Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde... |
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| J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli | |
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Peaches Atwood Tu veux un pansement?
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| Sujet: J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli Ven 7 Aoû - 17:58 | |
| Mikhail L. Cavalli et Peaches Atwood They decided to make shit our world; This poses a problem? Presque onze heures, Peaches se dirige dans une nouvelle chambre, pour la toilette d'un de ces patients. ▬ Bonjour monsieur Ramet comment allez vous aujourd’hui ? Bien dormi ? Peaches entra à vite allure dans la chambre numéro 117 ; où son patient l’attendez pour la toilette. En effet il était onze, mais ce matin ça n’avait pas arrêté, et Peaches n’avait pas eu le temps de la faire plutôt. Enfin, elle savait très bien que Ramet ayant la maladie d’Alzheimer, ne se rendrait pas compte de l’heure qu’il était. ▬ Vous m’apportez mon déjeuner j’espère ; j’ai une fin de loup ! Oh et puis j’ai vu le médecin, il n’est pas fichu de me dire quand je sors de cette grande maison. Cette maladie était atroce, toujours une nouvelle épreuve chaque jour ; et ce n’était pas toujours évident avec ce monsieur, qui pouvait être très gentil quand il le voulait comme très méchant, et là il fallait savoir hausser le ton, chose que Peaches ne savait pas suffisamment bien faire avec ces patients… Mais elle devait y parvenir. ▬ Mais enfin Monsieur, il est à peine 11heures, et puis il faut faire la toilette avant, allez allons y. L’homme en face d’elle pouvait se débrouiller tout seul, mais étant une personne âgée, il ne pouvait pas se laver les jambes, et était donc en quelque sorte dépendant des infirmières. Peaches le laissait faire ses parties intimes, mais lui venait en aide pour le reste. Tout de même, à soixante dix sept ans, il garde pour lui des choses intimes. ▬ Je ne préfère pas. Et puis d’abord, je voudrais que vous appeliez ma femme, c’est elle qui doit me faire ma toilette, pas une fichue gamine comme vous, qui n’a rien dans la cervelle. Cela lui arrivait si souvent de faire des remarques déplacées que Peaches gardait son sérieux. Et puis, elle savait très bien qu’il perdait la tête, et n’avait plus vraiment le contrôle de ce qu’il disait, c’est pourquoi elle n’irait pas chercher plus loin ; ça faisait aussi parti de son métier après tout. ▬ Evidemment que je l’aurais appelé votre femme, mais rappelez vous, vous n’avez pas de femme, personne ne peux vous aider appart moi, allez finissons en, entrez dans la salle de bain, on fait comme d’habitude monsieur Ramet, je ferme la porte, vous faîte votre toilette de l’entre jambe, et quand vous avez fini vous m’appelez pour le bas on est d’accord ? Peaches ouvrit grand la porte de la salle de bain ; elle était sans cesse entrain de lui répéter la même chose puisque dans moins de trois heures ils auraient tout oublié. Non elle n’était pas la seule à s’en occuper, c’était des roulements, mais bon, finalement, elle l’aimait bien ce cher Ramet. ▬ Je vais me débrouiller tout seul vous pouvez partir ! ▬ Très bien monsieur, je vous laisse alors, si vous avez un problème vous n’avez qu’à appuyer sur le petit bip autour de votre coup c’est compris ? Ramet fit un signe de la tête, puis entra immédiatement dans la salle de bain. Peaches n’allait pas se sauver aussi vite, elle allait tout de même rester dans la chambre et en profiter pour lire les renseignements du jour concernant ce patient. Soudain elle s’aperçut qu’il n’avait pas emmené son slip pour le mettre ; elle s’exclama haut et fort. ▬ Monsieur Ramet, vous n’allez quand même pas mettre votre pantalon sans votre slip ? Ouvrez moi donc la porte pour que vous puissiez prendre votre slip. ▬ Merci mignonette, je n’ai plus besoin de vous, allez ouste. Peaches regarda la porte se fermer, et alla rejeter un coup d’œil dans les papiers, tout en restant debout. Elle entendait son patient de laver, et il avait l’air de se débrouiller seul, tant mieux, un peu d’indépendance ne lui ferait pas de mal. Puis deuxième surprise, qui l’a la fit sourire –mais parce qu’elle était tellement horrifiée de la maladie, elle en rigola. Elle frappa à la porte de la salle de bain. ▬ Ramet, vous auriez pu me le dire que ma collègue est passée ce matin pour vous faire la toilette quand même ? Vous me faîte perdre un temps fou. Allez sortez de là ! Légèrement sur les nerfs, Peaches ouvrit la porte, et trouva Ramet habillé en tenue de tous les jours, elle haussa un sourcil, et l’aida à s’installer dans son fauteuil. ▬ J’ai compris vous vouliez me faire une blague n’est-ce pas Ramet ? En tout cas je vois que vous avez réussis à vous lever et mettre votre pyjama tout seul ! C’est suffisant pour aujourd’hui, maintenant je vous laisse dans votre fauteuil, et vous attendez votre déjeuner dedans d’accord ? Allez bonne journée Monsieur Ramet.
