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 Let me see you stripped down to the bone. [R.]

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Mia Turner
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MessageSujet: Let me see you stripped down to the bone. [R.]   Let me see you stripped down to the bone. [R.] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 18:09


    La journée de Mia venait seulement de commencer, qu’elle avait déjà l’étrange impression de la tenir en longueur, et que les minutes devenaient finalement des heures. Sa nuit avait été agité. Elle n’avait pas réussit à fermé l’œil de la nuit. Pourquoi ? Parce que trop de questions lui venaient à l’esprit, des questions auxquelles elle ne trouvait aucunes réponses. Comment en était-elle arrivée à ce point ? À vouloir être désirée par tout les hommes croisant son chemin, sous prétexte qu’elle souhaitait profité pleinement de sa vie, tout en voulant être mère, et se marier. Elle savait que l’association de ces deux choses était complètement incompatible, et peut-être qu’au fond, elle s’était perdu elle-même. À vouloir à tout prix un enfant, elle en était venu à envier le sort de ses patients, jusqu’en allant plaisanter sur le fait qu’il se pourrait qu’un jour, elle vole un bébé. Bien sûr, ce n’était que pure plaisanterie, mais les rares personnes qui l’avaient entendu avaient plus ou moins ri jaune. Quand bien même, elle n’était pas ici pour rendre des comptes sur sa vie personnelle, mais plus pour faire son travail. Un travail qu’elle aimait de tout son cœur, et pourtant, qui lui faisait rappeler que celui-ci l’avait empêché d’avoir une vie personnelle correcte. Elle jetait son dévolu sur tout les hommes qui passaient sa route, et à présent, celui qui était dans sa lune de mire ? Aiden Trager. Le chef de cet hôpital.

    Vitaly – sa meilleure amie, lui avait bien dit que c’était une mauvaise idée. Il était le chef, elle, elle n’était qu’un pion parmi les mains de Trager. Mais quand bien même, quand Mia avait une idée en tête, elle s’y tenait, jusqu’à être arrivé à ses fins, fins peut-être pas aussi proche qu’elle l’avait espérée. Elle n’était pas dupe, mais Aiden l’évitait le plus possible. Il faisait demi-tour lorsque leurs chemins allaient se croiser, bref, elle n’était pas idiote. Cela semblait l’amusé fortement, car ça la poussait à user de son imagination. Offrant quelques sourires aux personnes qu’elle croisait, Mia était sûrement l’une des titulaires les plus appréciés. Que ce soit par les hommes – bien qu’ils l’appréciaient plus pour son physique, ou par les femmes. Pourtant, quelle fut la joie de Mia lorsqu’elle aperçu le chef qui ne tarda pas à détourné sa route dans l’ascenseur pour éviter une fois de plus la jeune femme. Etant plus rapide, elle le rattrapa avant que les portes ne se referment. « Monsieur Trager. » Affichant un sourie des plus espiègles, il n’était pas bien difficile de deviner ses intentions. « J’ai un souci monsieur. »

    Aiden fixait la jeune femme, d’un air complètement détaché, voir exaspéré. D’ailleurs, la jeune anglaise attendait sagement la remarque blessante qu’il risquait de lui servir comme sur un plateau d’argent. « Je n’ai pas de temps pour m’occuper d’une fille en détresse alors… » Mais c’était peine perdu. Déjà parce que Mia était extrêmement têtue, et que quand elle voulait quelque chose, elle finissait toujours par l’avoir. « Même quand il s’agit de médecine ? » Prenait un air soudainement sérieux, elle espérait que ça serait ainsi qu’elle allait attirer son attention, finissant par appuyer sur le bouton pour stopper l’ascenseur. Et là, elle attrapa une main d’Aiden, et la plaça carrément sur sa poitrine, en disant « Vous ne trouvez pas que je devrais me les faire refaire ? » Auparavant, elle avait été un peu trop subtile. Intérieurement, elle s’amusait à imaginer la future réaction du chef, sachant qu’ils étaient seuls dans cet ascenseur bien étroit.
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Aiden Trager
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MessageSujet: Re: Let me see you stripped down to the bone. [R.]   Let me see you stripped down to the bone. [R.] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 18:31

