Nombre de messages : 75 Emploi : ▬ nurse. Copyright : CH & zselle @ LJ. Humeur : ▬ spicy. Date d'inscription : 06/08/2009
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Sujet: SYDNEY V. | you don't mess with the gingerhead Ven 7 Aoû - 0:43
‘‘ Breathing's just a rhythm Say it in your mind Until you know that the words are right This is why we fight.’’
I. Identité
NOM :Vaughan. Un nom de famille passé presque courant au Royaume-Uni mais qui, comme dans son cas, est d'origine irlandaise. PRENOM :Sydney Ysolte. Des prénoms cosmopolites, l'un choisi par son américaine de mère, le second hérité de sa grand-mère paternelle. AGE :La belle a fêté il y a de cela quelques temps déjà ses vingt-cinq ans. LIEU DE NAISSANCE :C'est le St. James Hospital de Dublin, Irlande, qui a eu l'honneur d'entendre les premiers cris de la petite Vaughan, dernière née d'une famille de cinq enfants. NATIONALITE :Irlandaise. Elle a en effet hérité de la nationalité de son père même si à plusieurs reprises, elle s'est vu offrir la possiblité de combiner les deux nationalités de ses parents. Toutefois, il est net qu'elle est un pur produit d'Irlande. Son caractère ne permet aucun doute là-dessus.. EMPLOI :Bien que peu disposée aux grandes études, Syd est tout de même parvenue à trouver la force de se concentrer sur une occupation. Ainsi, après diverses années d'errance sociale, elle a entamé des études pour devenir infirmière. Métier qu'elle exerce aujourd'hui depuis deux ans. Avec zèle.
III. Personnalité
PROFIL MORAL
SECRETS :
- On ne choisit pas sa famille. Naître en dernier dans une famille de cinq enfants est déjà, en soi, une expérience loin d’être agréable ; mais lorsque l’on voit le jour dans une famille telle que les Vaughan, chaque heure devient un calvaire à la limite du supportable. Les deux parents, pour commencer, sont issus d’arbres généalogiques impressionnants qui n’ont jamais toléré l’échec, logique donc qu’ils aient poussé leurs propres enfants à bout pour que ces derniers donnent tout pour être les meilleurs. Ce qui marcha plutôt bien puisque les Vaughan comptent parmi leurs membres : un juge, une professeure d’université, un avocat, une vétérinaire et un chercheur. La brebis galeuse qui fait mentir les estimations ? Sydney, la cadette. Tire-au-flanc, foutiste, ignare, déception, les termes que reçut la jeune fille durant toute son enfance et adolescence possédaient tous cette idée d’échec. Parce qu’elle n’était pas aussi assidue en classe, qu’elle osait clamer haut et fort qu’elle n’aimait pas l’école, son entourage l’a toujours considérée comme une moins que rien. Elle poussa le vice à l’extrême en se rebellant contre toute forme d’autorité, saccageant davantage son avenir en refusant d’assister à ses cours et en tournant mal. Finalement, après avoir acquis une certaine maturité, elle a trouvé la force de quitter son Irlande natale pour redémarrer de zéro dans la capitale anglaise. Son diplôme d’infirmière en poche, elle intégra le prestigieux London James Hospital. Elle n’a jamais rappelé sa famille restée à Dublin. Il paraît que deux de ses frères ont essayé de la contacter mais elle n'a jamais donné suite à leurs lettres, ne les ayant jamais ouvertes et prétextant ne pas les avoir reçues.
