Cette semaine, l'hôpital est inspecté. Restez sur vos gardes, Trager rôde... |
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| When you lose something you cannot replace [R.] | |
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Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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| Sujet: When you lose something you cannot replace [R.] Ven 7 Aoû - 18:56 | |
| Il s'était mit dans un sérieux pétrin. Plus il y pensait, plus il trouvait son cas totalement désespéré. Pourquoi, bon sang, pourquoi avait-il accepté ce foutu pari ? Il était trop fier, bien sûr, trop confiant aussi. Il s'était mit les doigts dans l'œil, en croyant que ce serait facile. Il était tellement sûr de lui, qu'il n'avait pas une seule seconde envisagé la tournure que ça pouvait prendre. En fait, il n'y avait même pas pensé, puisque ça lui semblait tout simplement impossible. Tomber amoureux, lui, qui l'aurait cru ? Surtout pas lui-même, en tout cas. Depuis qu'il avait quitté Los Angeles, suite au décès de la femme qu'il aimait, Mikhail était devenu un autre homme. Un homme égocentrique, distant, sarcastique. Un tombeur persuadé que les sentiments et tout ce qui allait avec, ce n'était pas pour lui. Et pourtant.... Pourtant, elle occupait toutes ses pensées. Elle était distante avec lui, elle lui tenait tête. Elle répliquait avec autant de sarcasme que lui. A aucun moment, elle ne semblait perdue, incertaine. Et ça le déstabilisait. Il était pourtant sûr de n'avoir commit aucune erreur jusque là, il se comportait comme l'homme idéal. Elle restait sur la défensive. C'était comme se frapper la tête contre le mur. Et en plus, au lieu d'avoir pitié de sa tête, voilà qu'il était fasciné par ce mur, par cette distance qu'elle gardait. Elle ne ressemblait pas à toutes ces femmes qu'il avait connu autrefois. Et c'était agaçant.
Mike ferma les yeux et appuya sa tête contre l'un des murs de l'ascenseur qui montait. Il avait dormi à peine trois heures, cette nuit. Quelque chose lui disait que son insomnie n'était pas due à l'inquiétude envers ses patients ou le stress de son travail. Mia, Mia, Mia. Encore elle. Un grognement frustré lui échappa. Jamais il n'aurait dû se lancer là-dedans. Il s'était juré de ne plus s'attacher à quiconque, parce qu'il avait déjà assez souffert. Mais comment pouvait-il y changer quoi que ce soit, maintenant ? C'était trop tard. Et il se sentait trop coupable. Coupable de lui mentir, coupable de lui faire croire qu'il était vraiment aussi attentionné, doux, attentif, qu'il voulait le paraître à ses yeux. Il aurait voulu tout lui avouer, mais... Non, il ne pouvait pas. Elle le détesterait jusqu'à la fin de ses jours, elle ne lui pardonnerait jamais de l'avoir fait tourner en bourrique de la sorte. Et la perdre, même si elle n'était qu'une amie (et encore, amie n'était pas le terme exact), c'était tout simplement inimaginable. Il sortit de l'ascenseur d'un pas traînant, déserté de tout enthousiasme, attrapa un dossier que lui tendit la secrétaire avec un large sourire. C'était une nouvelle et son regard brillant plein de sous-entendus était fort significatif. Elle était jolie - rousse, grands yeux verts, sourire malicieux. Avec elle, Mike n'aurait pas besoin de faire de grands efforts. Ce n'était pas Mia, après tout. Mike passa une main sur son front. Il allait devenir dingue, c'était certain. Voyant l'expression légèrement étonnée de la secrétaire, il comprit qu'elle lui adressait la parole. Depuis longtemps.
« Pardon, vous disiez ? » « J'ai demandé si vous vouliez toujours que je prévienne Dr. Nicholson du fait que vous ne ferez pas de visites pour les chambres 339 et... » commença la jeune femme, mais il l'interrompit avec un grand sourire. « Non, ça ira. Je m'en occupe. Merci, hum, Heather. » lança-t-il en jetant un bref coup d'œil sur le badge accroché à sa blouse, au niveau de sa poitrine. Et sans qu'il ne le fasse exprès (ce n'était pas sa faute, après tout), son regard s'y attarda un peu trop longtemps. Jusqu'à ce qu'il entende un cliquetis de talons, dans le couloir - un son qui réussit à le ramener sur terre. Relevant la tête, Mike se racla la gorge. Diable qu'elle était belle. Mais le regard froid qu'elle lui lança, le força à chasser toute pensée de sa tête. Maintenant, il n'y avait plus que des questions. Qu'avait-il donc fait pour s'attirer les foudres de sa colère ? Il ne lui avait même pas encore adressé la parole ! « Mia ? Hey, Mia, attends. » se risqua-t-il en essayant de la rattraper alors qu'elle s'éloignait déjà dans l'autre sens.