Peaches sortit après bien une demie heure de la chambre, disons que ce patient l’avait légèrement lessivée, elle n’avait plus la force de faire quoi que ce soit, elle voulait tout d’abord prendre un bon café, pourquoi pas devant un journal justement ? Elle se dirigea donc vers la cafétéria, elle y trouverait certainement des personnes de connaissance, entre les internes, les résidents ou encore les médecins ; il y en avait un rayon. Ce n’était pas l’heure de manger, mais l’heure de se reposer avant de manger comme disait Peaches. Avec elle on prendrait des heures de repos à n’importe quelle heure. Quand il n’y a pas d’urgence, c’est vrai que l’hôpital était un peu plus calme, et ce matin, appart des opérations, et des fractures de tout genre, il n’y avait pas eu de choses attrayantes, la routine quoi. Peaches ouvrit les portes de la cafétéria, et s’entreprit d’aller s’asseoir à une table pour deux ; mais là elle serait effectivement seule. Elle commanda un café et ouvrit le journal. A peine quelques minutes après, elle baissa son journal- ayant entendu une présence à sa table, et relava ses lunettes de vu dans ses cheveux. Tiens tiens, Mikhail Cavalli ; disons qu’elle était enchantée de le voir devant elle, elle avait comment dire, le besoin soudain de se défouler sur quelque chose – ou quelqu’un. ▬Cavalli. Que me vaut cet honneur ? | |
| | | Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli Ven 7 Aoû - 20:02 | |
| Il s'ennuyait à mourir. Il y avait des journées, comme ça, où il aurait aimé pouvoir rester dans son lit, toute la journée - puisque, de toute manière, il ne se passait absolument rien d'intéressant à l'hôpital. Les infirmières couraient partout, occupées. Les secrétaires allaient et venaient, les bras remplis de dossiers - des piles de paperasse inutile. Enfin... Inutile aux yeux de Mike, pour les patients, ça avait l'air d'avoir de l'importance. Il avait passé la matinée à visiter ses patients. Et il avait, bien évidemment, été forcé à les écouter. Allaient-ils se remettre rapidement ? Quand allaient-ils pouvoir sortir ? La dernière question l'intéressait beaucoup également. Ce n'était pas forcément normal, venant d'un médecin censé prendre soin de ses patients, mais le fait que Nicholson l'avait "obligé" de faire ces visites chaque matin, ça l'embêtait beaucoup - pour ne pas dire de gros mots. Ainsi donc, lorsque vint la petite heure de liberté, c'est avec un enthousiasme non dissimulé que Mike s'enfuit dans la cafétéria. Sachant à quel point il n'était pas doué pour rassurer les autres, son chef de service se payait tout simplement sa tête, en le mettant à l'épreuve. Il soupira, se saisit d'un grand gobelet de café et s'appuya contre le comptoir, coudes posés dessus. Cet endroit était assez calme. Au moins, ici, il n'y avait personne pour se plaindre. Les internes et résidents qui étaient en train de profiter de leur pause étaient silencieux. Ils semblaient, eux aussi, profiter de ce petit moment tranquille, conscients que, d'ici une demi-heure, l'enfer allait recommencer. Enfin, certains aimaient ça. Mais là, franchement, c'était bien trop calme, même pour une cafétéria, même à cette heure-ci. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas amusé sur son lieu de travail, ça lui manquait. Mais cette envie d'action et d'aventures ne serait approuvée de personne. La plupart avaient peur de Trager, d'autres étaient juste "trop raisonnables" et l'auraient regardé avec de gros yeux choqués. ENNUYEUX.