Trager avait passé une journée exaspérante. Ah non, une matinée exaspérante. La journée n’était toujours pas arrivée à son terme et déjà le chef de l’hôpital sentait ses forces l’abandonnées. Son état de fatigue était incroyable depuis qu’il devait se trimballer avec cette foutue canne, toujours au bout de sa main droite. Certes, la gauche était plus apte à soutenir la masse imposante du chef de l’hôpital mais, comme un gamin qui rétorquait qu’il voulait ce jouet et pas un autre, il laissait délibérément sa canne au mauvais endroit. Il préférait nettement marcher de la même façon qu’avant : la main droite paraissait la meilleure option pour ce choix honorable. Claudiquant tel une âme errante dans son hôpital, il avait donné plusieurs consignes aux internes et leur promettait une journée de stage avec lui s’ils réussissaient à examiner le plus de patients possibles sans les toucher une seule fois. Le pari était ardu mais ils se prêtèrent au jeu au plus grand bonheur d’Aiden qui avait trouvé une nouvelle distraction.

Cette pause amusante fut interrompue par l’apparition fatale de Mia Turner, la gynécologue titulaire de l’hôpital. C’était son remplaçant qui avait jugé tout à fait apte la jeune femme à remplacer l’ancienne occupante de ce poste, à savoir son ex-femme décédée. Il aurait mieux fait de sélectionné lui-même un vieil homme ronchon et partisan de l’abstinence plutôt que cette beauté empoisonnée. Depuis qu’elle était là, Trager ne savait plus où ce mettre. Cette foutue bonne femme ne cessait de lui tourner autour comme un vautour volerait autour d’un futur cadavre en plein désert. Le pire, c’était qu’il ne savait pas pourquoi elle lui faisait du rentre-dedans aussi ouvertement : voulait-elle une augmentation ou était-elle en manque de sexe au point de vouloir s’intéresser à un estropié ? Vite, fuis ! Fut le seul ordre cohérent que lui dicta son cerveau et c’est sans perdre une seconde qu’il s’engouffra dans l’ascenseur. Elle le rejoignit sans le moindre problème.

Il leva les yeux au ciel et soupira en l’entendant parler. Sa voix était-elle nasillarde ou bien l’esprit détraqué de Trager faisait tout pour déformé cette démone pour l’éviter de tomber dans ses filets ? Il l’apparentait à l’une des sirènes d’Homère. Il était certain que derrière ce visage enchanteur se cachait la laideur même : il ne serait pas étonné si elle se transformait en monstre et décidait de l’avaler tout entier ou pire ! De le féconder. Il frissonna à cette pensée morbide. Au moins, Grace savait se tenir.
« Je n’ai pas le temps de m’occuper d’une demoiselle en détresse ! » S’entendit-il rétorquer alors qu’elle stoppait le mouvement de l’ascenseur. De sa canne, il tenta de faire repartir l’engin et se demanda pourquoi cet hôpital avait demandé un hôpital qui pouvait s’arrêter entres les étages : où était l’intérêt d’un tel procédé ? Un piège. Voilà tout. Les constructeurs de ces engins étaient sûrement sadomasochistes…

« Qu’est-ce que vous foutez, Turner ! » Aboya-t-il alors qu’elle attrapait sa main libre pour la poser sur sa poitrine. Mais elle dépassait les limites là ! Il allait porter plainte pour harcèlement sexuel, maintenant, c’était décidé. Ce qui ne l’empêcha pas de laisser le galbe de la poitrine de la gynécologue dans sa paume. Misère. « C’est bizarre, j’étais persuadé que vous étiez refaite de partout ! Je ne serai pas étonné si vous me disiez que vous êtes un travesti : rappelez-moi de féliciter votre chirurgien personnel ! » Il fronça les sourcils et puis, d’un ton sévère, il lui lança : « Cependant, il a oublié une chose : vous auriez grand besoin d’une ou deux injections de botox, c’est certain ! »
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MessageSujet: Re: Let me see you stripped down to the bone. [R.]   Let me see you stripped down to the bone. [R.] Icon_minitimeVen 7 Aoû - 19:28

