J'ai sus que j'étais faite pour être médecin. J'avais trouvé ma voie. Ce jour m'avait changé et par de bien des manières. Il m'a fait prendre conscience que la vie ne tient réellement qu'à un fil, qu'on peut la perdre à tout moment. C'est le plus beau cadeau que nous offre le monde et il n'est en aucun cas permis de le gâcher alors autant devenir quelqu'un de bien. Autant nous rendre fier de ce que nous aurons accompli au cours de celle-ci. Pour certains, ce besoin de fierté ne se manifeste pas ou trop tard mais pour moi, tout était différent. Voir cet homme à l'agonie attendre que je lui vienne en aide et contre toute attente, m'apercevoir que j'en étais capable a agi sur moi comme un électrochoc. Tout ce qui m'entourait, tout ce que je croyais vrai, le monde dans son entier, j'ai tout vu d'une manière différente. D'une manière réaliste. Et j'en suis arrivée à la conclusion suivante : peu d'occasions se présentent à nous, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'occasions qui peuvent changer le cours de notre vie et réécrire notre futur alors il ne faut pas les laisser passer. Ou on le regrette. Le regret est le pire ennemi de l'homme et heureusement, grâce à cette journée, je n'ai jusqu'alors pas eu à le côtoyer de près.

•• 12 avril 2009 ; Londres, Royaume-Uni.

Sixtine n'en croyait pas ses yeux. C'était irréel. Les évènements s'étaient tant succédés à une vitesse fulgurante qu'on aurait pu sans aucun doute croire que tout cela s'était déroulé sur plusieurs jours. Quatre opérations importantes et qui avaient été couronnées de succès, plusieurs heures où elle avait du rester concentrée et ne pas céder à la fatigue. C'était cependant un aspect propre à la voie professionnelle qu'elle avait empruntée il y avait déjà plusieurs années de cela. Que l'on s'y habitue ou pas, on est forcés de vivre avec. Votre vie devient soudain régie par les opérations que vous effectuez, par les patients dont vous vous occupez. Vous ne pensez plus qu'exclusivement à votre travail et mettez entre parenthèses votre vie personnelle et sentimentale. C'est ce qu'il se passe dans la plupart des cas mais pour la jeune Muller, les choses étaient quelque peu différentes. En effet, si elle sortait du lot, c'était exclusivement grâce à Ethan. Au contraire de bon nombre de leurs collègues, ils avaient entamé une relation, chose sur laquelle beaucoup avaient tiré une croix tant c'était difficile d'alimenter, de faire vivre celle-ci, de conserver la passion des débuts, tout simplement. Mais eux y étaient parvenus et il n'y avait d'ailleurs aucune surprise là-dedans car il était évident pour tous qu'ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Ils passaient le peu de temps libre que leur offrait leur métier ensemble, partageaient un appartement, faisaient des projets d'avenir. Tout simplement, Ethan et Sixtine étaient heureux sans rien faire pour l'être. La vie n'avait pas toujours été facile avec eux mais en l'autre, ils avaient trouvé ce qu'ils n'auraient jamais espéré avoir. Ils se comprenaient, se complètaient. C'était comme qui dirait un véritable amour fusionnel. Celui dont tout le monde rêve.