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| | | Mia Turner Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Ven 7 Aoû - 19:58 | |
| La nuit lui avait semblait remarquablement longue. Mia avait été de garde, et elle avait dut faire accoucher une femme qui n’avait donné naissance qu’à 4h du matin, ayant travaillé pendant 5 bonnes heures avant de se décider à ENFIN accouché. Mia avait été particulièrement heureuse quand elle avait passé les portes de l’hôpital, seulement, une infirmière l’avait rattrapé pour lui dire qu’un autre accouchement se préparait, et qu’elle était la seule présente pour pouvoir mettre ce bébé au monde. C’est à cet instant qu’elle détesta son travail. Finalement, quelqu’un put prendre sa place, mais trop exténué pour rejoindre son appartement, elle était resté dans la salle de garde, histoire de dormir une ou deux heures pour recharger les batteries ; batteries non rechargé puisqu’elle se trouvait être encore plus fatiguée. Quelle idée d’accoucher de bébés, surtout en été. Mais elle ne bronchait pas, parce que c’était son travail, et qu’elle l’aimait. Seulement, il y avait des jours qui lui semblaient plus éprouvant que d’autres. Rudement grincheuse, elle n’avait même pas pu rentrer chez elle pour prendre une douche, ou pour se rendre un soupçon potable, mais quand bien même, elle était toujours aussi belle.
Ses traits étaient marqués, et en plus de la fatigue, encore tout un tas de questions lui venaient à l’esprit. Comme ce Mikhail qui s’intéressait soudainement à elle. Auparavant, ils avaient déjà dut travailler ensemble, mais, il n’avait jamais fait attention à sa petite personne. Et à présent, il commençait comme à lui courir après comme un gentil petit toutou à sa maman. Se promenant avec deux trois dossiers, elle remarqua immédiatement Mikhail qui était sûrement entrain de draguer la nouvelle secrétaire, Mia pria secrètement pour qu’il ne la remarque pas, mais voilà, elle portait des talons, elle était donc particulièrement repérable. Accélérant le pas, trop tard, il s’était déjà mit à sa poursuite. Mia se retourna vivement vers lui alors que quelques personnes se retournaient sur leurs passages, comme si ils ressemblaient à une espèce de tornade. Toutes les personnes de l’hôpital connaissaient vaguement le pari qu’avait accepté Mikhail, et d’ailleurs, Mia en avait entendu quelques bribes. Elle ne saurait pas se prononcer sur le vrai du faux. « Quoi ? »
Elle avait toujours été ainsi avec lui, bien que plus aimable, en temps normal. Mais elle était fatiguée, et puis, elle ne comprenait pas l’intérêt qu’il éprouvait soudainement envers elle, et elle ne savait pas exactement si ce pari était une invention d’un petit idiot d’interne. Le ton avait été sec, et elle ne le quittait pas une seule seconde du regard. Si Mia n’avait pas été aussi grincheuse, et fatiguée, il se pourrait bien qu’elle aurait une fois de plus craqué pour le regard azur du chirurgien. Il fallait avouer que c’était un bel homme, un très bel homme. Et il suffisait de le voir passer dans un couloir remplit de femmes pour comprendre que c’était un Apollon à l’état pur. Mais voilà, il y avait des jours où il lui tapait sur le système. Avec ses paroles gentilles, ses attentions, bref, toute les choses qui pouvaient, en temps normal, exaspérée la plus très jeune anglaise. « Tu as besoin d’aide pour un dossier ? » avait-elle dit un désignant l’un des dossiers qu’il tenait dans sa main.