Son regard se posa alors sur une petite tête blonde, cachée derrière un journal. Concentrée sur sa lecture, un café à la main, Peaches ne semblait pas l'avoir remarqué. Un sourire illumina aussitôt son visage - la voilà, son unique chance de s'amuser, d'égayer un peu cette journée monotone. Elle était tout aussi barge que lui, lorsqu'il s'agissait de défis en tout genre. Sans exagérer, Mike était persuadé qu'elle était la meilleure partenaire de jeu qui puisse exister. Elle n'avait rien à voir avec la plupart des infirmières coincées et obsédées par leur travail. Cela n'avait pourtant pas empêché Mike d'entraîner plus de la moitié des infirmières dans son lit - mais ça, c'était un talent, que voulez-vous. Peaches débordait d'idées complètement dingues et déplacées - c'était exactement ce dont il avait besoin en ce moment. D'une idée pour s'occuper. La rejoignant à sa table avec un grand sourire, il s'assit sans demander la permission. La jeune femme sembla ravie de le voir. Ou alors, se faisait-il encore des idées ? Un sourire encore plus grand naquit sur ses lèvres. Il ressemblait à un gamin de cinq ans qui avait l'intention de faire une grosse bêtise dont il allait pouvoir se vanter par la suite.
« Bonjour à toi aussi, Atwood. Je vais bien, merci d'avoir demandé. » lâcha-t-il d'un ton ironique avant de se pencher un peu plus vers elle, par dessus la table. Jetant un rapide regard autour - histoire de s'assurer que personne ne les écoutait, il plissa un peu les yeux, malicieux. « Bon. Parlons sérieux. Je m'ennuie à mourir là, depuis ce matin. Ça te dirait pas de me distraire un peu ? » Ah, Mike et ses sous-entendus. Heureusement que Peaches y était habituée, en général, avec les autres, il ne s'en sortait pas sans une baffe. | |
| | | Peaches Atwood Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli Sam 8 Aoû - 1:59 | |
| Tout le monde est d’accord ; un hôpital sans patients potentiel de mettre un peu d’activité entre deux rhumes ; c’est complètement ennuyeux voire presque inintéressant. Faut avouer, dans un hôpital quelconque ; qu’il soit à Los Angeles, à Paris, A Tokyo, ou à Londres, l’ennuie arrive vite chez les médecins, comme les infirmiers, et ce que le personnel rechercher c’est bien de l’action, le patient qui sera lui prendre toute son attention, toute son énergie, pour au finale, trouver la maladie rare qui fera de vous le grand spécialiste en telle ou telle chose. Les infirmiers eux recherchent pas tant, mais simplement un peu moins de routine, surtout Peaches, qui fait très bien remarquer, qu’elle en a un peu ras-le-bol de fréquenter toujours les mêmes cas ; mais attendez, on ne va tout de même pas se plaindre ? Ca voudrait dire quoi ? Que les médecins rêvent qu’il y est de plus en plus de cas difficiles, de cas entre la vie et la mort ? Bordel mais où va-t-on ? Croyant dur comme fer que dans cet hôpital sauver des vies et la règle principale, après ça on se le demande. Soyons tout de même lucide, nous remettons absolument pas en doute cette devise en quelque sorte ; mais nous constatons qu’en effet, le but des médecins tout particulièrement ici est de sauver des vies, mais pour en sauver, il faut bien qu’il y est des cas qui sont proches de la perdre, et se démener pour la leur redonner n’est-ce pas ? C’est donc tout un cercle vicieux, mais honnêtement, heureusement tout de même qu’on a tous ces médecins, comme les infirmiers, oui oui y compris Peaches ; qui sont dévoué pour le bien des autres, et très souvent, ça empêtre sur leur vie privée. Ou alors, comme Peaches, vous avez de nombreuses relations en effet, mais qu’avec vos collègues. Evidemment, passer la plupart de son temps dans un hôpital, avec tout un tas de personne autour de vous ça crée des liens ; forcément, la encore qu’on ne vienne pas me dire que c’est pas normale, puisque bien au contraire, à force de ce côtoyer, les liens se forment, bon attendez, je n’ai pas non plus dit que c’était toujours du positif, non, non loin de là, surtout pour Peaches, qui avec son caractère fort, têtue et bornée, elle se met plus d’un collègue à dos, par jalousie peut-être, ou bien plutôt par déception, certains de ses collègues ont le courage de lui tenir tête et ça ce n’est nullement acceptable pour la jeune femme, prête à le faire souffrir jusqu’à la fin de ses jours.