Après avoir rendu une dernière fois visite à ses divers patients qui étaient tous sans exception bien portants grâce aux talents réunis dont avaient fait preuve tous les médecins présents lors des opérations, après avoir pris soin de changer la pile de son bipper au cas où on tenterait de la contacter, après avoir vérifié que tout était en ordre, qu'elle n'avait rien oublié, Sixtine avait pu entreprendre la route qui la ramènerait chez elle, à l'appartement qu'elle partageait avec son cher et tendre. Ils avaient tellement été occupés aujourd'hui qu'ils n'avaient même pas pu se faire leur habituel bisou matinal – à conjuguer au pluriel selon le temps libre qu'ils possèdent -, chose banale qui avait fini par faire partie de leur quotidien puisque c'était toujours à la même heure, au même endroit, seuls. Mettant la clé sur le contact, son esprit était ailleurs. Elle pensait à la folle journée qu'elle venait de vivre, aux évènements qui s'étaient tour à tour succédés et aux bonnes nouvelles qu'il en avait résulté. Sixtine s'estimait heureuse et fière de cette journée. C'était principalement pour vivre ce genre de jour qu'elle était devenue médecin. Pouvoir se dire que tout s'était bien passé, que les patients, les malades, avaient été sauvés grâce à sa contribution ; c'était cela la réelle satisfaction. Peu importait les heures que vous passiez dans les murs de l'hôpital, peu importait que vous mettiez votre vie, vos problèmes, entre parenthèses lorsque vous arpentiez les couloirs de celui-ci car rien d'autre n'avait d'importance, rien à part le désir de sauver des vies. Même si paradoxalement, certains perdaient au final la leur à force de vouloir sauver celle des autres.

Des lumières de la ville qui alors que le soleil s'est déjà couché depuis longtemps commencent à éclairer les rues, des klaxons des voitures qui les arpentent, des gens qui marchent en direction de leur habitation, de tout cela, Sixtine y était parfaitement indifférente. Elle savait qu'elle allait retrouver Ethan, qu'ils se raconteraient leurs journées et que l'un finirait par s'endormir dans les bras de l'autre. Elle savait que la fatigue, l'épuisement, qu'avait causée cette harassante journée, allaient s'évaporer, partir en fumée, lorsqu'il lui adresserait son sourire radieux. Bien qu'elle n'ait jamais compris comment il s'y prenait, Ethan avait un don. Certes, pas comme ceux que prétendent avoir certaines personnes comme la télépathie ou autre, non, lui, avait le don d'apaiser la jeune femme. En sa présence, tous les malheurs, toutes les peines, du monde n'avaient d'importance. La force de ses bras qui l'encerclait alors qu'elle doutait de tant de choses était le meilleur remède à ses maux. Mieux encore que la morphine, que tous les médicaments possibles et inimaginables, que les plantes médicinales. Mieux encore que le chocolat, les pots de glace ou autres gourmandises. C'était meilleur que tout. Car présentement, c'était lui son tout. Le monde pouvait bien s'écrouler, elle n'en aurait que faire s'il restait à ses côtés. Corps et âme, elle s'était donnée à lui, littéralement.

Au bout d'un quart d'heure de route, elle finit par arriver en bas de l'immeuble. Sachant qu''il l'attendait, comme toujours, elle se pressa. Comme elle, il devait être exténué, rien ne servait donc de le faire attendre plus longtemps. Elle pénétra dans l'appartement et ne le vit étrangement pas. La jeune femme se dit qu'il devait être dans leur chambre et elle s'y dirigea. Elle ne se trompait pas : il était là. Assis les jambes en tailleur, aux côtés de la boîte dans laquelle se trouvaient toutes les photos qu'ils avaient prises ensemble, il semblait ailleurs, perdu justement dans ses souvenirs. Sixtine alla poser son sac à main dans un coin et vint le rejoindre. Alors qu'elle allait lui raconter tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui, il prit la parole avant elle.

« Tu te rappelles de cette photo ? »

, la questionna-t-il tout en orientant la dite photographie vers elle pour qu'elle puisse la voir. Oui, elle s'en rappelait et ce, comme si c'était hier. Sur l'image qu'il tenait, l'on pouvait les voir attendant le départ d'une des attractions phares et à sensations fortes du parc le plus connu au monde.

« Si je meurs dans ce manège, je veux au moins que tu saches ceci : je t'aime, Ethan Cooper. Voilà ce que je t'ai dit. »

Instinctivement, ses mains joignirent les siennes et ensemble, sans dire un mot, ils se rappelèrent ce moment de leur vie.

« La toute première fois...»

s'interrompit-il car il savait qu'elle terminerait sa phrase.