« Parce que si ce n’est pas le cas, je n’ai pas de temps à t’accorder. » En fait, si elle avait du temps devant elle, mais c’était plus pour lui dire ‘laisse moi tranquille espèce de menteur, et de mauvais dragueur de minettes’. S’il ne prenait pas ses jambes à son cou, c’est qu’il était bien courageux, et c’est qu’il était également bien suspect. Cela faisait d’ailleurs quelques jours qu’il revenait à la charge, souhaitant l’invité dans un endroit chic. Genre d’endroits que Mia déteste complètement. Elle avait beau avoir une voiture de luxe, elle détestait tout ce qui lui rappelait la richesse. | |
| | | Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Ven 7 Aoû - 21:24 | |
| D'accord, il avait peut-être mal choisi le moment pour lui parler. Même si, d'habitude, elle n'était pas particulièrement gentille et aimable avec lui, aujourd'hui, elle paraissait encore plus... agressive. Une mauvaise nuit, sans doute, un souci avec un de ses patients. Il n'en savait rien, après tout, mais tout le monde avait des matins où tout allait de travers. Cependant, son regard était tellement dur, qu'il se demanda un court instant si elle n'allait pas le tuer sur place, devant témoins. Et des témoins, y en avait. Quelques curieux, intrigués par ce qu'il se passait et le ton coléreux qu'avait employé Mia, s'arrêtèrent, échangeant quelques regards entre eux. Mais enfin, ils se croyaient à une pièce de théâtre ou quoi ? Mike se racla la gorge, essayant par la même occasion de profiter de ce petit silence pour se remettre les idées en place. Être gentil. Être compréhensif. Être sincère. Ah, non, il y avait comme un petit souci là-dedans - il ne pouvait pas être sincère ! Parce qu'il lui avait menti dès le début. Qu'il avait juré à ses amis et collègues qu'il allait réussir à relever ce défi. Même si, à l'heure qu'il était, il s'en fichait de tout ça. S'il n'avait pas été aussi fier - et sa fierté le menait tout droit à la catastrophe - il lui aurait tout dit, là, maintenant, passant outre le fait qu'ils étaient observés et écoutés. Parce qu'au fond, il s'en fichait. Mais quelque chose le bloquait malgré tout. La peur qu'elle le déteste encore plus ?... Sa question était simple. Pourtant, il ne sut quoi répondre.
« Bah... euh... » marmonna-t-il se sentant soudain désarmé. Quel idiot, il se comportait vraiment comme un adolescent, incapable de formuler une phrase, tellement il était pris au dépourvu par sa colère inhabituelle. Besoin d'aide pour un dossier ? Il jeta un coup d'œil aux classeurs qu'il tenait dans ses mains. Allez, Mike, fais marcher ton cerveau, improvise ! « Oui. » répondit-il en essayant d'afficher un sourire détendu et indifférent, bien que ce n'était pas du gâteau. « Je suis complètement paumé, en fait. Nicholson m'a refilé une nouvelle patiente, et je sais même pas où se trouve sa chambre ! Tu ne saurais pas, toi, par hasard, où elle est cette... Riley Hewitt ? » Bon, c'était minable, mais c'était la seule chose qu'il avait réussi à inventer, sur le coup. Lui montrant le premier dossier qui lui tomba sous la main après avoir lu le nom inscrit dessus de manière très discrète, histoire qu'elle ne s'aperçoive de rien, il sourit à nouveau. Jusqu'à ce qu'une pensée horrible vienne traverser son esprit embrouillé. Riley Hewitt, c'était un homme, Cesar lui en avait parlé hier. Et merde. « Bon, écoute, il faut que je te dise quelque chose. » soupira-t-il en se passant une main derrière sa nuque, légèrement nerveux. « Mais c'est pas très facile. Pas du tout, même. » [ ] | |
| | | Mia Turner Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Ven 7 Aoû - 22:44 | |
| Qu’avait tout ces gens à s’arrêter sur leurs passages, comme si ils étaient bloqués par une force surnaturelle. Mia savait ô combien cet hôpital aimait colporter des rumeurs, et souvent, les plus folles. Mais la jeune femme n’avait jamais aimée se retrouver au centre de l’attention, ou elle acceptait cela que lorsque cela concernait son travail, dans le cas contraire, non merci. Mais elle ne s’empêchait pas non plus de parler rumeurs avec ses quelques amies, après tout, une femme reste une femme non ? Le comportement du chirurgien donnait des envies de meurtre à Mia : lui faire manger ses cheveux joliment bouclés, son regard bleu genre ‘je suis beau, regardez moi’. Chez lui, tout semblait l’énerver au plus haut point. Ses manières envers elle, sa façon de lui courir après même lorsqu’elle affichait clairement que l’envie de lui parler n’y était pas. Et sa façon de la courtiser comme si elle était une de ces infirmières – pas qu’elle avait un souci particulier avec les infirmières, au contraire. Mia se souvenait encore de la conversation qu’elle avait entretenue avec Vitaly, sur le fait qu’une étrange rumeur circulait sur le compte de Mikhail, ainsi que de Mia. Un pari. Bien sûr, elle n’y avait pas cru, car cela aurait été s’abaissait à bien des gamineries, et même si Mikhail lui sortait à certains moments par les trous de nez, elle était persuadée qu’il n’était pas aussi immature pour faire une chose pareille. Mais il était vrai que de nos jours, plus rien ne semblait sûr, surtout quand il s’agissait de la parole des gens.