- Le cœur a ses raisons. Parce qu’il semblerait que les sévices moraux reçus tout au long de sa jeunesse n’aient pas suffi, le mauvais œil que transporte son nom ne cesse de poursuivre la demoiselle en dépit de tous ses efforts pour couper les ponts d’avec sa famille. Cette fois, pourtant, ce ne sont pas des problèmes psychologiques qu’ils lui posent mais plutôt une malédiction qui les suit depuis des générations. En effet, le nom Vaughan est relié depuis des décennies maintenant à une cardiopathie héréditaire, une malformation cardiaque qui touche la progéniture tout à fait au hasard. Sachant cela, des tests ont été approuvés et passés par quatre des enfants Vaughan, retournant tous négatifs. Afin d’amplifier le gouffre qu’elle avait créé entre elle et le reste de son entourage, Sydney refusa le dépistage – de toute façon, si ses frères et sœurs étaient sains, il n’y avait aucune raison qu’elle ne le soit pas à son tour – et continua sa vie. Elle ne regretta pas sa décision jusqu’à ce que, récemment, elle soit victime d’un malaise. Elle s’autorisa des analyses de sang au sein de l’hôpital qui revinrent négatives. Désormais, elle est persuadée que son palpitant lui fait défaut ; la seule difficulté réside dans le fait que l’unique personne qui pourrait lui confirmer que son cœur a un problème compte parmi ses amis les plus proches. Et elle n’a pas envie d’apprendre qu’elle pourrait mourir de la bouche d’un ancien petit-ami.
- Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Dans sa jeunesse, Sydney a fait des conneries. Beaucoup de conneries. Durant sa tentative de rébellion visant en tout premier lieu à s’éloigner le plus possible de ses parents, elle s’est attaquée à ce qui pouvait la différencier la plus facilement : son apparence physique. Pas assez riche pour avoir recours à la chirurgie esthétique, elle a fait avec les moyens du bord en utilisant du maquillage à outrance – la faisant entrer, au choix, dans la catégorie « gothique psychotique » ou « prostituée de bas standing » - et en se teintant les cheveux. Lorsque son âge le lui permit, elle devint accro aux tatouages et scarifia son corps d’ornements encrés divers, variés, dénués de signification autre que le dégoût profond qu’elle éprouvait pour les siens. Une chute en entraînant une autre, elle sombra dans la drogue, commençant par un joint « inoffensif » et terminant avec une seringue dans le bras ; elle passa des années au fond du gouffre, sans que personne ne s’inquiète véritablement de son sort. Finalement, ce fut le jour où elle craignit d’avoir attrapé le sida qu’elle décida de revenir sur la promesse qu’elle s’était faite, celle de se détruire psychologiquement afin d’oublier d’où elle venait, et de remonter la pente. Seule, l’affaire n’était pas mince, cependant elle y est parvenue à force de courage, de persévérance, de foi, et, dès lors, elle a quitté son Irlande natale pour se refaire. D’une façon plus saine.
PARTICULARITES :
_ Si psychologiquement, Sydney est bien loin de ce qu’elle a pu être il y a de cela quelques années, son corps garde encore des séquelles de cette époque de débauche. Evidemment, il y a ces traces de piqûres qui guérissent lentement mais sûrement mais également, et surtout, de larges cicatrices sur ses bras, son ventre, son dos, ses chevilles, vestiges de tatouages qu’elle a fait enlevé au laser. Certes, le résultat n’est pas très agréable à regarder, toutefois, elle préfère s’en savoir débarrasser. _ Cela fait cinq ans que l’irlandaise a emménagé à Londres, une demi-décennie et pourtant, elle n’a toujours pas franchi le cap de l’achat – ou location – d’un appartement. Cette particularité pourrait se rattacher à une peur profonde de l’engagement même si, au final, il s’agit surtout d’une flemme monumentale. Aussi, elle adore se promener d’un foyer à l’autre, en passant parfois par la case « hôtel » si personne dans son cercle d’amis n’est disponible. _ La fierté irlandaise compte parmi les plus intransigeantes ; Syd en est la preuve évidente. Alors ajoutez à cet orgueil sans pareil un métier qui ne reçoit pas les remerciements qui lui incombe pourtant, il est fréquent que la jeune infirmière « pète un câble » sur les médecins ou tout au moins tous ceux qui s’imaginent supérieurs à ses collègues. Certes, il y a une différence au niveau des années d’étude, toutefois il ne faut pas oublier que sans infirmiers pour l’assister, un chirurgien n’est rien. Et cela est valable dans tous les services. _ Sydney n’est pas croyante, dans le sens où elle ne se considère pas comme étant une fervente catholique. Néanmoins elle garde un esprit très ouvert en ayant foi en toutes ces sciences dites paranormales telles que le spiritisme ou encore le vaudou. Elle fait également tout pour garder son karma le plus clean possible – ou pour au moins lui redonner figure humaine. _ La jeune Vaughan aime la gente masculine, cela est de notoriété publique. Et il semblerait que les hommes le lui rendent bien, prouvent les nombreuses conquêtes qu’elle compte. Il ne s’agit pas d’un penchant nymphomane de la part de la demoiselle, loin de là ; en réalité, elle est simplement victime du syndrome « homme et femme ne peuvent être amis ». A maintes reprises, elle a essayé d’entretenir des relations strictement amicales avec ses connaissances masculines mais un dérapage a toujours eu lieu, la poussant irrévocablement dans le lit dudit ami – ou lui dans le sien – et la faisant franchir cette ligne invisible entre simple amie et amante. Malgré toutes ses expériences, rares sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir vu une réelle lumière amoureuse dans ses yeux verts. Et pour cause, la belle n’a, pour l’instant, ressenti le grand frisson qu’une seule fois. Elle se garde bien de mentionner le nom de cette personne puisqu’il semblerait qu’elle le côtoie encore à l’heure actuelle.