« Et sûrement pas la dernière. »

, acheva-t-elle. Ils restèrent ainsi, main dans la main, pendant une bonne dizaine de minutes. Personne ne parlait, seul le silence régnait dans la pièce mais étonnamment, ils étaient tous les deux paisibles, tranquilles. En phase.

Et puis, Ethan mit fin à cet instant. Il se leva et alla chercher quelque chose dans la salle à manger. Sixtine resta là, étrangement incapable de bouger la moindre parcelle de son corps. Ethan revint, le sourire aux lèvres.

« Qu'est-ce qu'il y a ?»

Elle n'obtint aucune réponse. Visiblement, Ethan semblait amusé par la situation. Il vint inopinément s'agenouiller à ses pieds sans qu'elle ne remarque rien.

« Cela fait déjà un certain temps que j'y pense. J'ai maintes fois retourné la situation dans ma tête et. j'en suis venu à la conclusion suivante : il faut qu'on se marie. »

Le moins que l'on puisse dire était que le jeune homme n'y allait pas par quatre chemins.

« Pardon ? »

Elle n'en revenait pas. Que lui arrivait-il, au juste ? Ils n'en avaient jamais parlé et Sixtine ne comprenait à vrai dire pas ce qu'il lui prenait pour en arriver à dire de telles choses. Au contraire de ce que pourraient penser bon nombre de personnes, ce n'était pas parce que l'idée de se marier avec Ethan la rebutait que la jeune femme en arrivait à penser cela, bien au contraire. C'était juste que cela la surprenait beaucoup de sa part. Il n'était à vrai dire pas ce genre de personnes. Du moins, elle n'avait jamais cru jusqu'à cet instant qu'il puisse en être. Il était évident qu'elle s'était visiblement trompé.

« Écoute, je suis tombé amoureux de toi dès que mes yeux ont croisé les tiens. Cela a beau paraître utopique et exagéré, c'est pourtant la vérité. Je veux passer ma vie avec toi, Sixtine. Je veux pouvoir me réveiller chaque matin à tes côtés. Je veux pouvoir me dire que même si la vie ne m'a pas toujours fait de cadeaux, elle a valu la peine d'être vécue. Fais de moi l'homme le plus heureux de la Terre, fais de moi ton époux, ton confident. Fais de moi ton unique. »

Un torrent de larmes se déversait sur les joues de la jeune femme. Elle ne pouvait les contenir tant son émotion était immense. Il prit sa main, y déposa un baiser et leva son visage angélique vers elle, comme pour déceler au fond de ses pupilles ce qu'elle allait répondre à l'ultime question.

« Sixtine Muller, veux-tu m'épouser ? »

La réponse était évidente, à tel point que la jeune femme ne prit pas la peine de lui répondre. En fait, pour toute réponse, elle ne lui offrit que ses lèvres desquelles Ethan ne put se détacher avant un très long moment.

La pluie tombait à grosses gouttes dehors mais dans cet appartement, dans cette chambre, tout était calme. Paisible. Serein. En un mot, c'était pour Ethan Cooper et Sixtine Muller, le paradis.

•• chapter three ; PERSONNALITÉ.

- PROFIL MORAL :

SECRETS :

- Aussi étonnant que cela puisse paraître, outre les cours qu'elle a suivis à la faculté de médécine, Sixtine n'a jamais été à l'école. La raison de cette particularité est toute simple et est due au métier qu'exerçaient les deux parents de la jeune femme lorsqu'elle n'était alors qu'une enfant. En effet, Jillian et Ryan Muller faisaient à l'époque partie de diverses organisations humanitaires qui venaient en aide aux personnes défavorisées ou victimes de catastrophes naturelles. Ainsi, ils ont voyagé à travers le monde pendant la majorité de leur vie, allant de pays en pays, rencontrant moult de peuples ethniques ayant tous contribué à les enrichir moralement. Leur fille Sixtine les a donc suvis partout et le moins que l'on puisse dire est que ce quotidien pas commun ne l'a jamais dérangée, bien au contraire. Fière de ce que ses parents accomplissaient, et de l'aide qu'ils apportaient à des gens dans le besoin, elle a toujours clamé haut et fort que plus tard, elle aussi contribuerait à faire de ce monde un monde meilleur. Les choses qu'elle a vues, et qui sont loin, très loin, de ce que peuvent s'imaginer les enfants de son âge l'ont enrichie et fait d'elle sans conteste la personne qu'elle est aujourd'hui. C'est sans doute pour cette raison qu'elle se sent si redevable envers ses deux parents car c'est grâce à eux si tout cela a pu devenir réel. Autre fait intéressant, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, la compagnie d'enfants de son âge ne lui a jamais manqué. A vrai dire, elle s'en est vite accoutumée et aujourd'hui, avec le recul, elle estime qu'elle s'est bien rattrapée au vu des relations qu'elle entretient avec le personnel de l'hôpital.