Levant les yeux au ciel, elle avait cette étrange impression de s’enfoncer un peu plus dans le sol tellement que cela lui semblait long, ou peut-être était-ce seulement la fatigue. D’ailleurs, Mia ne put s’empêcher de se ficher de Mikhail en le reprenant « Bah… euh… » Bon, c’était méchant, peut-être même petit. Mais il commençait à avoir l’habitude avec elle de toute façon. Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’elle se fichait de lui juste pour rire un peu quand elle allait balancer l’info à sa bande de copines. « T’accouches, je n’ai pas la vie devant moi. » Cela l’amusait doublement de l’enfoncer encore un peu, histoire de. Mais elle essaya de se calmer le mieux qu’elle pouvait. Au fond, elle n’était pas en colère, mais juste incroyablement fatiguée, et elle priait le Bon Dieu pour qu’on ne lui dise pas qu’elle se trouvait de garde ce soir. Il semblait que c’était pour le travail, attrapant le dossier de façon assez vive, elle commença à le parcourir avant de dire. « Tu te moques de moi j’espère ? » Déjà, elle avait été bien gentille de regarder le dossier pour lui indiquer la route, et en plus, il se mettait à se moquer d’elle. « C’est un homme. » Lui redonnant le dossier, comme si elle le donnait à un interne incompétent, elle s’apprêtait à reprendre sa marche lorsque Mikhail donna enfin la raison de cette conversation qui ne semblait pas avoir de fin. Finissant par s’adoucir, car si ça se trouve, cela pouvait être quelque chose de grave, et qu’il était rare qu’elle se mette dans une colère comme celle-ci – bien qu’elle semblait toujours aussi neutre d’apparence. « Qu’est-ce qui se passe ? » Elle s’était alors légèrement approchée de lui, en le regardant dans les yeux. « Tu veux qu’on aille dans une pièce pour que ça sois plus privé ? » Oui, elle s’attendait vraiment à une terrible nouvelle, une chose où Mikhail aurait peut-être besoin d’une amie, et à cette pensée, elle se mettait légèrement à culpabiliser pour avoir été aussi désagréable. | |
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Ven 7 Aoû - 23:38 | |
| Le changement soudain qu'il perçut dans sa voix, et son expression qui s'adoucit, réveillèrent en lui une nouvelle vague de culpabilité. Non, s'il lui disait la vérité, s'il lui racontait cette histoire de pari, elle ne pourrait jamais le pardonner. Et elle aurait raison de le haïr. Il lui a certes fallu du temps pour s'en rendre compte, mais il n'avait pas le droit de jouer avec elle ainsi. Il n'avait pas droit de jouer avec ses sentiments, de lui mentir comme ça, juste pour un stupide pari. Qu'est-ce qu'il y gagnait ? Rien, si ce n'est que le mépris de la femme dont il était amoureux. Et en plus, il ne pouvait en blâmer personne, à part lui-même. Il en avait fait, des conneries, surtout en ces trois dernières années. Mais celle-ci... Celle-ci, c'était sans doute la pire des toutes. Une erreur qu'il ne saurait oublier. Mike prit une brève inspiration et hocha la tête, lorsqu'elle lui proposa d'aller dans un endroit où il n'y aurait pas tous ces gens pour les observer, avides de nouvelles rumeurs. Ils avaient sans doute une sorte de sixième sens pour les repérer. Comme s'ils savaient ce qu'il se préparait. Et même si Mike était prêt à refouler sa fierté et son ego, afin de tout avouer à Mia et se comporter en homme en étant honnête avec elle, il aurait voulu éviter de le faire en public. Bien sûr, ça n'allait pas vraiment changer quoi que ce soit. D'ici quelques jours, la nouvelle allait se répandre dans tout l'hôpital - "il n'a pas réussi, c'est une mauviette, il est prétentieux mais tellement faible en vérité, il est ridicule." Il les voyait déjà, les regards accusateurs et moqueurs de ses collègues à qui il avait assuré pouvoir relever ce défi sans aucune difficulté. Il allait passer pour un abruti. Mais sa réputation n'était pas ce qui lui importait le plus, à présent. Il ne pouvait pas continuer à mentir à Mia en la regardant dans les yeux. Ça devenait insupportable. « Je veux bien. » répondit-il en se dirigeant vers la première salle vide, la plus proche aussi, puisqu'il voulait en finir au plus vite. Cependant, ils n'eurent pas le temps d'y entrer. Passant dans le couloir, Gordon, l'un des collègues de Mike - celui qui l'avait d'ailleurs encouragé à accepter le pari, ne put retenir une exclamation de surprise en affichant un énorme sourire.