« Bonjour à toi aussi, Atwood. Je vais bien, merci d'avoir demandé. » En effet, Peaches l’avait bien reconnu, faut dire qu’il ne passait pas vraiment inaperçu, docteur Cavalli en cher et en os, le résident en chirurgie esthétique. Comme par hasard –vous allez me dire ; Peaches se rapprochait plus des titulaires ou résidents en chirurgie plastique que ceux en neurologie par exemple. Ou est le problème ? Peut-être qu’ils sont tout simplement plus séduisant disons ? D’ailleurs en ce moment, elle ce qu’elle voulait c’était du lourd avec le docteur Nicholson. Chirurgien plastique lui aussi, elle ne cessait de le rendre mal à l’aise, en prenant une consultation, avec un très grand décolleté, insistant à avoir son avis sur le fait de oui ou non, sa poitrine est à refaire. Bon à vrai dire, elle n’en avait pas réellement envie, mais ce qu’elle voulait plus que tout, c’était séduire le beau trentenaire, et puis le décoincer un peu bordel il est bien trop timide. Tout l’inverse de Mikhaïl, honnêtement voilà pourquoi elle entretenait une relation basé sur le jeu avec lui. Elle eut un léger sourire en coin, de voir l’ennuie profond de son camarade… « Bon. Parlons sérieux. Je m'ennuie à mourir là, depuis ce matin. Ça te dirait pas de me distraire un peu ? » Elle posa son journal sur la table, croisa ses jambes sous la table, et remit une mèche en place. Ses mains étant maintenant autour de sa tasse, elle plongea son regard dans celui du résident.
▬ Je vois docteur ; pas de patients défigurés c’est ça ? Quel dommage. Un ton moqueur, elle entreprit de lui caresser la joue ; en guise de compassion – hors c’était de la pure comédie, et il le savait, Peaches a toujours eu ce tact avec tout le monde, et là c’était le luxe, son résident en chirurgie plastique préféré. Quel bonheur, elle n’allait pas se priver pour le taquiner un peu, puisque de toute manière, entre eux ; ça a toujours été jeux de mains je de vilains –ou presque. ▬ Je rêve ou tu me demandes un service ?! Bon écoutes mon adoré, je dois t’avouer qu’en matière de distraction du tombes à pic, j’avais justement besoin de divertissement. Lui dit-elle avec un clin d’œil par la suite. Il fallait maintenant qu’elle trouve quelque chose, et ça n’était pas vraiment un problème pour elle, mais avouons-le, Peaches était en plus d’être ennuyée, elle était complètement avide de défis, sur le moment précis. Elle vérifia les alentours ; parce qu’avant de lui proposer quoi que ce soit ; il ne valait mieux pas que le cher et tendre chef de James London soit ici, au péril d’un petit rendez vous dans son bureau.