- On ne pourrait le penser quand on connaît bien Sixtine et pourtant, la jeune femme était autrefois d'un naturel extrêmement timide. Si aujourd'hui, elle est la personne pétillante, pleine de vie et sociable que tout le monde apprécie, c'est entièrement grâce au théâtre. En effet, lorsqu'elle est revenue en Angleterre pour débuter ses études de médecine, elle a voulu réfréner sa timidité maladive. Pour ce faire, la seule chose efficace qu'elle ait trouvée fut de jouer la comédie. Cela lui a permis non seulement de prendre de l'assurance et d'avoir plus confiance en elle mais aussi de se rendre compte qu'elle était naturellement douée dans ce domaine, chose qui l'a très surprise, sachant que pendant longtemps, la jeune femme s'était considérée comme une bonne à rien. En parallèle de ses études de médecine, elle a donc pratiqué pendant un an cet art si particulier mais ne pouvant guère concilier les deux, sachant que son internat occupait à l'époque la majorité de sa vie et de son temps, elle a été forcée bon gré mal gré d'abandonner. Si elle avait la possibilité de recommencer à jouer la comédie, elle s'y remettrait sans hésiter une seule seconde. De son avis, faire face au public, pouvoir devenir pendant un laps de temps plus ou moins long une autre personne, travailler sur soi pour y parvenir, tout cela, lui a permis de garder confiance en elle quoi qu'il arrive, chose bien utile au vu du métier qu'elle exerce.

- Personne ne sait d'où lui vient cette passion, pas même la principale intéressée mais c'est un fait indéniable : Sixtine a la main verte. Elle a toujours adoré farfouiller ses mains dans la terre pour y retirer les mauvais herbes, par exemple et ce, même quand elle tenait à peine debout. D'ailleurs, pendant un an, ses parents ayant établi domicile au Kenya, elle avait son propre potager qu'elle partageait avec une jeune amie kényane du même âge qu'elle. Elles y ont cultivé bon nombre de légumes, régalant par la même occasion leurs papilles. Par la suite, lorsqu'elle se rendait chez sa grand-mère pendant quelques jours, elle entretenait son jardin, son aïeule étant trop âgée pour le faire elle-même. Les mains dans la terre, à retirer les mauvaises herbes et à planter diverses fleurs, Sixtine se sentait dans son élément. A tel point que la jeune femme pense que si elle n'avait pas été médecin, elle aurait très bien pu s'orienter vers une carrière de paysagiste ou de jardinière. Aujourd'hui, elle possède elle aussi un petit potager, aménagé sur le balcon de l'appartement, mais n'y étant jamais, ce n'est guère chose aisée que de l'entretenir.