« Non mais je rêve ! Cavalli, nom d'un chien, t'as réussi. » il lui fit un clin d'œil complice après avoir brièvement regardé Mia de haut en bas. « EH BAH, je savais que t'étais doué pour ça, mais franchement, j'aurais pas cru que ce pari là, il serait aussi facile. En moins d'un mois ! La vache. » continuant de s'extasier, fasciné, Gordon ne remarqua même pas le visage de Mike changer de couleur et son expression devenir livide. Il n'osa pas regarder Mia. Il ne sut même pas répliquer à Gordon, alors que tout ce qu'il voulait, c'était lui hurler de la fermer, l'étrangler si besoin pour qu'il arrête de parler. Mais ses cordes vocales étaient devenues aussi inutilisables que le reste de son corps. Il était paralysé. « Amusez-vous bien, les enfants. » susurra Gordon en s'éloignant. Mike s'appuya contre le mur, les poings serrés. Pourquoi ? Pourquoi, alors qu'il était sur le point de tout lui dire, il a fallu que cet abruti débarque et lance toutes ces conneries en pensant qu'ils allaient... Bon sang, c'en était trop. Tournant la tête vers Mia, il remarqua qu'elle avait baissé les yeux. Que devait-il faire, maintenant ? Que dire ?
« Mia... Je peux t'expliquer... » commença-t-il d'une voix hésitante et à peine plus forte qu'un murmure étouffé et brisé.
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| | | Mia Turner Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Sam 8 Aoû - 0:36 | |
| « EH BAH, je savais que t'étais doué pour ça, mais franchement, j'aurais pas cru que ce pari là, il serait aussi facile. En moins d'un mois ! La vache. » Mia ne comprenait pas exactement ce qu’il se passait. Ou plutôt, si. Elle savait exactement ce qu’il se passait, n’étant pas idiote, dès le moment où ce crétin avait lâché l’info, tout avait prit sa place dans son esprit. Vitaly avait donc raison. Tout ceci était un pur et stupide pari. Mia s’était fait avoir, car contre toute attente, malgré cette profonde énervement qu’elle avait ressenti envers la personne de Mikhail, elle s’était habituée à sa simple présence, et au fait qu’il la courtise. Des jours, elle s’était même senti flatté, mais savoir que tout ceci était qu’une pure invention, qu’un stupide pari. Voilà pourquoi tout le monde la regardait lorsqu’elle marchait dans les couloirs, encore plus lorsqu’elle était en présence de Mikhail. Mia avait été stupide, et à présent, elle était partagée entre la tristesse, la honte, et la colère. Et pour une femme comme Mia, être possédée par un aussi gros mélange, ce n’était jamais bon pour la personne qui se trouvait auprès d’elle, et il semblait évident que Mikhail n’allait pas s’en sortir de la sorte, non. Il pouvait lui expliquer ? Lui expliquer quoi ? Combien ça l’avait amusé de se moquer de Mia de la sorte ? Combien ça avait été drôle de tout planifier juste pour réussir à la séduire ? Il l’avait fait passer pour une idiote dans l’hôpital tout entier. Il ne l’avait pas seulement blessé en la prenant pour une idiote, mais il l’avait fait passé pour une chose aux yeux des gens, alors que pendant longtemps, elle avait dut prouver ses capacités ici, à être à la place de l’ex femme du chef, morte.
Lui faisant un signe pour qu’il s’arrête, elle essayait du mieux qu’elle pouvait de retenir ses larmes. Des larmes de tristesse mais surtout de colère, avec un goût amer de trahison. Une bombe à retardement, voilà ce qu’était Mia. Et en plus de la fatigue, le mélange n’était pas bien bon, vraiment. Il valait presque mieux pour Mikhail de partir du champ de vision de la femme, pour éviter qu’elle ne s’en prenne à lui. Sous l’effet de la colère et de la trahison, Mia pouvait en devenir presque excessive. Devenir insultante, presque violente. Même folle si cela la touchait vraiment. Dos à Mikhail, elle essayait de se calmer, mais c’était impossible, il fallait qu’elle éclate, qu’elle lui dise ce qu’elle avait sur le cœur, lui faire comprendre qu’il s’était frotté à la mauvaise personne, que sa vie, à partir de ce moment, serait un enfer, un véritable enfer. Et c’est sous ces raisons qu’elle se retourna vivement vers lui, le regard baignait de larmes, avec une lueur de colère qui était particulièrement visible, tant ses traits étaient tirés. « Comment as-tu osé ? » Le timbre de sa voix annonçait le ton. Mia essayait de se contenir pour éviter de faire une scène, mais son tempérament était loin d’être calme, doux, et sage. Quand elle avait besoin de dire les choses, elle les disait, que ça plaise ou non.