    Bon, peut-être avait-elle était trop loin ? Mais ne l’avait-elle pas fait exprès ? Histoire qu’il réagisse un peu, ce vieux papy avec sa canne. Mia savait encaisser les critiques, elle l’avait apprit, depuis le temps qu’elle travaillait dans cet hôpital, à devoir supporter cet homme aigri, et sexuellement non actif. Peut-être avait-elle était touché par son look très Anglais, ou par son sarcasme légendaire, ou encore pour la peur qu’il faisait naitre chez ses pauvres petits internes. Quand bien même, lorsqu’il lui déblatéra ouvertement ces méchancetés, son regard se durcit, lui rendant subitement sa main. Elle refusait catégoriquement qu’on lui parle de la sorte, chef ou pas. Certes, elle avait exagérée, mais, ce n’était pas la peine de la rabaisser à ce point, sachant que cet homme devait d’abord se regarder dans une glace avant de prononcer le moindre jugement. Cela l’avait amusé au départ, mais plus maintenant, pourtant, elle n’appuya pas sur le bouton pour relancer l’ascenseur. Elle cherchait un moyen parfait de se passer les nerfs, et il semblait que son chef lui en offrait l’occasion parfaite. Après tout, il ne pouvait pas la virer, elle faisait parfaitement son travail, elle aimait son travail, et d’un côté, c’était également de la faute de Trager si elle se montrait aussi obstinée à vouloir l’avoir. Peut-être que si il lui paraissait moins inaccessible, elle lâcherait l’affaire.

    « On vous a déjà dit que vous étiez pourri jusqu’à la moelle ? » Il l’avait attaqué, et il semblait évident qu’elle n’allait pas se laisser faire. « Je ne sais pas pourquoi vous êtes ainsi, mais peut-être que si vous tiriez un coup, ça vous rendrez plus ouvert aux gens. » Mia n’avait pas tort. De toute façon, on l’avait prévenu de ses humeurs avant qu’elle ne signe pour cet hôpital. On lui avait aussi prévenu qu’elle prenait la place de son ex-femme, qui peut-être, rendait son travail encore plus difficile, car il semblait évident qu’Aiden ne devait guère la porter dans son cœur de pierre. « Vous faites peut-être peur aux autres, mais pas à moi. Vous pouvez me détester tant que vous voudrez, je m’en fiche. Je fais très bien mon travail, et vous ne pouvez pas dire le contraire. J’ai dépassée les bornes, et je m’en excuse. Vous êtes une personne aigrie, qui reporte sa solitude et sa colère sur les rares personnes qui vous entourent. Je suis sûre que votre vie est d’une triste banalité, vous êtes le genre d'homme qui passent ses soirées avec un bon verre de whisky en regardant une série pour midinettes à la télévision. Vous devenez vieux, vous avez des rides, vous avez une canne, et cela ne fait que vous rappelez que vous êtes un vieux croulant comparait aux petits jeunes de cet hôpital. Mais arrêtez de reprocher aux autres votre vie de misère. Si vous voulez finir seul, vous êtes en très bonne voie. »

    Puis, elle avait à nouveau appuyé sur le bouton de l’ascenseur, ne voulant en aucuns cas passait plus de temps avec cet homme qui ne lui inspirait que de l’énervement à cet instant précis. Mia lui avait enfin dit ce qu’elle pensait, et tant pis si cela ne lui plaisait pas. Elle se doutait qu’il lui riposterait des méchancetés, car c’était ce qu’il savait faire de mieux en dehors de son travail. Mais, elle avait raison. Peut-être qu’elle se montrait énervante à vouloir impérativement trouver l’homme de sa vie, mais au moins, elle ne passait pas son temps à ruminer sur sa vie passée. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, l'ascenseur s'arrêta brutalement. « C’est quoi ce bordel. » Mais elle avait beau appuyé sur tout les boutons, rien n'y faisait, il ne démarrait pas. « Magnifique. » Se retrouver coincé avec son patron, dans un ascenseur, alors, qu'elle était littéralement claustrophobe, et en plus de cela, elle avait surtout envie de l'étrangler à cet instant précis.
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MessageSujet: Re: Let me see you stripped down to the bone. [R.]   Let me see you stripped down to the bone. [R.] Icon_minitimeSam 8 Aoû - 20:11