▬ Bon assez parlé, je veux que tu me prouves que tu es le meilleur chirurgien plastique de l’hôpital, et pour ça, tu vas voir Anastasia qui est juste derrière, lui conseillant la chirurgie esthétique pour son nez, ses lèvres, ah et aussi sa poitrine bien sûr ; et dis lui aussi que tu peux lui faire des trucs fantastiques comme lui réduire son niveau important de graisse par exemple. Peaches sadique ? Ce n’est rien de le dire. Franchement elle n’a pas mieux en stock ? Parce que là –quoi que ça pouvait être amusant. Anastasia c’est qui ? Une femme de trente ans, qui est cuisinière à la cafétéria, la pauvre elle a rien pour elle, mais de là qu’un chirurgien se déplace pour le lui faire remarquer, ça promet d’être chaud. ▬ Je te promets une chose. Je serais là pour essuyer ton doux visage si jamais elle te balance sa tarte en pleine gueule. | |
| | | Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli Sam 8 Aoû - 17:11 | |
| Cette fille était le Diable en personne, dissimulé derrière un visage d'ange et un sourire candide à s'y méprendre. Et comme Mikhail était loin d'être la personne la plus équilibrée de l'hôpital, se lançant souvent dans des défis de tout genre durant des journées trop calmes à son goût, il était tout à fait normal à ses yeux de se laisser tenter par ce Diable aujourd'hui-hui même. Il aurait largement préféré travailler sur des cas intéressants dans son service, c'était évident. Il aimait son travail, autrement, il ne serait pas là. Mais depuis sa dernière confrontation avec Cesar, son supérieur, ce dernier faisait exprès de lui refiler des patients qui ne lui évoquaient pas un très grand intérêt. Il s'en occupait mais, disons le franchement, sans aucun enthousiasme. Bien sûr, il ne pouvait guère s'y opposer ou protester. Il n'était pas encore titulaire, lui, il était forcé de suivre quelques ordres, passant outre son ego démesuré et sa fierté légendaire. Il n'avait aucune envie de devoir s'expliquer devant Trager, encore moins de perdre son travail parce que quelque chose ne lui a pas plu. Alors, à défaut de s'occuper des cas passionnants en chirurgie plastique, Mike devait se trouver un autre passe-temps. Et Peaches était la mieux placée pour l'aider. Parfois cruelle, d'autres fois complètement barge avec ses propositions, elle était toutefois fort intéressante à ses yeux, contrairement à la plupart des autres femmes qu'il connaissait dans cet hôpital. Elle avait ce petit quelque chose qui le forçait toujours à revenir vers elle. Et ce n'était pas seulement sa beauté. Même si c'était inutile de mentir - c'était quand même l'une des raisons pour laquelle il lui tournait autour sans jamais en avoir assez de sa présence.
« Hum, disons que mon très cher boss n'approuve pas mon attitude trop distante avec mes patients, donc depuis quelques temps, il prend bien soin de choisir des patients qui ne m'inspirent pas vraiment. » répondit-il avec un bref sourire. Et c'était effectivement dommage, car Mike était loin d'être un débutant dans ce métier, il méritait d'être traité avec un peu plus de sérieux. M'enfin, tôt ou tard, Cesar cesserait de lui en vouloir. Il plissa légèrement le nez lorsqu'elle laissa courir ses doigts contre sa joue. Vilaine. « Je n'appellerais pas ça un service. Sachant que tu vas encore me faire souffrir et te payer ma tête en me demandant l'impossible. » rétorqua-t-il avec un regard tout aussi moqueur que le sien. « Mais nous savons tous les deux que rien n'est impossible. » Oui, il avait parlé un peu trop vite. Parce que, rien qu'à voir le regard malicieux de Peaches, il comprit qu'elle allait le torturer sans aucune pitié. Anastasia ? Elle était sérieuse ? Mike cligna des yeux, comme s'il attendait qu'elle éclate de rire et lui dise que c'était une blague. Non, décidément, cette fille, c'était le mal à l'état pur. Parce qu'il avait beau être un homme imposant, Mike tenait énormément à son physique - que ce soit son visage ou d'autres parties de son corps, pas moins importantes et capitales à sa survie. Et Anastasia était tout à fait capable de lui casser quelque chose sans trop d'effort. Parce qu'il allait l'énerver. Aïe. Il déglutit péniblement, inspira une bouffée d'air, se leva de sa chaise. « Peaches Atwood, tu es un petit monstre. Mais je t'aime bien alors observe et instruis-toi. » Il s'apprêtait déjà à s'en aller en direction du comptoir de la caféteria, mais s'arrêta et se pencha vers la jeune femme.