« C’était écrit quoi sur mon front ? La grand-mère en manque de petits jeunes ? » Il ne parlait toujours pas, et la veine sur le front de la jeune anglaise/mexicaine battait de plus en plus, signe distinct de sa colère assez vive. « J’en reviens pas. Je suis si idiote que ça ? » Et encore, là, elle semblait être encore assez calme. Mais sa colère ne saurait tardé. Le fixant les bras croisés, cela voulait ouvertement dire qu’elle attendait des explications, et bonnes, si possibles, avant qu’elle ne devienne vraiment énervée. | |
| | | Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Sam 8 Aoû - 1:29 | |
| Il aurait voulu que la terre s’ouvre sous ses pieds et l’engloutisse tout entier. Ou qu’il soit frappé par la foudre – peu importe. Il voulait juste disparaître. Voir la déception dans les yeux de Mia était certainement l’une des épreuves les plus pénibles qu’il ait pu traverser. Parce que c’était lui, qui l’avait déçue. C’était lui qui s’était comporté comme un gamin, irresponsable, immature, idiot. Il ne pensait qu’à lui-même lorsqu’il s’était laissé entraîner dans ce petit jeu. Et voilà qu’il en payait le prix à présent. Il allait la perdre pour de bon, puisqu’elle ne voudrait plus jamais lui adresser la parole. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il en était conscient – il était conscient du fait qu’il le méritait amplement. Sa colère, sa haine, son ignorance. Il n’avait pas grand-chose à dire pour sa défense. Il était un imbécile, voilà tout. Cependant, il n’arrivait même pas à admettre cette vérité pourtant évidente. A chaque fois que les mots étaient sur le point de franchir le bord de ses lèvres, ils mouraient aussitôt, étouffés par le silence douloureux. Pouvait-il vraiment lui expliquer ? Il n’en était pas certain. Pourtant, rester planté là, immobile et muet comme une tombe, ce n’était pas la meilleure solution. D’autant plus que, plus les secondes passaient, plus le regard de Mia devenait furieux et impatient. Pourquoi tout ce qu’il y voyait, lui, c’était de la tristesse ? Comme si les autres émotions, qui semblaient bouillonner au fond d’elle, étaient sans importance par rapport à ça. La mettre en colère était une chose. La rendre malheureuse en était une autre. C’était comme se faire du mal à soi-même. Il a osé, parce qu’il n’a pas réfléchi. Il a osé parce qu’il était bien trop égoïste pour penser aux autres. Il n’a pas imaginé, à aucun moment, qu’il pourrait blesser quelqu’un de cette manière. Et pas n’importe qui – l’unique personne envers laquelle il avait des sentiments. La seule femme qu’il avait de nouveau envie de protéger, de rassurer. Au lieu de ça, il la blessait. Et à cet instant, il se détestait. « Non. » le don de parole lui revint enfin. Il s’éclaircit la gorge, plongea son regard bleu dans le sien. « S’il y a bien un idiot ici, c’est moi. J’avais cru… » il s’interrompit un court instant, cherchant les bons mots. Mais il n’y en avait pas, de bons. Tout mot qui allait sortir de sa bouche, serait tel un couteau retourné dans la plaie. Une preuve de plus de sa trahison. « Je ne te connaissais pas, quand j’ai accepté ce foutu défi. Tu n’imagines pas à quel point je regrette. Parce que, plus je passais de temps à tes côtés, plus j’apprenais à te connaître… Je réalisais à quel point tu étais... différente et... ce n’était plus un jeu pour moi, Mia. Ce pari n’avait plus aucune importance. Tout ce que je t’ai dis, ces derniers temps… c’était la vérité, je te le jure. Et je voulais tout te raconter, parce que continuer à te mentir était devenu insupportable. » Le plus important était dit. Même s’il avait encore beaucoup de choses à avouer. Comme, par exemple, qu’il l’aimait. Qu’elle était devenue sa seule lumière dans ce monde obscur dans lequel il était prisonnier depuis des années. Qu’elle lui avait donné un espoir – celui de pouvoir aimer à nouveau, alors qu’il pensait ne plus jamais pouvoir ressentir cela. Mike ne remarqua même pas que le couloir était encore plus rempli que quelques minutes auparavant. Il ne les voyait plus, tous ces gens, leurs regards passant d’étonnés à accusateurs. Oui, il avait été un salaud. Et oui, il le savait très bien, qu’il n’aurait jamais dû agir de la sorte. Mais que pouvait-il faire, maintenant ? A part en subir les conséquences. « Je suis désolé. Sincèrement. Je comprendrai si tu me dis que tu me détestes. Parce que franchement... je me déteste aussi. Si seulement je pouvais revenir en arrière, je n'aurais jamais, jamais refais cette erreur. » | |
| | | Mia Turner Tu veux un pansement?
