See you met me at an interesting time. (r.)

Seule. Seule. Seule. Voilà pourquoi la jeune Ivy s’ennuyait. Elle se sentait horriblement seule et la compagnie des infirmières n’était pas la meilleure. Non pas qu’elles ne soient pas gentilles avec elle, mais elle avait besoin de voir quelqu’un qui n’était pas, comment dire, entrain de s’occuper d’elle et de sa maladie. On lui avait apportée un plateau repas. Il y avait un yaourt, ainsi qu’un fruit et un petit plat de lasagne. De quoi être rassasiée non ? Seulement, la jeune brune n’avait pas faim. Les infirmières l’y obligeaient mais elle ne voulait pas. Elle jeta même son plateau de l’autre côté de la pièce. Comme la porte était ouverte tout le contenu glissait. « Ce n’est pas en me forçant à manger, le couteau sous la gorge, que vous obtiendrez quelque chose moi. Laissez-moi tranquille ! » Ivy se tassa dans son lit et se retourna pour ne pas subir la colère irrépressible des infirmières. Il était tard. Ivy regarda la montre de son portable qu’elle avait mit sur la petite table de nuit. 23h00.

Il était temps de rendre visite à Owen. Un patient, tout comme elle. Seulement il n’avait pas la même maladie, lui avait une tumeur cérébrale et elle juste une petite anorexie. Cela lui semblait tellement banal à ses yeux qu’elle s’inquiétait un peu plus pour Owen. Même si elle ne veut pas le lui faire ressentir, elle veut essayer d’éviter tout attachement, de peur de le perdre. Ivy se releva de son lit et elle défit son lit. Elle marchait pieds nus, elle s’en foutait un peu. Le plus ce qui la préoccupait en cet instant était d’échapper à la surveillance des infirmières. Elle réussit tant bien que mal et quitta la section de psychiatrie.

D’ailleurs, les psys pourront toujours courir, elle refusera de parler coûte que coûte. La section de cancérologie où était logé Owen n’était pas très loin. La jeune brune pus rapidement y entrer. Sa chambre était la première, alors elle l’ouvrit vite, et y rentra à l’intérieur. Elle la referma doucement et attendait que les pas des infirmières se fassent moins rapides. Elle souffla et arbora un joli sourire.Owen était étendu sur le lit. Elle s’approcha de lui. « Comment va mon patient préféré ? » La jeune femme pouffa légèrement de rire et s’installa à côté de lui sur son lit, essayant de ne pas l’écraser.