PARTICULARITÉS :

- Elle donne régulièrement son sang et a une carte de donneur d'organes.
- Les journées sans fin qu'elle passe à l'hôpital la fatiguant beaucoup, elle boit sans cesse du café pour tenir la route.
- Tel Violette Baudelaire, elle s'attache les cheveux lorsqu'elle réfléchit.
- Peu de personnes le savent mais Sixtine est cheimophobe et pyrophobe. Autrement dit, elle a peur des tempêtes et des orages et du feu.
- Comme l'a toujours dit Ethan, sa mémoire avoisine celle d'une fiente d'oiseau. Pour preuve, pour réussir à apprendre toutes les maladies infantiles, leurs caractéristiques, leurs causes et bien d'autres choses que l'on est forcé de connaître lorsqu'on veut exercer ce métier-là, Sixtine était obligée de le faire en chanson.
- La jeune femme se refuse à rechausser des rollers depuis que, lors d'une ballade avec Ethan, elle s'est pris un lampadaire.
- Alias est sa série préférée. Elle en connaît les moindres répliques et a vu chaque épisode environ une bonne vingtaine de fois. Vaughn et Sark sont d'ailleurs deux de ses fantasmes absolus.
- Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle déteste littéralement les films d'amour et tout ce qui s'y rapproche.
- Elle est une fan de la première heure de la saga Harry Potter. D'ailleurs, comme elle le dit souvent, Tom Marvolo Riddle Jedusor, alias Lord Voldemort est son maître spirituel.
- Pendant longtemps, pleine de complexes, elle a refusé de se mettre en maillot de bain lorsque l'été pointait le bout de son nez. Arrivée à l'âge adulte, elle s'est rendue compte que tout cela ne rimait à rien et n'hésite plus à revêtir son bikini préféré.
- D'ailleurs, elle dort dans le plus simple appareil.
- Pour entretenir son corps, elle fait autant de fois qu'elle le peut un footing.
- En voiture, elle devient la définition même de l'expression danger public.
- Grâce au métier qu'exerçaient ses parents, elle a pu visiter bon nombre de pays dont elle garde encore aujourd'hui des souvenirs indélébiles.
- La nature fait partie des choses qui l'apaisent lorsqu'elle doute ou qu'elle a besoin de trouver certaines réponses. Ainsi, il n'est pas rare qu'elle se rende en forêt.
- Elle est de ceux qui rient des blagues qu'ils ne comprennent pourtant pas.
- Elle ne tient absolument pas l'alcool. D'ailleurs, le peu de fois où elle a abusé de la boisson, ses proches ont pu constater qu'elle avait le même rire que Janice, personnage de la série Friends.
- Adolescente, la seule vue des cheerleaders lui donnait la nausée.
- D'ailleurs, elle est passée par une phase de rébellion qui s'est caractérisée par une soudaine envie de ne se vêtir que de noir.
- Elle n'a jamais su jouer aux petits chevaux et ne l'assume pas vraiment.
- Elle a toujours eu peur des clowns. Et des coccinelles.
- Elle ne comprend jamais rien aux modes d'emploi pour monter les meubles. A vrai dire, il lui reste toujours quelques pièces dans les mains.
- Elle possède une garde-robe des plus impressionnantes et qui serait à même d'en faire pâlir plus d'une d'envie.
- Elle est accro aux nouvelles technologies et possède à ce jour deux ordinateurs, trois télévisions, deux téléphones portables. En fait, elle en a toujours en double, voire en triple, car ces objets ne restent qu'en sa possession que quelques mois car elle n'en prend à vrai dire pas du tout soin.
- Les films Ocean's Eleven et Rasta Rockett sont pour elle deux merveilles qu'elle adule, vénère, aime, adore, admire...
- Elle n'a jamais réussi à refaire les faces du Rubik's Cube qu'elle a acheté il y a dix ans et qui est depuis au fond de sa placard, prenant la poussière un peu plus chaque jour.
- Elle ne boit jamais de thé car n'ayant pas la patience d'attendre que celui-ci refroidisse, elle se brûle constamment la langue.
- Elle n'a jamais pu s'empêcher de ne pas raconter la fin des films qu'elle a déjà vu à son entourage pour qui ce n'était pas le cas.
- Elle a en horreur le jaune.
- Elle se plume autant au poker qu'elle plume les autres.
- Se nourrir de pizzas et de snickers ne la gênerait pas le moins du monde.
- Elle n'est pas végétarienne. A vrai dire, elle ADORE la viande.
- Elle possède toute la discographie de Boney M et de Scorpions. Très différent.
- Elle ne se parfume pas. Elle sent naturellement bon.
- Elle lit tous les soirs le dictionnaire pour se 'culturer' comme elle dit.
- Elle imite E.T. à la perfection.