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| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Sam 8 Aoû - 2:29 | |
| La vie n’avait jamais rien offert à Mia. Elle avait toujours dut faire tout seule, parce qu’on lui avait vite retiré ses parents, et qu’elle avait finit par avoir des difficultés à s’attacher aux personnes qui pouvaient avoir le courage de lui parler. Puis finalement, elle s’était à nouveau ouverte au monde, comme un nouveau né. Mia avait même été jusqu’à accorder sa confiance – aveugle – à Mikhail. Parce qu’au fil du temps, elle avait trouvé de bonnes choses en lui, et voilà que sa confiance lui revenait en pleine figure comme si ce n’était rien. Tout ceci était un tapis de conneries, de poussières. Il avait trahit sa confiance, et c’était à peine si elle arrivait à lever les yeux vers lui. Turner était partagé entre un trop plein d’émotions, et elle finit même par oublier les personnes qui commençaient petit à petit à se rassembler autour de ce traitre et elle. Comment avait-elle pu éprouver un quelconque soupçon d’affection pour un homme aussi peu sérieux que lui. Il ne méritait même pas sa rage, sa tristesse, ni ses pleurs. La trahison était quelque chose de grave pour Mia, elle ne supportait pas qu’on la trahisse. Avec elle, c’était toujours une fois, mais pas deux ni trois. Il s’était moqué d’elle, maintenant, il allait devoir vivre avec cela. Si elle le souhaitait, elle pouvait lui faire la pire réputation possible, et malgré cette rage immense envers cet homme, elle ne pouvait arriver à un point aussi poussé, contrairement à lui.
« Cliché. Tu as finis par m’apprécier, et maintenant, tu vas me dire que tu es amoureux et que tu veux finir ta vie auprès de moi ? » Maintenant, elle riait plus qu’autre chose. Il la prenait sérieusement pour une idiote, ressortir les bons vieux clichés comme dans les films d’amour pour jeunes adolescentes, c’était à la limite du pathétique. Et malgré la profonde tristesse d’avoir été trahis de la sorte, la colère prenait peu à peu le dessus sur tout le reste. Et c’était un sentiment très douloureux, car Mia avait la sensation de retourner dans son adolescence lors de ses nombreuses disputes avec son père. « Si, j’ai été idiote. On m’avait bien dit de faire attention, que tu étais un crétin mal fini, que tu étais sans cœur, pire que ce Trager. J’ai été stupide de t’accorder le bénéfice du doute, alors que je savais que j’allais droit dans le mur. » Elle s’était alors légèrement approchée de lui en appuyant ses paroles avec de grands mouvements des bras. « Tu es désolé ? DESOLE ? Putain, mais ça va rien changé. Tes foutus excuses, je m’en fou. Tu es pathétique, immature, idiot, et insensible. Je ne te déteste pas. C’est pire que détester, j’éprouve du dégoût envers ta personne. Ta triste personne. »
Refaisant à nouveau les cent pas, comme si elle était en pleine réflexion, et ce fut à ce moment qu’elle remarqua la présence de d’autres médecins qui suivaient la scène comme si ils se trouvaient devant une série digne de Dallas. « QUI A LANCE CE PARI ? » Mikhail n’était pas suffisamment intelligent pour lancer une chose pareille. La preuve, il était tellement idiot qu’il avait été capable d’accepter un pari aussi ridicule. À présent, elle serait la risée de tout l’hôpital, et elle allait devoir vivre avec ça chaque jour, ce qui risquait de la faire haïr son poste. « Dans tout les cas, tu ne pourras jamais revenir en arrière. Tu n’as même pas pensé aux conséquences, ni à l’image que j’allais avoir auprès des gens. Je vais passer pour l’idiote et non pour la victime. » Oui, elle s’inquiétait énormément quant à sa réputation. Comment pourrait-elle être prise au sérieux maintenant ? Mia allait être la presque-quadragénaire qui ne trouve pas de maris, qui va finir sans enfants, et qui deviendra le sujet le plus intéressant pour les paris. Autant changer d’hôpital voir carrément, de pays. Et alors qu’elle semblait s’être calmée, Mia s’était finalement approchée de lui, et lui adressait une claque magistrale. « Tu m’as trahis, et ça, jamais je te le pardonnerai. » | |
| | | Mikhail L. Cavalli Tu veux un pansement?