Ha ! Tout de même ! Elle réagissait. Enfin, il allait pouvoir voir ce qu’elle avait dans le ventre, cette foutue gynécologue. Allait-elle l’étonné ? Allait-elle lui révéler quelque chose de plus que les autres, quelque chose qui allait le marquer à vie ? Vu la première phrase, vous êtes pourri jusqu’à la moelle, son attention retomba directement. Non, elle n’était pas meilleure que les autres. Elle allait très certainement lui faire le vieux leitmotiv du : vous êtes méchant, vous êtes cruel, vous n’êtes qu’un vieux croulant et misanthrope par-dessus le marché. Oui, il savait tout ça. Et il l’avait accepté depuis longtemps. Tant pis si elle ne comprenait pas ça, ça lui ferait les pieds. Sa voix était comme le bourdonnement d’une mouche qu’il fallait écraser. Le seul moment où il eut une réaction fut lorsqu’elle lui conseilla d’aller tirer un coup pour se sentir mieux. Il fallait croire que même ça, ça ne marchait pas, sa dernière relation sexuelle remontait à trois jours. De plus, cette petite dinde se permettait de dire qu’il étalait sa vie au monde entier : alors le monde se restreignait à Ian Spencer.

« Je vous trouve bien présomptueuse, Madame-Je-sais-tout ! Mais lorsque ne connaît pas une once de la vie de son patron, on a l’obligeance de fermer sa grande gueule avant d’étayer des morales qui n’équivalent même pas le prix de ladite canne ! »

Son regard ne se détachait pas de la gynécologue qui faisait tout pour sortir de cet ascenseur. Tel est prit qui croyait prendre. Lorsqu’elle jura en sentant la secousse de l’ascenseur, Trager ne put réprimer son rire. « Voilà ce qui arrive lorsqu’on abuse du bouton arrêt ! » Il la décala du tableau électronique pour prendre sa place. Il appuya de nouveau sur le bouton stoppe et le réactiva mais rien. Un soupir las s’échappa de sa bouche. Il allait devoir la supporter pendant deux heures maintenant. Ces cons à l’accueil ne remarqueraient sans doute pas que l’ascenseur était en panne. Il appuya plusieurs fois à répétition sur le bouton d’alarme. Une musique agaçante s’activa et pria les passagers de garder leur calme. « Je vais vite le perdre si tu continues de parler, espèce de godiche ! » Lança-t-il en regardant le plafond de l’ascenseur comme si la voix factice de l’engin était seul maître à bord. Il allait avoir une sérieuse migraine…

Calmement, il se retourna vers Mia qui semblait toute blême face à l’arrêt inopiné de l’ascenseur. Elle n’allait pas lui faire une crise d’angoisse tout de même ? Il n’était pas payer pour câliner ses employés en proie de leur phobie… Pas de leur folie mais les câliner… Tu t’égares Trager !
« Vous n’auriez pas une échelle et un tournevis sous votre jupe par hasard ? » Plus sérieusement, il réitéra sa question. « Un téléphone portable, peut-être ? » C’était juste quelques paroles rassurantes. Trager savait parfaitement qu’aucun réseau ne réussissait à contrer les barrières en acier des ascenseurs…
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Mia Turner
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MessageSujet: Re: Let me see you stripped down to the bone. [R.]   Let me see you stripped down to the bone. [R.] Icon_minitimeLun 10 Aoû - 15:48