Dernière édition par Sydney Vaughan le Ven 14 Aoû - 0:22, édité 10 fois
Sydney Vaughan Diagno...quoi?
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II. Histoire
ALLO DOCTEUR :
« Moi je dis qu’aux vues de la conjoncture actuelle, ils devraient ralentir les dépenses générales. » « Quoi ? C’est n’importe quoi, déjà qu’on a dû mal à avoir tout ce qu’il faut quand il faut… » « Et que pour garder un patient en observation plus de deux heures, il faut montrer patte blanche vu qu’un lit coûte trop cher… » « Ne parlons pas d’un scanner. C’est limite si on peut encore s’en servir comme prévention, bientôt on en viendra à prier qu’un patient ait vraiment quelque chose de grave pour qu’on ne nous tape pas sur les doigts d’avoir fait autant de démarches. » « Moi je dis qu’on devrait trancher dans les salaires des résidents. » Sydney, qui avait gardé le silence pendant une bonne partie de la conversation – en réalité, dès lors que celle-ci s’était concentrée sur le boulot – sentit toutes les paires d’yeux de l’assemblée se rivaient d’un mouvement commun sur elle. D’accord, avant de ramener sa science à ce sujet, elle aurait peut-être dû attendre d’être en compagnie de ses collègues infirmières et non d’une horde de médecins. Mécaniquement, elle passa une main sur son visage pour masquer le rouge d’embarras qui lui monta aux joues avant de reprendre consistance et de reprendre, non sans lever les yeux au ciel. « Quoi ? Vous n’allez pas me dire que vos salaires sont misérables ? » « On le mérite, on fait des horaires pas possible. » « Je ne gagne pas tant que ça, moi. » « Tu es une interne, Ana, et tu dois déjà gagner plus que moi… » « Pauvre infirmière, va. Tu voudrais pas un mouchoir, non plus ? »
Syd gratifia Jackie d’un coup de coude bien placé dans les côtes. La blonde émit un gémissement de mécontentement et lui tira la langue dans une attitude des plus matures. Le silence revint autour de la table, chacun jugeant préférable de s’intéresser paresseusement au fond de son verre plutôt qu’à la discussion passionnante sur les finances de l’hôpital. Tous se plaignaient d’aise, il était de notoriété publique que le London James Hospital était parmi les mieux classés d’Angleterre, il recevait donc les fonds en conséquence même si c’était l’usage qu’en faisaient les comptables qui étaient à revoir. En aucun cas le personnel médical n’avait son mot à dire là-dessus. Ce qui n’était pas plus mal, ils avaient déjà fort à faire à sauver des vies. Alors que les verres de la première tournée venaient tout juste de prendre place sur la table, un bip désagréable retentit dans le bar, tirant des grimaces et des râles de la part de la tablée. Tous s’emparèrent de leurs bippers dans un même élan, leurs gestes dictés par l’habitude.