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Complications I-pod: Sarah Bareilles ▬ Gravity. Niveau professionel: (100/100) Relations:
| Sujet: Re: When you lose something you cannot replace [R.] Sam 8 Aoû - 13:45 | |
| « Cliché ? » répéta-t-il en sentant la colère monter. Bon, la gifle était bien méritée, il ne pouvait rien dire pour sa défense. Il avait eu tort, il était coupable, tout le monde le savait à présent, il ne s'en cachait pas. C'était une évidence qu'il ne pouvait ignorer, et sa fierté en avait prit un sacré coup. Mais ses paroles le blessèrent bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Parce qu'il était vraiment amoureux d'elle, mais là, à bien y réfléchir, il aurait voulu ne jamais en arriver là. Il aurait voulu s'en débarrasser, de ces fichus sentiments qui lui gâchaient la vie. Il l'avait bien dit, il se l'était répété à maintes reprises - s'attacher à quelqu'un, ça n'apportait jamais rien de bon, au final. Pourquoi était-ce si difficile de se contrôler ? De ne pas se laisser submerger par cet amour dont personne n'en avait besoin, - surtout pas Mia. « Tu crois quoi, que ça me plaît tout ça ? Que je le fais exprès, peut-être ? J'ai voulu être sincère avec toi, et tu ne veux même pas faire l'effort de comprendre. » et il ne demandait pas qu'elle fasse cet effort pour lui, puisqu'il ne le méritait pas. Mais ça aurait répondu à pas mal de questions qu'elle pouvait se poser. Et ça lui aurait surtout permit de savoir qu'il ne lui mentait plus et qu'il ne jouait plus un jeu. Oui, elle n'avait qu'à le regarder, droit dans les yeux, pour y voir tout ce désespoir et ce chagrin qui l'étouffaient. Mais elle ne voulait pas le voir, sans doute. Elle était bien trop en colère. Et d'un côté, il la comprenait. « Je me sens ridicule, mais pas parce que tu es en train de t'énerver après moi et de me traiter de crétin sans cœur devant tous ces abrutis. » il désigna d'un mouvement de bras les gens qui restaient immobiles dans le couloir et les observaient. Il ne gagnait pas de points en sa faveur, certes, mais de toute manière, une bonne partie du personnel le détestait déjà, ça ne changeait rien.
« Je me sens ridicule parce que j'ai eu la stupidité de penser que t'étais différente des autres et que ça m'a fasciné ! Et tout ce à quoi tu penses, c'est à l'image que t'auras auprès des gens ? Bordel, mais ouvre les yeux, Mia, que tu passes tes nuits à l'hôpital et que tu te mettes en quatre pour faire ton boulot mieux que quiconque, ça n'empêchera jamais les autres de parler dans ton dos ! » il avait à présent haussé la voix, mais en toute franchise, il ne s'en était même pas rendu compte. « J'ai fais une erreur, je l'admets, je me suis excusé, et tu veux que je te dise ? Je ne veux même pas que tu me pardonnes. Parce que ce que je voulais être honnête avec toi, contrairement à tous les autres, et tu t'en moques. Si tu arrêtais de t'inquiéter de ce que les autres pensent de toi, tu aurais peut-être le temps de remarquer certaines choses importantes. » il lui jeta un dernier regard et se détourna, prêt à s'en aller, lui aussi. Au dernier moment, cependant, il se tourna de nouveau vers elle, la pointant du doigt. « J'aurais mit fin à ce pari, Mia. Je voulais tout te raconter aujourd'hui même, et dire aux autres que je ne voulais plus être mêlé à leur petit jeu stupide. Je n'aurais jamais profité de ta confiance, je ne serais jamais allé plus loin. Mais tu as raison, après tout. Je suis un crétin sans cœur. Crétin, parce que je me suis laissé entraîner dans ce merdier, et sans cœur parce que tu viens de le piétiner. » C'était peut-être mieux ainsi, qui sait ? Ne valait-il mieux pas être sans cœur plutôt que d'en souffrir chaque seconde ? Mikhail observa brièvement les petits groupes de personnes rassemblés un peu partout dans le couloir. Certains le fixaient avec curiosité, d'autres semblaient choqués. « Fichez le camp, bordel ! Le spectacle est terminé. » | |
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