•• chapter four ; BOOK LIST.

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ETHAN COOPER,

feat. Ryan Reynolds.

© backtalk @ LJ.

UC.

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CLARE MULLER,

feat. Michelle Williams.

© l_uminescence @ LJ.

UC.

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JEREMIAH BROWN,

feat. Heath Ledger.

© wicked_signs ; floating_icons @ LJ.

UC.

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TANYA NEWTON,

feat. Evangeline Lilly.

© roukine @ LJ.

UC.

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IAN SPENCER,

feat. Milo Ventimiglia.

© backtalk @ LJ.

UC.

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MIA TURNER,

feat. Eva Mendes.

© cocaina.

UC.

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AIDEN TRAGER,

feat. Hugh Laurie.

© phistolicons ; mathhhh @ LJ.

UC.

•• chapter five ; HORS JEU.

AVATAR :

La magnifique Rachel McAdams.

FILLE OU GARÇON :

Petite fleur née dans les roses.

COMMENT AVEZ-VOUS CONNU COMPLICATIONS ? :

C'était il y a fort fort longtemps.

COMMENTAIRE :

La musique :god:

Je réserve !

Si rare mais si magnifique :love:

Rachel, la magnifique :god:

Bienvenue ici. :mdr:

La chanson
Bienvenue

Merci tout le monde. :yeux:

Je suis totalement d'accord avec vous concernant Rachel. I love you

Contente que vous aimiez la musique, elle est tellement magnifique. :lieben:

HAN MA DÉESSE CHÉRIE. :kiff:

Aiden - Zyva, on reconnaît même plus sa belle-sœur. :mdr:

Ah bah merte, t'as édité.

Punaise, j'avais mal lu ton message, j'avais cru que tu m'avais même pas capté. J'allais te faire une crise de nerf de la mort qui tue. :siffl:

PUTAIN MA BELLE-SŒUR TUYAUTERIE Shocked

Bah nan, y'a pas de case 'surnom' :mdr:

GITEM, JE VEUX UN LIEN :yeux:

Déesse - C'est totalement impossible que je ne te capte pas, de toute façon. Shocked

Surtout que tu es trop reconnaissable. tongue

Belle-Sœur - Oui mais même, t'aurais du le sentir. :mdr:

Je sens tellement le schtroumpf à quinze kilomètres à la ronde quoi. :ptdr:

TOUT PAREIL. :kiff:

Je suis reconnaissable ? Ah bon ? Ah bon ? Et comment ? Hein ? Hein ? Hein ? :fouet:

Circonstances atténuantes : j'ai rhume

Déesse - Le titre dans ta fiche, le nombre de posts dans celle-ci, la date de naissance itout. :mdr:

Belle-Sœur - Bon alors ça va, je te pardonne. :mdr:

Et t'as oublié ma connerie légendaire aussi. :mdr:

Bienvenue

Déesse - Ah oui, merde. Laughing

Ian - MILOOO :yeux:

Bordelou de bordelou. Shocked

Merci.

Il me fait le même effet. Laughing

Un lien serait-il envisageable ? :mdr:

On ne peut plus envisageable. :mdr:

J'allais t'en demander un, de toute manière. tongue

Dans ce cas, je te Mpotte. I love you

Nous faut un lien ma choupinette. :please:

*a envie de lui faire une déclaration d'amour :mdr:

*

Ian - D'accord. I love you

Déesse - Ne te gêne surtout pas, j'aime qu'on me montre qu'on m'aime. :mdr:

Et oui, nous faut un lien. :yeux:

Comme toujours quoi. I love you

» ABSENCE DE SIXTINE COOPER.
» Sixtine Hope Kennedy __# Six for the close friends