« Tu sais, si tu voulais me chouchouter et exercer tes talents d'infirmière sur moi, t'avais qu'à demander gentiment, c'était pas la peine de m'envoyer dans la gueule du loup pour pouvoir le faire par la suite. » susurra-t-il à son oreille, avant de s'éloigner pour de bon. Au début, il crut même que c'était facile. Au fur et à mesure qu'il discutait avec la cuisinière, observé par Peaches sans qu'elle n'entende leur conversation, celle-ci ne semblait pas réagir. Cependant, au bout d'un moment, son visage commença à changer de couleur, passant du rouge au violet, avec des nuances de blanc et de vert. Le sourire gentil et rassurant de Mike ne s'effaça que lorsque la femme tourna les talons et disparut dans la cuisine. Se retournant vers Peaches, il la rejoignit rapidement et sans rien dire, l'attrapa par le bras pour la tirer à l'extérieur et quitter le cafétéria. « Alors, espèce de sadique, je me suis dit qu'elle l'a plutôt bien prit mais en faite, je crois qu'elle est partie chercher un couteau ou une hache un peu plus grande dans la cuisine. Nom d'un chien ! Tu crois qu'elle sait sur quel étage je travaille ?... »
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| Sujet: Re: J'ai décidé de faire chier mon monde {Cavalli Dim 9 Aoû - 23:46 | |
| Bon d’accord ; Peaches n’avait franchement pas été très gentille sur ce coup là, mais en même temps on la connaissait tous ; même aves les personnes qu’elle connaissait elle ne leur faisait pas de cadeaux, et puis là, après tout c’était évident qu’avec Mikhaïl, ça allait être du lourd. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre eux ça à toujours était ainsi, et que les défis prenaient de l’ampleur au fur et à mesure du temps, que voulez vous, c’étaient de vraies enfants quand ils le voulaient. Oh et puis ; il fallait bien un peu d’amusement dans cet hôpital. C’est vrai que ces temps-ci, c’était un peu déprimant, et il fallait vraiment prendre chacun sur soi ; pour remonter la pente, ce qui n’était pas toujours évident, surtout pour Peaches, qui avait tendance à trop s’attacher à ses patients, et la chute était d’autant plus rude après. Faut dire, que ces derniers temps, l’hôpital recevait plus de mauvaises nouvelles que de bonnes ; il y avait des périodes comme ça mais il ne faudrait pas que ça perdure, pour les médecins comme les infirmières, ça risque de miner tout le monde. Du coup, un peu de détente en dehors du travail, faisait du bien à tout le monde, et en particulier à Peaches, c’est vrai qu’elle prenait pas mal de pause mais derrière ça, son travail était toujours irréprochable, et c’est vrai qu’on ne se plaint que très rarement de la jeune femme, pour ne pas dire jamais. Oh mais en plus ; souvenez vous du jour où la titulaire – aux cheveux roux, étaient venue lui faire une remarque plutôt désagréable devant tous ses collègues ? Ne remettons pas ça sur table, mais disons que c’est toujours une preuve qu’elle n’est pas toujours irréprochable –enfin ça c’est sûr, faut dire si un jour Peaches est irréprochable, les poules auront des dents. Promis j’arrête avec mes phrases toutes faîtes. Voilà que après s’être plaint de son planning, que son supérieur lui avait fait – en prenant en compte que Mikhaïl n’aimait pas s’occuper du côté psychologue de ses patients ; il commençait déjà à jeter son sort, soi-disant, Peaches allait le faire souffrir, et bien se foutre de lui. « Je n'appellerais pas ça un service. Sachant que tu vas encore me faire souffrir et te payer ma tête en me demandant l'impossible. » Faut avouer, il n’avait pas vraiment tord. Il alla plus vite qu’elle lorsqu’il enchaîna par la suite… « Mais nous savons tous les deux que rien n'est impossible. »