    Mia savait que tout ceci allait mal terminé. Déjà, quelle idée de vouloir draguer le chef. Elle avait peut-être les hormones en bataille, mais quand même. Vitaly lui avait bien dit que c’était sûrement peine perdu, et finalement, encore une fois, elle avait raison. S’en était presque agaçant quand elle s’y mettait. Et maintenant que l’ascenseur ne redémarrait plus, devoir rester deux bonnes heures avec le chef, dans un endroit, assez petit, ne rendait le moment qu’encore plus angoissant. Puis, quelle idée de prendre l’ascenseur, alors que Mia ne le prenait jamais. Pour la simple et bonne raison qu’elle était claustrophobe. Ce jour là n’était pas sa journée. Et devoir se taper un coup de stress dès le matin, pas terrible la journée qui risquait de suivre. Il y avait deux cas à présent. Soit elle devait très pâle, limite malade, soit elle se mettait à devenir hystérique. A présent, elle semblait plus être entre les deux, et devoir se montrer comme ça devant son chef particulièrement agaçant, cela ne risquait pas d’aider pour qu’elle se calme un minimum. Sauf si il s’avérait être gentil et agréable, et peut-être que là, ça pourrait s’arranger un petit peu, mais elle n’y croyait pas un seul instant.

    D’ailleurs, Turner ne prit même pas la peine de riposter à Aiden. C’était peine perdu, il chercherait toujours à avoir raison, et elle n’avait sérieusement pas envie de mener cette petite guerre peu intéressante, et surtout, parce qu’elle voulait éviter de brasser de l’air inutilement, comme lui, venait de le faire. S’écartant sagement, le chef eut la même réaction qu’elle, peut-être en un peu moins vulgaire. Mais cela faisait plaisir à Mia, car il y a quelques secondes de cela, il s’était moqué d’elle, et maintenant, il ressemblait un peu à un imbécile. Peut-être croyait-il avoir des doigts de Dieu. Quand cette affreuse musique, ainsi que cette affreuse voix se firent entendre, le malaise de la jeune mexicaine se fit plus important, tellement important qu’elle finit par s’appuyer contre une des parois de l’ascenseur. Le teint assez blême, ce qui était étrange à voir, puisqu’elle était d’origine très bronzé, et la voir aussi pâle, s’en était assez effrayant. Mia ne rigola même pas à la blague d’Aiden, ne lui lançant qu’un regard lourd de sous entendu, ce qui devait l’obliger à s’abstenir de remarques.

    Quand il lui demanda son téléphone portable, elle en fut presque honteuse. Elle l’avait laissée dans son sac. Elle le prenait rarement avec elle, pour ne pas être dérangée.
    « Euh… non. » Et son angoisse dédoubla. C’était définitif, dès que l’ascenseur se relancera, elle ne s’approchera plus de Trager, et encore moins d’un ascenseur. Cela lui avait servit de leçons : Pas s’approcher de Trager. Très bien, elle avait comprit la leçon maintenant. Dans son angoisse, elle réussit à formuler une phrase, bien que difficile. « Et un biper, ça pourrait pas marcher ? » A vrai dire, c’était la première fois qu’elle se trouvait enfermé dans un ascenseur, alors, Mia essayait de trouver des solutions, bien que, peut-être idiote. Et puis, un portable n’aurait pas été utile, car le réseau se trouvait coupé dans un ascenseur, ou en tout cas, Turner le supposait. Se laissant glisser le long du mur en fer, quitte à angoisser, autant angoisser assise. Relevant les yeux vers le chef, elle finit par bafouiller un vague « Je suis claustrophobe. » Comme si il ne l’avait pas remarqué. Après tout, il était médecin, s’il ne remarquait pas ça, c’était qu’il était rudement incompétent. Et puis, qu’allait encore imaginer les gens de l’hôpital lorsqu’ils verront Trager et Turner sortirent. Mia en avait déjà assez fait avec Mikhail, alors, pas besoin de rumeurs entre le chef et elle, non merci.
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