« Pas moi. » « Moi non plus. » « Et merde…, » lâcha Sydney en reposant dans la seconde le shot qui n’avait même pas eu le temps d’effleurer ses lèvres. Si seulement elle l’avait bu, elle s’en serait servi comme excuse pour ne pas retourner au front. « Je me demande pourquoi je suis l’une des rares infirmières à avoir un bipper, je vous jure, c’est un fardeau. » Ses collègues hochèrent la tête en silence, compatissant faussement. « Bon, ces quinze minutes en votre compagnie ont été des plus agréables mais le travail est le travail. » Elle claqua la bise à son petit groupe d’amis avant de se diriger d’un pas décidé quoiqu’un peu lent en direction de la sortie. Elle jeta un regard en arrière au moment de franchir la porte, ne remarquant pas immédiatement la personne qui entrait au même moment dans l’établissement. Le choc fut bref mais brutal, tellement que la jeune femme dut s’accrocher fermement au bras du nouvel arrivant afin d’éviter une chute qui, à défaut de lui être fatale, aurait été très douloureuse.
« Est-ce que ça va ? » « Ou…oui, » articula-t-elle, encore sous le choc de cette « confrontation » inattendue. Retrouvant ses esprits, elle releva la tête pour faire face au jeune homme auquel elle tenait encore fermement le bras. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle le reconnut et, comme s’il avait été aussi agréable à toucher qu’une clôture électrique, elle ouvrit sa main et recula d’un pas. « Je savais que j’avais le don de tomber les filles mais j’ignorais que ça marcherait aussi facilement avec toi ! » Le sourire de Wyatt illumina la pièce, augmentant par la même occasion le rythme cardiaque de l’infirmière qui le gratifia d’un regard noir. « Tu aimerais tellement que ça soit le cas, n’est-ce pas ? » Sa voix se fit mielleuse, presque séductrice, tandis qu’elle se rapprochait à nouveau de lui. Elle resta un instant ainsi, quelques centimètres seulement séparant leurs corps, avant de lâcher un rire moqueur et de lever les yeux au ciel. « Retente quand j’aurais une dose conséquente d’alcool dans le sang, parce que sobre, j’ai peu de chance de tomber pour toi. » Elle fit glisser sa main sur le torse du médecin tout en le contournant et en s’échappant par la porte derrière-lui, comme si de rien n’était.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour traverser la rue qui la mena à l’entrée de l’hôpital puis pour se changer et rejoindre le service qui l’avait bipée plus tôt. Cardiologie. Endroit qu’elle appréciait autant qu’elle le détestait. D’une part parce qu’il était dirigé par l’un de ses meilleurs amis, d’autre part parce que les maladies cardiaques étaient parmi les pires, imprévisibles et difficilement remédiables. Mais surtout, elle éprouvait une certaine réticence à marcher le long de ses couloirs blafards depuis qu’elle craignait de devoir le faire en tant que patiente et non que membre du personnel. Cette peur la suivait à chaque instant, pourtant, elle continuait de venir travailler à cet étage, ne laissant rien paraître de son dilemme intérieur. La jeune Vaughan toqua deux coups discrets contre la porte de la chambre que le secrétariat lui avait indiquée dès son arrivée et pénétra à l’intérieur sous l’invitation du docteur Cooper. Elle offrit son plus beau sourire à la dame assise de l’autre côté du lit, tenant la main de la petite fille allongée, les yeux fermés, le visage serein.
« Je suis désolé de t’avoir appelée. Je sais que ta garde est terminée mais puisque tu t’étais occupée de la petite Charlene lors de sa dernière opération, j’ai pensé que… » « Il n’y a aucun problème, » souffla-t-elle en posant une main réconfortante sur le bras du titulaire. Elle hocha la tête d’un air entendu avant de s’approcher du lit et de vérifier les perfusions de la fillette. Les patients passaient avant son emploi du temps. Toujours. Surtout les patients comme Charlene Palamino qui n’avaient rien demandé mais dont le cœur trop fragile faisait des siennes trop souvent.
Dernière édition par Sydney Vaughan le Ven 14 Aoû - 2:05, édité 5 fois
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