▬ Celle-là c’est ma devise, je t’interdis de me la piquer cher docteur. Ben quoi, c’était connu, rien n’est impossible, ça Peaches, l’avait dit et redit, et ce n’était pas près de s’arrêter maintenant. Cela l’amusait d’autant plus qu’il lui prenne ses répliques, sachant que Peaches savait pertinemment, qu’il le faisait exprès. Elle ajouta aussitôt. ▬ Oh hey, arrête de te plaindre Cavalli ; toi le premier voulait te distraire un peu, et puis mes méthodes ne devraient pas t-être inconnu à ce que je sache, tu savais à quoi t’attendre. Elle lui fit un sourire en coin ; il avait vu juste quand il disait que c’était une sadique, et qu’elle allait le faire souffrir. Maintenant que le « défi » était lancé, elle allait pouvoir savourez le résultat, faut dire elle avait misez haut tout de suite, parce qu’elle savait que Cavalli ne pourrait pas décliner l’offre, ou alors il serait vraiment mal dans les heures qui suivent. A peine lever, il s’exclama haut et fort. « Peaches Atwood, tu es un petit monstre. Mais je t'aime bien alors observe et instruis-toi. » Là Peaches ne pu s’empêcher de rire, un rire sadiquement influent, mais ne préféra rien ajouter, trop de paroles tuent les paroles. Euh oui c’est ça. « Tu sais, si tu voulais me chouchouter et exercer tes talents d'infirmière sur moi, t'avais qu'à demander gentiment, c’était pas la peine de m'envoyer dans la gueule du loup pour pouvoir le faire par la suite. » Venait-il de lui murmurer à l’oreille, elle leva la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux, il était tellement mignon quand il était en mauvaise passe. Peaches lui attrapa la main avant qu’il parte à l’action, pour lui balancer quelques mots. ▬ C’est vrai j’aurais pu… ; mais la tentation de te voir proposer ton expérience en chirurgie à cette pimbêche était tellement trop dur, que j’ai dû céder. Bon courage mon bien aimé. C’est ce qu’on appelle du foutage de gueule gratuitement en plus ; Peaches était l’experte en tout genre ; et croyez moi, à ce niveau là elle battait les records…
Soudain, sans même que Peaches se remette de la situation, Mikhaïl, lui prit le bras, et l’emmena hors de la cafétéria, il ne se faisait pas fier, en se cachant presque derrière le poteau auquel il s’était agrippé. . « Alors, espèce de sadique, je me suis dit qu'elle l'a plutôt bien prit mais en faite, je crois qu'elle est partie chercher un couteau ou une hache un peu plus grande dans la cuisine. Nom d'un chien ! Tu crois qu'elle sait sur quel étage je travaille ?... » Peaches explose de rire, franchement, ça valait le coup d’œil, elle avait bien pu profiter de la situation. Elle s’adossa contre le mur, et haussa un sourcil. ▬ Ne t’en fais pas pour ça, si jamais elle ne le sait pas, je me ferais un plaisir de le lui dire. Sourire malicieux, Peaches, resta debout sans rien dire, regardant Mikhaïl, qui avait l’air essoufflé. Bon tout le monde savait, elle avait dit ça en blaguant, même Mikhaïl n’y cru pas une seule seconde. ▬ Bon d’accord, sur ce coup là je ne dirais rien, mais à condition d’avoir quelque chose en échange, et je sais que tu peux très vite me satisfaire. Owi Peaches avait plus d’un tour dans son sac, mais disons, que là elle en abusait presque –regard suspicieux, sourire pervers. Alors quelque chose à proposer ? (a)
[désolée l’inspiration n’était pas là] | |
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