NORAH • happiness is only real when shared.

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chapter one. IDENTITÉ

Nom :

SULLIVAN, le nom de sa mère

Prénom :

Enorah, dite "Norah".

Age :

La jeune fille est présentement âgée d'un peu plus de quatorze années.

Lieu de naissance :

Lille, France.

Nationalité :

Française.

chapter two. PERSONNALITÉ

- Profil Moral

Secrets :

LE TOURMENT DE LA PRÉSENCE EST PIS QUE CELUI DE L'ABSENCE ♦

Enorah n'a jamais connu son géniteur, et a toujours vécu avec sa mère, Margareth Sullivan, sans s'en plaindre. Depuis son plus jeune âge, Norah a toujours affirmé qu'elle n'avait aucune envie de le rencontrer ou même de savoir ne serait-ce que son identité, se persuadant elle-même du faite qu'elle n'avait pas besoin d'un père pour lui dire comment grandir. Seulement depuis quelques temps, la jeune fille semble être rentrée dans une grosse crise d'adolescence: elle qui se croyait solide se rend compte qu'elle ne s'est jamais vraiment posé les bonnes questions et que le vide dû à l'absence de son père commence à se faire fortement ressentir. Tout cela au plus grand désarroi de sa mère, qui se voit assaillie d'interrogations sur son ancien amant. Et même si cette dernière ne semble pas très coopérative, Enorah est bien décidée à mettre au plus vite la main sur son très cher paternel. Quelle ironie du sort quand on sait que ce dernier se trouve être Aiden Trager, le chef du très réputé LJH, l'hôpital où elle vient d'être admise dernièrement.

LA SANTÉ EST UN ÉTAT PRÉCAIRE QUI NE LAISSE PRÉSAGER RIEN DE BON ♦

Enorah a été admise au London James Hospital pour un début de cécité inquiétant, et surtout totalement anormal au vu de son jeune âge. En plus de ses difficultés d'adaptation à l'obscurité ou à la lumière et de la réduction de son champ de vision, elle doit parfois faire face à de la dyschromatopsie, c'est à dire à des troubles dans la visions des couleurs. Et tout cela accompagné des pires maux de tête qu'il ne vous a jamais été donné d'avoir. Cependant, la jeune fille préfère garder cette dernière partie de sa maladie pour elle. Il faut savoir qu'Enorah hait les hôpitaux, les médecins, les seringues, et ne serait-ce que l'odeur qui imprègne les lieux et qui vous donne envie de décéder dans la seconde suivante, et elle est bien décidée à y rester le moins longtemps possible. Peut-être espère-t-elle aussi, naïvement, que tout ces symptômes vont s'en aller aussi vite qu'ils sont apparus ? Ceci est très stupide, certes, mais après tout ne dit-on pas de l'adolescence que c'est l'âge bête ?

L'ÉCRITURE EST UN EXERCICE SPIRITUEL, ELLE AIDE À DEVENIR LIBRE. ♦

Peu de personne le savent -pour ne pas dire aucune- mais l'une des principale passion de Enorah est l'écriture. En effet, la jeune fille possède depuis plusieurs années un petit carnet qu'elle emporte partout avec elle et dans lequel elle couche sur papier tout ce qui peut lui passer par la tête. Que ce soit ses pensées, des histoires fictives ou encore des poèmes, toutes les formes d'écriture y passent.

Particuliarité :

- Enorah porte en permanence un bracelet en tissus gris à son poignet et un anneau en argent à son annulaire gauche.
- Elle n'aime pas les caisses des supermarchés.
- Les hôpitaux. (ça tombe bien, tiens !)
- Et le chien de son voisin.
- Ses iris changent de couleur selon le temps.
- Elle fait la collection des tickets de cinéma.
- Elle ne peut s'empêcher de tapoter toute surface plane se trouvant à sa portée.
- Ses cheveux sont c*ns.
- Plus arachnophobe qu'elle, tu meurs.
- L'odeur des cigares la rebute.
- Mais pas celle des cigarettes.
- Vous ne verrez jamais ses ongles sans vernis.
- Elle carbure au jus d'orange et aux chewing-gums à la pastèque.
- C'est une championne de jeux en tout genre, que ce soit vidéos ou de société.
- Son rire est le plus communicatif qu'il ne vous a jamais été donné d'entendre.

chapter three. BOOK LIST

NORAH • happiness is only real when shared. House_10

NORAH • happiness is only real when shared. House_11

AIDEN TRAGER.

daddy.

NORAH • happiness is only real when shared. Bones_10

NORAH • happiness is only real when shared. Untitl10

MARGARETH SULLIVAN.

mummy.

chapter five. HORS JEUX

Avatar :

Dakota Fanning.

Fille ou garçon :

Girls just wanna have fun.

Comment avez-vous connu Complications :

Je l'ai croisé dans un café.

Commentaire :

Ça faisait déjà longtemps que je suivais le forum, je suis bien contente qu'il ait rouvert.

chapter six. ALLÔ DOCTEUR

« Je... »

« Oui ? »

« Je suis navré mademoiselle Sullivan, mais... je ne peux rien faire. »

Silence.
C'était un mauvais rêve c'est ça ? Ou alors on lui faisait une blague de très mauvais goût ? Où était la caméra cachée ?

« Un début de cécité de cette sorte est totalement anormal à son âge, votre fille est bien trop jeune. Et je n'ai, à proprement dire, aucune idée de ce qui a pu la déclencher. »

Silence à nouveau. Pesant.
Alors c'était tout ? Tout ce que ce sois-disant 'expert' en la matière pouvait dire ? Enorah avait passé son après-midi à effectuer des tests, des examens en tout genre; tout ça pour que cet ophtalmologiste lui sorte qu'il ne pouvait rien faire ? Bordel, où lui avait-on appris son métier ? N'était-il pas censé être le meilleur de la ville ?

« Que peut-on faire alors ? Je veux dire contre la réduction de son champ de vision, les difficultés d'adaptation à la lumière ? »

« D'ordinaire, la photophobie peut se résoudre grâce à... »

La jeune fille perdit le fil de la conversation. Les deux adultes continuaient de parler mais le flot continu de paroles lui parut soudain bien lointain, et bien trop médical pour qu'elle ne réussisse à s'y accrocher.
Personne ne pouvait rien pour elle.
Au rythme où sa vision se dégradait, elle allait bientôt devenir aveugle. Cette vérité résonna dans sa tête, s'enflamma tel un feu ardent qui aurait consumé ses chairs, réduit tout en cendres.
La réalité des choses, et de son état de santé, la rattrapaient bien vite, elle qui avait eu la naïveté de croire que peut-être, enfin, un médecin allait trouver un remède à ses problèmes. Encore quelques heures auparavant, elle ne calculait pas l'ampleur de la situation. Pourquoi n'avait-elle pas droit à de simples troubles de la vision qui auraient été bien vite oubliés avec une bonne paire de lunette ? Comme ils les auraient été pour toutes les filles de quatorze ans...

« ... et revenez me voir dans quelques jours, peut-être que lorsque la situation sera plus évoluée, je pourrais faire quelque chose. »

« Merci, monsieur Leyn. »

Une poignée de main échangée et la mère et la fille sortirent du sombre bureau du médecin, sans plus de réponses à leurs interrogations.
Ouch ! Une fois de plus, la luminosité différant, ses iris s'enflammèrent, comme chauffées à blanc. Une sensation qui disparue aussi vite qu'elle était arrivée, et à laquelle elle commençait bien malgré elle à s'habituer.